Le gouvernement d`Alassane Ouattara a dénoncé lundi les propos du camp de son rival Laurent Gbagbo sur l`éventualité d`une guerre civile en Côte d`Ivoire en cas d`intervention militaire de l`Afrique de l`Ouest, fustigeant une "attitude irresponsable".
"Le camp de Laurent Gbagbo, à travers ses porte-parole, envisage une guerre civile et menace les ressortissants de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest) en Côte d`Ivoire", a affirmé le gouvernement Ouattara dans un communiqué transmis à l`AFP.
La Cédéao a menacé de renverser militairement le régime Gbagbo s`il ne cède pas de lui-même le pouvoir. Une délégation de cette institution régionale est attendue mardi à Abidjan pour y rencontrer M. Gbagbo.
Le gouvernement Ouattara a également déploré "des reportages haineux et des commentaires désobligeants, voire insultants" diffusés par la télévision d`Etat, la RTI, contrôlée par le camp Gbagbo, qui ciblaient "certains ressortissants de la Cédéao et leurs chefs d`Etat".
Le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, "s`indigne devant tant de cynisme et un tel chantage" et "condamne fermement cette attitude irresponsable de Laurent Gbagbo et de son clan".
Il se déclare déterminé "à s`opposer par tous les moyens à des exactions contre les ressortissants" ouest-africains "vivant en Côte d`Ivoire".
Dans un entretien publié lundi par le quotidien français Le Monde, Laurent Gbagbo a mis en garde contre la possibilité d`une "guerre civile" dans son pays, reprenant en termes plus mesurés les avertissements lancés par son camp ces derniers jours.
Dans son journal télévisé dimanche soir, la RTI avait usé d`un vocabulaire guerrier, présentant comme fossoyeurs de la paix en Côte d`Ivoire les présidents burkinabè Blaise Compaoré, sénégalais Abdoulaye Wade et nigérian Goodluck Jonathan, par ailleurs président en exercice de la Cédéao.
"Le camp de Laurent Gbagbo, à travers ses porte-parole, envisage une guerre civile et menace les ressortissants de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest) en Côte d`Ivoire", a affirmé le gouvernement Ouattara dans un communiqué transmis à l`AFP.
La Cédéao a menacé de renverser militairement le régime Gbagbo s`il ne cède pas de lui-même le pouvoir. Une délégation de cette institution régionale est attendue mardi à Abidjan pour y rencontrer M. Gbagbo.
Le gouvernement Ouattara a également déploré "des reportages haineux et des commentaires désobligeants, voire insultants" diffusés par la télévision d`Etat, la RTI, contrôlée par le camp Gbagbo, qui ciblaient "certains ressortissants de la Cédéao et leurs chefs d`Etat".
Le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, "s`indigne devant tant de cynisme et un tel chantage" et "condamne fermement cette attitude irresponsable de Laurent Gbagbo et de son clan".
Il se déclare déterminé "à s`opposer par tous les moyens à des exactions contre les ressortissants" ouest-africains "vivant en Côte d`Ivoire".
Dans un entretien publié lundi par le quotidien français Le Monde, Laurent Gbagbo a mis en garde contre la possibilité d`une "guerre civile" dans son pays, reprenant en termes plus mesurés les avertissements lancés par son camp ces derniers jours.
Dans son journal télévisé dimanche soir, la RTI avait usé d`un vocabulaire guerrier, présentant comme fossoyeurs de la paix en Côte d`Ivoire les présidents burkinabè Blaise Compaoré, sénégalais Abdoulaye Wade et nigérian Goodluck Jonathan, par ailleurs président en exercice de la Cédéao.