Dimanche 26 décembre dernier, le centre-ville de Montréal a servi de cadre à une grande marche de la diaspora ivoirienne du Canada qui a vu la participation de près 400 personnes.
Organisé, conjointement par le collectif des patriotes ivoiriens du Canada en partenariat avec la LMP (la majorité présidentielle) et la coalition des patriotes du Canada, cet évènement qui avait non seulement pour but de soutenir les institutions républicaines du pays, visait aussi à dénoncer l’immixtion outrageante et illégale de la France, des USA et de leurs valets, certains Chefs d’États de la CEDEAO dans les affaires politiques et législatives de la Côte d’ivoire.
Venus d’aussi loin que Calgary, Toronto, Québec et Ottawa, les manifestants ont crié leur ras-le-bol à l’incontinence verbale dont a fait preuve M. Sarkozy, ce Président français d’origine hongroise, qui se croit plus gaulliste que ses compatriotes dans le dossier relatif aux élections présidentielles ivoiriennes.
Outre les ivoiriens, on dénotait une grande solidarité de frères et sœurs de différentes nationalités. Originaires du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, du Congo, de la Centrafrique, d’Haïti, de France et du Canada, ils étaient tous présents aux côtés des ivoiriens pour témoigner de leur indignation face à l’ingérence du Président Américain, noir, Barack Obama dont l’élection avait suscité beaucoup d’espoir pour la démocratie et les libertés individuelles en Afrique, et ce malgré une température avoisinant les -25 °C.
Selon le Professeur Dossou «le cas de la Côte d’ivoire nous interpelle tous. Nous devons respecter les institutions ivoiriennes. Nous ne pouvons laisser prospérer ce genre de gangstérisme international. Si la Côte d’ivoire sombre c’est toute l’Afrique qui en subira les conséquences ». Et de renchérir Papa Seck N’Diaye du Sénégal, « mes compatriotes et moi sommes ici pour déplorer l’ingérence de notre Président Abdoulaye Wade dans les affaires internes de la Côte d’ivoire. Je ne pense pas qu’il soit un modèle de démocrate pour donner des leçons. Lui qui veut transformer la république sénégalaise en une monarchie pour permettre à son fils Karim de lui succéder. Nous sommes venus apporter notre soutien au peuple frère de la Côte d’ivoire en ces moments difficiles qu’il traverse ». Quant à Mr Isaac Soro ce jeune patriote qui vient d’obtenir le doctorat (Ph.D), en Génie Industriel de l’Université Laval de Québec, se dit indigné par tout ce qui se passe. «Nous sommes contre une action militaire mais plutôt pour une résolution pacifique de la crise dans notre pays. Jean Robert Gnépé, Arnauld Guédé, le grand frère Bernard Montouo et moi sommes venus de Québec pour soutenir la proposition du Président Gbagbo, d’ouvrir une enquête internationale en vue de trouver une solution définitive à l’impasse».
La grande marche qui a débuté à la place Ville Marie et s’est terminé devant le Consulat de France en passant par le Consulat américain, a démontré une jeunesse africaine unie prête à tous les sacrifices pour libérer l’Afrique du joug Colonial et de l’impérialisme occidental. Selon Mr J. Hilaire Yapi, l’un des responsable du collectif des ivoiriens du Canada, il est clair que l’indépendance économique de toute l’Afrique doit être l’apanache des africains. Il leur revient de décider qui doit présider à la destinée de leur pays respectif et non aux occidentaux d’imposer des dirigeants à leur solde.
Face à toute cette turbulence, le peuple ivoirien ne peut que s’en remettre au Dieu tout puissant qui nous dit dans le livre de Matthieu 11 ; 28-30 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »
Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa
Organisé, conjointement par le collectif des patriotes ivoiriens du Canada en partenariat avec la LMP (la majorité présidentielle) et la coalition des patriotes du Canada, cet évènement qui avait non seulement pour but de soutenir les institutions républicaines du pays, visait aussi à dénoncer l’immixtion outrageante et illégale de la France, des USA et de leurs valets, certains Chefs d’États de la CEDEAO dans les affaires politiques et législatives de la Côte d’ivoire.
Venus d’aussi loin que Calgary, Toronto, Québec et Ottawa, les manifestants ont crié leur ras-le-bol à l’incontinence verbale dont a fait preuve M. Sarkozy, ce Président français d’origine hongroise, qui se croit plus gaulliste que ses compatriotes dans le dossier relatif aux élections présidentielles ivoiriennes.
Outre les ivoiriens, on dénotait une grande solidarité de frères et sœurs de différentes nationalités. Originaires du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, du Congo, de la Centrafrique, d’Haïti, de France et du Canada, ils étaient tous présents aux côtés des ivoiriens pour témoigner de leur indignation face à l’ingérence du Président Américain, noir, Barack Obama dont l’élection avait suscité beaucoup d’espoir pour la démocratie et les libertés individuelles en Afrique, et ce malgré une température avoisinant les -25 °C.
Selon le Professeur Dossou «le cas de la Côte d’ivoire nous interpelle tous. Nous devons respecter les institutions ivoiriennes. Nous ne pouvons laisser prospérer ce genre de gangstérisme international. Si la Côte d’ivoire sombre c’est toute l’Afrique qui en subira les conséquences ». Et de renchérir Papa Seck N’Diaye du Sénégal, « mes compatriotes et moi sommes ici pour déplorer l’ingérence de notre Président Abdoulaye Wade dans les affaires internes de la Côte d’ivoire. Je ne pense pas qu’il soit un modèle de démocrate pour donner des leçons. Lui qui veut transformer la république sénégalaise en une monarchie pour permettre à son fils Karim de lui succéder. Nous sommes venus apporter notre soutien au peuple frère de la Côte d’ivoire en ces moments difficiles qu’il traverse ». Quant à Mr Isaac Soro ce jeune patriote qui vient d’obtenir le doctorat (Ph.D), en Génie Industriel de l’Université Laval de Québec, se dit indigné par tout ce qui se passe. «Nous sommes contre une action militaire mais plutôt pour une résolution pacifique de la crise dans notre pays. Jean Robert Gnépé, Arnauld Guédé, le grand frère Bernard Montouo et moi sommes venus de Québec pour soutenir la proposition du Président Gbagbo, d’ouvrir une enquête internationale en vue de trouver une solution définitive à l’impasse».
La grande marche qui a débuté à la place Ville Marie et s’est terminé devant le Consulat de France en passant par le Consulat américain, a démontré une jeunesse africaine unie prête à tous les sacrifices pour libérer l’Afrique du joug Colonial et de l’impérialisme occidental. Selon Mr J. Hilaire Yapi, l’un des responsable du collectif des ivoiriens du Canada, il est clair que l’indépendance économique de toute l’Afrique doit être l’apanache des africains. Il leur revient de décider qui doit présider à la destinée de leur pays respectif et non aux occidentaux d’imposer des dirigeants à leur solde.
Face à toute cette turbulence, le peuple ivoirien ne peut que s’en remettre au Dieu tout puissant qui nous dit dans le livre de Matthieu 11 ; 28-30 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »
Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa