L’appel de Ouattara et de Soro hier matin, n’a pas été entendu par les Ivoiriens qui ont vaqué à leurs habituelles occupations sans trop de peine. C’était un fiasco patent.
Il fallait s’y attendre. Les Ivoiriens ont repris de plus belle hier lundi 27 décembre 2010, le chemin de leurs différents lieux de travail. L’appel à la désobéissance civile lancé par le rebelle Alassane Ouattara et son soi-disant Premier ministre Guillaume Soro, n’a pas reçu tout l’espoir escompté. C’était un échec patent pour le candidat de l’étranger qui veut coûte que coûe créer la chienlit en Côte d’Ivoire. Hier donc, les commerces et autres magasins ont ouvert sans problèmes leurs portes. Les transporteurs qui en pareille circonstance ne se font pas prier, ont repris du service. Il faut donc s’armer de courage pour enfin rejoindre son lieu de travail. Alice Kouadio est commerçante de légumes au grand marché d’Adjamé. Hier, durant deux heures, elle a attendu en vain un taxi communal qui devait l’amener de Riviera II à son lieu de travail. Elle raconte son calvaire. « Je suis là depuis 8 heures du matin et jusque-là, il m’est difficile d’obtenir une occasion pour me rendre au marché d’Adjamé. C’est dur et je commence à me lasser », a-t-elle soutenu. Pour les nombreux usagers qui devaient rejoindre le Plateau tôt ce matin, c’était le même calvaire. Dès 7 Heures déjà, l’autoroute du Nord connait son premier bouchon. Un camion citerne, en panne et mal garé, gênait énormément la fluidité du trafique au niveau de la descente du Banco village. Cette situation a occasionné un ralentissement du trafic sur ce tronçon très fréquenté par les automobilistes. Au niveau de l’échangeur d’Adjamé, la situation est très catastrophique. On peut voir un embouteillage qui s’étend jusqu’au niveau du petit carrefour du Camp de la Gendarmerie Agban. Au niveau du rond-point de 220 logements, un policier sous la canicule et transpirant à grosses gouttes, tente de régler la circulation au milieu d’un concert de klaxon des taximen aussi pressés que les piétons. Que peut faire ce policier esseulé, face au désordre des automobilistes. C’est dans cette atmosphère surchauffée, qu’un automobiliste tente de créer une seconde voie bloquant complètement la circulation au niveau de la sortie de cet échangeur d’Adjamé. Furieux, le policier enjambe les garde-fous pour mettre de l’ordre. Mais il est impuissant face l’obstination de cet indiscipliné chauffeur qui continue de forcer la situation. C’est avec difficulté que nous atteignons le carrefour de Cocody au niveau de l’école de la Gendarmerie. La circulation à cet endroit est aussi compliquée que les autres carrefours que sont celui de la vie et de la Riviera II. L’attente occasionnée par cet embouteillage et surtout la torride chaleur commence à énerver certains conducteurs qui n’hésitent pas à s’en prendre vertement à ses collègues. A Cocody, c’est la même ambiance. Lou Clémence est vendeuse de fruits au marché de ladite commune. Elle attend depuis plus de deux heures du temps, un taxi communal qui doit la conduire d’Adjamé au marché. A bout de patience, elle a craqué et a décidé de retourner à la maison. La gare de la Riviera II qui dessert les autres communes d’Abidjan, les bistros aux alentours distillent de la musique à rendre jaloux les automobilistes bloqués dans cet embouteillage qui ne cesse de s’allonger au fil des heures. Il est 14 heures lorsque nous décidons de rejoindre la rédaction laissant les chauffeurs et autres usagers de la route dans l’enfer de l’embouteillage qui n’en finit pas. La vie a bel et bien repris son cours normal, les populations abidjanaises ont effectivement vaqué à leurs occupations sans trop de contrainte.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
Il fallait s’y attendre. Les Ivoiriens ont repris de plus belle hier lundi 27 décembre 2010, le chemin de leurs différents lieux de travail. L’appel à la désobéissance civile lancé par le rebelle Alassane Ouattara et son soi-disant Premier ministre Guillaume Soro, n’a pas reçu tout l’espoir escompté. C’était un échec patent pour le candidat de l’étranger qui veut coûte que coûe créer la chienlit en Côte d’Ivoire. Hier donc, les commerces et autres magasins ont ouvert sans problèmes leurs portes. Les transporteurs qui en pareille circonstance ne se font pas prier, ont repris du service. Il faut donc s’armer de courage pour enfin rejoindre son lieu de travail. Alice Kouadio est commerçante de légumes au grand marché d’Adjamé. Hier, durant deux heures, elle a attendu en vain un taxi communal qui devait l’amener de Riviera II à son lieu de travail. Elle raconte son calvaire. « Je suis là depuis 8 heures du matin et jusque-là, il m’est difficile d’obtenir une occasion pour me rendre au marché d’Adjamé. C’est dur et je commence à me lasser », a-t-elle soutenu. Pour les nombreux usagers qui devaient rejoindre le Plateau tôt ce matin, c’était le même calvaire. Dès 7 Heures déjà, l’autoroute du Nord connait son premier bouchon. Un camion citerne, en panne et mal garé, gênait énormément la fluidité du trafique au niveau de la descente du Banco village. Cette situation a occasionné un ralentissement du trafic sur ce tronçon très fréquenté par les automobilistes. Au niveau de l’échangeur d’Adjamé, la situation est très catastrophique. On peut voir un embouteillage qui s’étend jusqu’au niveau du petit carrefour du Camp de la Gendarmerie Agban. Au niveau du rond-point de 220 logements, un policier sous la canicule et transpirant à grosses gouttes, tente de régler la circulation au milieu d’un concert de klaxon des taximen aussi pressés que les piétons. Que peut faire ce policier esseulé, face au désordre des automobilistes. C’est dans cette atmosphère surchauffée, qu’un automobiliste tente de créer une seconde voie bloquant complètement la circulation au niveau de la sortie de cet échangeur d’Adjamé. Furieux, le policier enjambe les garde-fous pour mettre de l’ordre. Mais il est impuissant face l’obstination de cet indiscipliné chauffeur qui continue de forcer la situation. C’est avec difficulté que nous atteignons le carrefour de Cocody au niveau de l’école de la Gendarmerie. La circulation à cet endroit est aussi compliquée que les autres carrefours que sont celui de la vie et de la Riviera II. L’attente occasionnée par cet embouteillage et surtout la torride chaleur commence à énerver certains conducteurs qui n’hésitent pas à s’en prendre vertement à ses collègues. A Cocody, c’est la même ambiance. Lou Clémence est vendeuse de fruits au marché de ladite commune. Elle attend depuis plus de deux heures du temps, un taxi communal qui doit la conduire d’Adjamé au marché. A bout de patience, elle a craqué et a décidé de retourner à la maison. La gare de la Riviera II qui dessert les autres communes d’Abidjan, les bistros aux alentours distillent de la musique à rendre jaloux les automobilistes bloqués dans cet embouteillage qui ne cesse de s’allonger au fil des heures. Il est 14 heures lorsque nous décidons de rejoindre la rédaction laissant les chauffeurs et autres usagers de la route dans l’enfer de l’embouteillage qui n’en finit pas. La vie a bel et bien repris son cours normal, les populations abidjanaises ont effectivement vaqué à leurs occupations sans trop de contrainte.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com