La majorité des Ivoiriens qui ont fui vers le Liberia par peur des violences post-électorales dans leur pays sont desenfants, a déclaré lundi à Monrovia le ministère libérien de l`Information.
"13.950 Ivoiriens ont, jusqu`à présent, traversé la frontière vers le Liberia. 8.000 d`entre eux ont moins de 18 ans", a indiqué le ministre de l`Information, Cletus Sieh, à la radio d`Etat.
Selon lui, les réfugiés se sont surtout enfuis des villes ivoriennes de Danané et Guiglo.
Danané est située sur le territoire contrôlé par Forces nouvelles (ex-rebelles) favorables à Alassane Outtara, reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur légitime de l`élection présidentielle du 28 novembre.
Guiglo appartient au secteur contrôlé par le sortant Laurent Gbagbo, qui
refuse de quitter le pouvoir.
Selon le ministre libérien, les réfugiés sont "concentrés dans Loguatuo et Butuo, où la population locale les héberge. L`UNHCR a demandé de construire des camps mais le gouvernement libérien n`a pas encore donné son accord pour cela."
Selon une source gouvernementale, la décision de ne pas construire de camps vise à "éviter quelques problèmes de sécurité avec les gens de différentes opinions (politiques) qui vivraient ensemble dans le même camp". "Vous pourriez aussi avoir quelques anciens combattants parmi eux", a souligné la
même source.
Samedi, le Haut commissariat de l`ONU pour les réfugiés (HCR) avait "enregistré un total de 14.000 Ivoiriens réfugiés dans l`est du Liberia qui ont fui dans le sillage de l`instabilité post-électorale dans leur pays depuis un mois", selon un communiqué.
La Côte d`Ivoire traverse une grave crise depuis la présidentielle du 28 novembre à l`issue de laquelle Alassane Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante.
Mais le Conseil constitutionnel a invalidé ces résultats, pourtant certifiés par l`ONU, et proclamé la victoire du président sortant Laurent Gbagbo.
"13.950 Ivoiriens ont, jusqu`à présent, traversé la frontière vers le Liberia. 8.000 d`entre eux ont moins de 18 ans", a indiqué le ministre de l`Information, Cletus Sieh, à la radio d`Etat.
Selon lui, les réfugiés se sont surtout enfuis des villes ivoriennes de Danané et Guiglo.
Danané est située sur le territoire contrôlé par Forces nouvelles (ex-rebelles) favorables à Alassane Outtara, reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur légitime de l`élection présidentielle du 28 novembre.
Guiglo appartient au secteur contrôlé par le sortant Laurent Gbagbo, qui
refuse de quitter le pouvoir.
Selon le ministre libérien, les réfugiés sont "concentrés dans Loguatuo et Butuo, où la population locale les héberge. L`UNHCR a demandé de construire des camps mais le gouvernement libérien n`a pas encore donné son accord pour cela."
Selon une source gouvernementale, la décision de ne pas construire de camps vise à "éviter quelques problèmes de sécurité avec les gens de différentes opinions (politiques) qui vivraient ensemble dans le même camp". "Vous pourriez aussi avoir quelques anciens combattants parmi eux", a souligné la
même source.
Samedi, le Haut commissariat de l`ONU pour les réfugiés (HCR) avait "enregistré un total de 14.000 Ivoiriens réfugiés dans l`est du Liberia qui ont fui dans le sillage de l`instabilité post-électorale dans leur pays depuis un mois", selon un communiqué.
La Côte d`Ivoire traverse une grave crise depuis la présidentielle du 28 novembre à l`issue de laquelle Alassane Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante.
Mais le Conseil constitutionnel a invalidé ces résultats, pourtant certifiés par l`ONU, et proclamé la victoire du président sortant Laurent Gbagbo.