Les faits sont sacrés et têtus. A-t-on coutume de dire. Il en est de même pour les propos tenus à un moment donné de sa vie. C’est le cas de Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, (Onu) et président de la Fondation du même nom. (Kofi Annan Foundation). Ce diplomate fait partie de ceux qui profèrent depuis quelques temps contre le Président Laurent Gbagbo, le sommant de quitter le Pouvoir aux profits du mentor du Rdr. Et pourtant, le Président Gbagbo a bel et bien gagné la présidentielle du 28 novembre et proclamé par la Constitution ivoirienne. En effet, Sem Kofi Annan, lors de la célébration du cinquantenaire de la République du Cameroun, a tenu un grand discours dont le thème était : «Œuvrer pour la renaissance de l’Afrique». C’était le 19 mai 2010 à Yaoundé devant un parterre de personnalités dont des chefs d’Etat. En présence de Paul Biya. Devant l’auguste assemblée, M. Annan avait dit : «Il faut que soient respectés les engagements consacrés dans nos Constitutions nationales et dans l’ Union africaine, que soient tenues les promesses de bonne gouvernance, de respect des Droits de l’Homme et de l’Etat de droit» Entre le Kofi Annan qui a tenu cette phrase et celui qui parle depuis un certain temps dans la crise interne de la Côte d’Ivoire, c’est bien le jour et la nuit. Dans le même discours, il dit : «l’Egalité entre les hommes entre hommes et femmes est la clé de la bonne gouvernance, de la stabilité sociale et du développement durable» Là encore, Kofi Annan ne semble pas avoir la même vision que son successeur Ban-ki-moon, dont le Représentant spécial Choï, se comporte comme un super-président en Côte d’Ivoire. Choï dont le comportement et le mépris irritent bien d’Ivoiriens, préconise la force pour venir installer en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara
B. M.
bamaf2000@yahoo.fr
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