La crise postélectorale que traverse la Côte d’Ivoire depuis les proclamations contradictoires des résultats par la commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel fait courir d’énormes risques aux populations civiles. Enlèvements, tortures et assassinats sont le lot caractéristique de cette situation dramatique.
A ce jour, la communauté burkinabé a enregistré au moins 9 morts. C’est dans cette ambiance délétère que nous assistons, avec stupéfaction, à des sorties hasardeuses de M. Kima Emile, président du Comité de Soutien aux Accords Politiques de Ouagadougou dans la presse. Ce dernier, usant de propos tendancieux, expose la communauté Cedeao en général et la communauté burkinabé en particulier dans cette crise. Après avoir interpellé avec outrecuidance le président du Faso sur son silence dans cette crise postélectorale dans la presse écrite, voilà que M. Kima récidive en invitant sur le plateau de la RTI la communauté burkinabé à se mobiliser pour soutenir la « légalité ». Face à ses dérives langagières, le collectif des burkinabè de Côte d’ivoire (CBC) voudrait rappeler à ce monsieur que le président du Faso n’est pas son camarade et qu’il lui doit respect et considération.
Le Président du Faso a géré la crise ivoirienne avec dextérité jusqu’à l’aboutissement de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 grâce aux accords politiques de Ouagadougou dont Monsieur Kima Emile s’est fait le chantre.
Aussi, aimerions-nous savoir de quelle « légalité » parle Monsieur Kima. La communauté burkinabé de Côte d’Ivoire, en dehors de quelques manipulateurs comme Kima Emile, ne s’intéresse à la vie politique ivoirienne qu’en tant qu’observatrice. Et se voir objet d’instrumentalisation comme le fait Monsieur Kima à tout bout de champ, est révoltant.
Le Collectif des Burkinabè de Côte d’Ivoire voudrait donc marquer son indignation et s’insurger contre ce comportement irresponsable dont le seul but est de jeter en pâture la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire. Le collectif tient Kima Emile pour responsable de toutes les conséquences qui pourraient en résulter.
S’il est vrai que l’on doit laisser la politique aux politiques comme le prétend M. Kima Emile, alors, la communauté burkinabé n’a rien à voir avec ce qui se passe. En conséquence, la communauté burkinabé résidant en Côte d’Ivoire ne saurait prendre part à une lutte qui n’est pas la sienne et qui vise à assouvir les aspirations d’un maître chanteur.
Fait à Abidjan le 27décembre 2010
Le Collectif des Burkinabè de Côte d’Ivoire
A ce jour, la communauté burkinabé a enregistré au moins 9 morts. C’est dans cette ambiance délétère que nous assistons, avec stupéfaction, à des sorties hasardeuses de M. Kima Emile, président du Comité de Soutien aux Accords Politiques de Ouagadougou dans la presse. Ce dernier, usant de propos tendancieux, expose la communauté Cedeao en général et la communauté burkinabé en particulier dans cette crise. Après avoir interpellé avec outrecuidance le président du Faso sur son silence dans cette crise postélectorale dans la presse écrite, voilà que M. Kima récidive en invitant sur le plateau de la RTI la communauté burkinabé à se mobiliser pour soutenir la « légalité ». Face à ses dérives langagières, le collectif des burkinabè de Côte d’ivoire (CBC) voudrait rappeler à ce monsieur que le président du Faso n’est pas son camarade et qu’il lui doit respect et considération.
Le Président du Faso a géré la crise ivoirienne avec dextérité jusqu’à l’aboutissement de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 grâce aux accords politiques de Ouagadougou dont Monsieur Kima Emile s’est fait le chantre.
Aussi, aimerions-nous savoir de quelle « légalité » parle Monsieur Kima. La communauté burkinabé de Côte d’Ivoire, en dehors de quelques manipulateurs comme Kima Emile, ne s’intéresse à la vie politique ivoirienne qu’en tant qu’observatrice. Et se voir objet d’instrumentalisation comme le fait Monsieur Kima à tout bout de champ, est révoltant.
Le Collectif des Burkinabè de Côte d’Ivoire voudrait donc marquer son indignation et s’insurger contre ce comportement irresponsable dont le seul but est de jeter en pâture la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire. Le collectif tient Kima Emile pour responsable de toutes les conséquences qui pourraient en résulter.
S’il est vrai que l’on doit laisser la politique aux politiques comme le prétend M. Kima Emile, alors, la communauté burkinabé n’a rien à voir avec ce qui se passe. En conséquence, la communauté burkinabé résidant en Côte d’Ivoire ne saurait prendre part à une lutte qui n’est pas la sienne et qui vise à assouvir les aspirations d’un maître chanteur.
Fait à Abidjan le 27décembre 2010
Le Collectif des Burkinabè de Côte d’Ivoire