La commune d’Abobo a été paralysée, hier, durant plusieurs heures. Des jeunes manifestants, répondant à l’appel du Rhdp pour une opération ‘’pays mort’’, ont bloqué le transport.
« On lui parle, il ne comprend. Ils sont en train de lapider les bus », s’indigne une dame face à l’intransigeance du chauffeur de bus à franchir l’obstacle. La scène se déroule à la gare d’Abobo au niveau de la pharmacie la Mé. C’était, hier, à 13h 20. Le bus qui a continué son chemin, s’en est sorti avec le pare-brise avant cassé et des tôles de la carrosserie enfoncées. En effet, des jeunes gens cachés derrière les étables de commerçantes (absentes) prennent à partie les véhicules de transport (bus) de la Société de transport d’Abidjan (Sotra). Ils lancent en leur direction des projectiles. Leur objectif, empêcher tout transport de passagers. Depuis 10 h 30, les véhicules de transport en commun, Gbaka et wôrô-wôrô de la commune, ont cessé toute activité. Répondant ainsi favorablement à l’appel du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de faire une opération ‘’pays mort‘’ à partir d’hier, jusqu’au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Les Forces de défense et de sécurité (Fds), notamment des éléments de la compagnie républicaine de sécurité (Crs) et de la brigade anti-émeute (Bae) postés au rond-point de la gare en face de la mairie, semblent incapables et même indifférents à ce qui se déroule. Des pick-up du Cecos (21) qui patrouillent, escortent quelquefois les bus. Mais, les incidents sont circonscrits entre les ronds-points de la mairie et Gagnoa-gare. Quelques gbaka et wôrô-wôrô essaient, contre vents et marées, de transporter des passagers en direction d’Avocatier et Pk 18. Sur la route du zoo, le trafic qui a repris au Plateau Dokui, est arrêté. « Garez et faites descendre les passagers. C’est vous qui gâtez le nom des gens », somme un jeune homme à un chauffeur de mini-car. Celui-ci s’exécute et s’en sort indemne. Le chauffeur du taxi-compteur immatriculé 3590 FF 01 qui a voulu défier l’autorité des manifestants a eu moins de chance. Il a reçu plusieurs coups de ses bourreaux. Il saignait du nez et son tee-shirt a été mis en lambeaux. Un peu plus loin quelques chauffeurs courageux jouent à cache-cache avec les manifestants. Ils embarquent des clients en direction d’Adjamé. Mais, pour combien de temps ?
Sanou A.
« On lui parle, il ne comprend. Ils sont en train de lapider les bus », s’indigne une dame face à l’intransigeance du chauffeur de bus à franchir l’obstacle. La scène se déroule à la gare d’Abobo au niveau de la pharmacie la Mé. C’était, hier, à 13h 20. Le bus qui a continué son chemin, s’en est sorti avec le pare-brise avant cassé et des tôles de la carrosserie enfoncées. En effet, des jeunes gens cachés derrière les étables de commerçantes (absentes) prennent à partie les véhicules de transport (bus) de la Société de transport d’Abidjan (Sotra). Ils lancent en leur direction des projectiles. Leur objectif, empêcher tout transport de passagers. Depuis 10 h 30, les véhicules de transport en commun, Gbaka et wôrô-wôrô de la commune, ont cessé toute activité. Répondant ainsi favorablement à l’appel du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de faire une opération ‘’pays mort‘’ à partir d’hier, jusqu’au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Les Forces de défense et de sécurité (Fds), notamment des éléments de la compagnie républicaine de sécurité (Crs) et de la brigade anti-émeute (Bae) postés au rond-point de la gare en face de la mairie, semblent incapables et même indifférents à ce qui se déroule. Des pick-up du Cecos (21) qui patrouillent, escortent quelquefois les bus. Mais, les incidents sont circonscrits entre les ronds-points de la mairie et Gagnoa-gare. Quelques gbaka et wôrô-wôrô essaient, contre vents et marées, de transporter des passagers en direction d’Avocatier et Pk 18. Sur la route du zoo, le trafic qui a repris au Plateau Dokui, est arrêté. « Garez et faites descendre les passagers. C’est vous qui gâtez le nom des gens », somme un jeune homme à un chauffeur de mini-car. Celui-ci s’exécute et s’en sort indemne. Le chauffeur du taxi-compteur immatriculé 3590 FF 01 qui a voulu défier l’autorité des manifestants a eu moins de chance. Il a reçu plusieurs coups de ses bourreaux. Il saignait du nez et son tee-shirt a été mis en lambeaux. Un peu plus loin quelques chauffeurs courageux jouent à cache-cache avec les manifestants. Ils embarquent des clients en direction d’Adjamé. Mais, pour combien de temps ?
Sanou A.