C’est un ouf de soulagement que les Ivoiriens et les Africains de la diaspora poussent en ce moment. La raison, ils se disent soulagés de la suspension du signal de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI- télé et radio) sur satellite. A l’intérieur du pays aussi, il est quasi difficile d’avoir les images de la télévision et de capter la radio nationale. Avec l’interruption des émissions de la RTI sur le satellite, ils sont nombreux les téléspectateurs et les auditeurs de la diaspora qui disent leur joie d’être désormais à l’abri de l’intoxication, de la manipulation et du mensonge diffusés, à longueur de journée, sur les antennes. Pour la majorité, c’est une épine qui vient d’être enlevée au pied de chacun. Car, depuis que Laurent Gbagbo a pris l’option de confisquer le pouvoir, il a actionné les dirigeants de la RTI. Et ce média d’Etat a été chargé de faire de la manipulation à outrance, diffuser des messages teintés de mensonge pour justifier le coup de force constitutionnel de Gbagbo. Ayant bien assimilé leur rôle, Brou Amessan, Directeur général dégommé de la RTI, sous le coup des sanctions de l’ONU, crée des plateaux animés par ses nouvelles recrues "ivoiritaires" dont Herman Aboa, Claude Franck About, Awa Ehoura… Leur mission : recevoir d’insolites spécialistes du Droit, triés sur les bords, pour défendre le coup d’Etat constitutionnel de Gbagbo. Et la télé joue bien son rôle, celui que "la radio mille collines", au Rwanda pendant le génocide, a eu à jouer.
A l’intérieur du pays où les images de la télé et les sons de la radio nationale, ne sont plus perçus convenablement, les populations ne cachent pas leur joie. Pour les uns, c’est la fin d’un outil de nuisance, quand les autres se disent heureux de ne plus voir et entendre les discours de haine des Bro Grébé et autre Blé Goudé. Ces nouveaux riches de a refondations qui ont fait fortune en jetant en pâture de jeunes Ivoiriens pour percevoir des ristournes auprès de Gbagbo. Mais, le hic dans tout cela, c’est que les Ivoiriens d’Abidjan et ses environs continuent de vivre encore le martyre avec la RTI. Les journaux télévisés, des capsules, des reportages mensongers faisant croire, encore, que Gbagbo est toujours président de la République. Alors que l’homme n’a plus les manettes des affaires de l’Etat. La preuve, Joseph Youssouffou Bamba remplace Alcide Djédjé à l’ONU; l’UEMOA et la BECEAO ne reconnaissent, désormais, que la signature du président élu, Alassane Ouattara, qui a fait bloquer un avion de l’Etat de Côte d’Ivoire hier à un aéroport franco- suisse de Bâle- Mulhouse.
La RTI est aujourd’hui méconnaissable, par la faute d’indécrottables militants du FPI arborant la toge de journalistes qui manipulent l’information et mentent aux Ivoiriens. Mais, comme toute chose a une fin, la fin du cauchemar des Ivoiriens ne saurait être très loin.
Jean Antoine Doudou
A l’intérieur du pays où les images de la télé et les sons de la radio nationale, ne sont plus perçus convenablement, les populations ne cachent pas leur joie. Pour les uns, c’est la fin d’un outil de nuisance, quand les autres se disent heureux de ne plus voir et entendre les discours de haine des Bro Grébé et autre Blé Goudé. Ces nouveaux riches de a refondations qui ont fait fortune en jetant en pâture de jeunes Ivoiriens pour percevoir des ristournes auprès de Gbagbo. Mais, le hic dans tout cela, c’est que les Ivoiriens d’Abidjan et ses environs continuent de vivre encore le martyre avec la RTI. Les journaux télévisés, des capsules, des reportages mensongers faisant croire, encore, que Gbagbo est toujours président de la République. Alors que l’homme n’a plus les manettes des affaires de l’Etat. La preuve, Joseph Youssouffou Bamba remplace Alcide Djédjé à l’ONU; l’UEMOA et la BECEAO ne reconnaissent, désormais, que la signature du président élu, Alassane Ouattara, qui a fait bloquer un avion de l’Etat de Côte d’Ivoire hier à un aéroport franco- suisse de Bâle- Mulhouse.
La RTI est aujourd’hui méconnaissable, par la faute d’indécrottables militants du FPI arborant la toge de journalistes qui manipulent l’information et mentent aux Ivoiriens. Mais, comme toute chose a une fin, la fin du cauchemar des Ivoiriens ne saurait être très loin.
Jean Antoine Doudou
