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Société Publié le mardi 28 décembre 2010 | Le Mandat

Noël 2010 à Yamoussoukro : Engouement et allégresse dans les églises et temples, douleur et tristesse dans les foyers

Alors que tous les Ivoiriens ont espéré célébrer Noël 2010 en joie dans les églises et temples, dans les rues, dans les maquis et dans les foyers, parce que devant marquer la fin de la crise socio-politique, du fait de la tenue effective de l’élection présidentielle, annoncée comme la clé véritable de sortie de crise. C’est plutôt le contraire qui s’est présenté. Personne n’avait prévu que cette présidentielle allait être pour la Côte d’Ivoire, une occasion de chute plus brutale et lamentable.
Hélas, la Côte d’Ivoire vient de célébrer pour la onzième fois consécutive (depuis 1999), Noël dans la douleur nationale et dans les larmes ! Tous les espoirs sont perdus et ce pays, naguère havre de paix, de stabilité et de prospérité économique et sociale, commence à dégoûter l’Afrique et le monde. La Côte d’Ivoire fait honte et les Ivoiriens font pitié. Le ciel a cessé de leur sourire en voilant sa face de gros nuages noirs. Le sol ivoirien, sur lequel le sang humain a trop coulé et continue de couler, crie sa douleur. C’est cette Côte d’Ivoire de crise socio-politique de douleurs et de gémissements qui vient de célébrer Noël 2010. Les églises et temples de Yamoussoukro, pendant la nuit et le matin de Noël, ont accueilli des foules des grands moments. S’appuyant sur la parole de Dieu qui recommande que, « Aux jours d’espérance, soyez dans la joie. Aux jours d’épreuves, tenez bon et priez avec persévérance ». Les chrétiens de la Cité des Lacs ont pris d’assaut leurs différents lieux de prière.
Chants d’invocation, de louange et d’adoration ont retenti, des prières ont été élevées vers le Très Haut.
Dans leurs prêches, pasteurs et prêtres ont demandé aux fidèles de garder espoir. Car, même si Dieu est fâché avec nous, il accueillera favorablement les repentances et les prières ; parce que « sa colère ne dure pas toujours ».
Dans les foyers, l’ambiance n’était pas à la fête. Les tristes événements qui se succèdent ou qui se suivent, les manifestations et les répressions brutales et leur cortège de morts, de blessés et de disparitions ou enlèvements, sont tout simplement porteurs de désolation, d’angoisse et de peur.
La crise a affecté tous les secteurs d’activités et la misère se ressent à tous les niveaux.

La paupérisation gagne
en profondeur
Les commerçants dans leur ensemble, n’ont pu faire de bonnes affaires. Ainsi, si la fête de Noël 2010 a été célébrée dans l’engouement et dans l’allégresse dans les églises et temples de Yamoussoukro, les foyers, ont vécu quant à eux, dans la douleur et dans la tristesse.
Konan André

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