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Politique Publié le mardi 28 décembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Retrait de la signature des comptes ivoiriens à Gbagbo/La galère financière commence -Les opérateurs économiques désormais tournés vers le gouvernement de Ouattara…

Le conseil des ministres (des Finances de l'Uemoa, ndlr) a pris acte des décisions de l'Onu, de l'Union africaine et de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) de reconnaître M. Alassane Ouattara comme président légitimement élu de la Côte d'Ivoire… Le conseil a décidé que les représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire sont les seuls habilités à prendre des mesures relatives au fonctionnement de l'Uemoa au nom de ce pays… Les ministres des Finances de l'Uemoa ont décidé d'instruire la Bceao de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire d'effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom ". Voilà, la substance du communiqué qui a sanctionné la rencontre spéciale des ministres des Finances de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) du jeudi 23 décembre dernier. Se fondant sur cette importante déclaration, le Premier ministre, Guillaume Soro, a attiré l'attention des opérateurs économiques, le dimanche 26 décembre dernier en ces termes : " … J'appelle l'attention de l'ensemble des opérateurs économiques sur le fait que les engagements de l'Etat, de quelque nature que ce soit, pris par des personnes autres que les autorités désignées par le gouvernement légitime de la République de Côte d'Ivoire à cet effet sont nuls et de nul effet. Il en est de même pour les opérations soumises à autorisation préalable de l'Etat. Toute opération émanant de personnes non mandatées par le gouvernement est considérée comme nulle et de nul effet. Aussi, j'invite les opérateurs économiques à s'assurer, avant toute transaction, de la qualité de l'autorité administrative contractante ". Ces propos sont autant clairs que les décisions de l'Uemoa. Et à propos du respect des décisions du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, des faits et non des moindres continuent d'édifier les uns et les autres. Sur ordre du Président Ouattara, un avion officiel de l'Etat ivoirien a été bloqué, selon l'Afp, le dimanche 26 décembre à l'aéroport de Bâle-Mulhouse, conjointement exploité par la France et la Suisse.
En effet, le retrait de la signature par l'Uemoa au groupe de Gbagbo l'affaiblit financièrement. Aussi, de par cette réalité, les opérateurs économiques se voient contraints de ne composer qu'avec le gouvernement du président élu, Alassane Ouattara. Car, nous confie ce membre influent du secteur privé, " Nous ne pouvons que nous tourner vers le gouvernement de M. Ouattara qui a désormais la signature pour les mouvements sur les comptes ivoiriens et cela a été notifié à la Bceao. Qui ne peut s'y opposer. Aussi, devons-nous garder de prendre des engagements avec des personnes ou autorités que l'Uemoa ne reconnaît pas ". De son avis, " la situation ne peut être facile pour M. Gbagbo et ses hommes malgré des soutiens locaux, parce que ce sont des risques que se braquer contre une institution aussi représentative que l'Uemoa ". Tout semble davantage compliqué pour Gbagbo et son "gouvernement".
M. Opong

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