PARIS - Le député socialiste Pierre Moscovici a estimé mardi que la France ne devait pas "être en première ligne" dans la crise en Côte d'Ivoire et que c'était "aux Africains de régler eux-mêmes cette affaire".
"La France ne doit pas être en première ligne dans cette affaire là, parce que nous ne sommes plus dans la Françafrique", a déclaré M. Moscovici sur RTL.
"Nous avons des intérêts en Côte d'Ivoire, des militaires, des ressortissants, nous n'avons pas forcément à mettre la pression au premier chef" pour résoudre la crise, a-t-il estimé.
"Je crois que c'est surtout aux Africains de régler eux-mêmes cette affaire", a-t-il souligné, en citant la mission de la Cédéao (communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) attendue mardi en Côte d'Ivoire.
"Je crois que c'est cette pression là qu'il faut laisser faire, et en même temps il ne faut pas accepter le langage de Laurent Gbagbo", qui "joue la tension et le pourrissement", a-t-il poursuivi.
Le président ivoirien proclamé "est un spécialiste de la provocation, de la tension", mais "je veux croire qu'une solution diplomatique est encore possible en Côte d'Ivoire", a déclaré M. Moscovici.
Interrogé sur l'information du Parisien selon laquelle le socialiste Roland Dumas et l'avocat Jacques Vergès étaient attendus à Abidjan pour défendre les positions de M. Gbagbo, le député du Doubs a ironisé sur les "deux jeunes gloires du barreau, tous deux octogénaires".
"Je le regrette profondément, comme je regrette qu'il se soit trouvé encore il y a peu de temps des socialistes pour soutenir Laurent Gbagbo", a-t-il dit, se référant notamment au député des Landes Henri Emmanuelli, qui n'a cessé de soutenir Gbagbo.
"Quant à Dumas je regrette qu'il prête son talent à ça", a-t-il répété.
"La France ne doit pas être en première ligne dans cette affaire là, parce que nous ne sommes plus dans la Françafrique", a déclaré M. Moscovici sur RTL.
"Nous avons des intérêts en Côte d'Ivoire, des militaires, des ressortissants, nous n'avons pas forcément à mettre la pression au premier chef" pour résoudre la crise, a-t-il estimé.
"Je crois que c'est surtout aux Africains de régler eux-mêmes cette affaire", a-t-il souligné, en citant la mission de la Cédéao (communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) attendue mardi en Côte d'Ivoire.
"Je crois que c'est cette pression là qu'il faut laisser faire, et en même temps il ne faut pas accepter le langage de Laurent Gbagbo", qui "joue la tension et le pourrissement", a-t-il poursuivi.
Le président ivoirien proclamé "est un spécialiste de la provocation, de la tension", mais "je veux croire qu'une solution diplomatique est encore possible en Côte d'Ivoire", a déclaré M. Moscovici.
Interrogé sur l'information du Parisien selon laquelle le socialiste Roland Dumas et l'avocat Jacques Vergès étaient attendus à Abidjan pour défendre les positions de M. Gbagbo, le député du Doubs a ironisé sur les "deux jeunes gloires du barreau, tous deux octogénaires".
"Je le regrette profondément, comme je regrette qu'il se soit trouvé encore il y a peu de temps des socialistes pour soutenir Laurent Gbagbo", a-t-il dit, se référant notamment au député des Landes Henri Emmanuelli, qui n'a cessé de soutenir Gbagbo.
"Quant à Dumas je regrette qu'il prête son talent à ça", a-t-il répété.