Trois chefs d`état ouest-africains ont conclu mardi à Abidjan un entretien crucial avec Laurent Gbagbo, destiné à le convaincre de quitter le pouvoir, ont constaté des journalistes de l`AFP.
Les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Koroma et capverdien Pedro Pires ont quitté le bâtiment de la présidence ivoirienne après 2h30 d`entretien.
"Tout s`est bien passé", a simplement déclaré M. Yayi devant la presse.
M. Gbagbo, souriant et apparemment décontracté, a raccompagné ses hôtes à la sortie du palais.
Les trois chefs d`Etat ouest-africains se sont rendus ensuite au quartier général de son rival Alassane Ouattara.
Les émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) étaient arrivés peu avant 14H00 (locales et GMT) dans des voitures séparées au palais du Plateau, quartier administratif d`Abidjan.
M. Gbagbo les attendait à la sortie de leurs véhicules et a donné l`accolade à chacun d`eux, avant de les faire entrer dans un salon de la présidence.
La Cédéao a envoyé ces trois dirigeants comme "dernier geste" pour obtenir le retrait de M. Gbagbo au profit de M. Ouattara, reconnu président par une immense partie de la communauté internationale.
L`organisation régionale a menacé le président sortant de recourir à la "force légitime" s`il ne cédait pas à cette injonction.
Après leur entretien avec M. Gbagbo, les émissaires se sont rendus sous escorte d`éléments de la mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci, au grand hôtel dans lequel M. Ouattara et son gouvernement sont retranchés, sous un blocus des forces loyales à leur adversaire.
Ils ont été accueillis devant l`entrée du "Golf hôtel" par M. Ouattara et son Premier ministre Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Les trois émissaires avaient rencontré auparavant Choï Young-jin, patron de l`Onuci (9.000 hommes), dans un autre grand hôtel de la capitale économique ivoirienne.
Les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Koroma et capverdien Pedro Pires ont quitté le bâtiment de la présidence ivoirienne après 2h30 d`entretien.
"Tout s`est bien passé", a simplement déclaré M. Yayi devant la presse.
M. Gbagbo, souriant et apparemment décontracté, a raccompagné ses hôtes à la sortie du palais.
Les trois chefs d`Etat ouest-africains se sont rendus ensuite au quartier général de son rival Alassane Ouattara.
Les émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) étaient arrivés peu avant 14H00 (locales et GMT) dans des voitures séparées au palais du Plateau, quartier administratif d`Abidjan.
M. Gbagbo les attendait à la sortie de leurs véhicules et a donné l`accolade à chacun d`eux, avant de les faire entrer dans un salon de la présidence.
La Cédéao a envoyé ces trois dirigeants comme "dernier geste" pour obtenir le retrait de M. Gbagbo au profit de M. Ouattara, reconnu président par une immense partie de la communauté internationale.
L`organisation régionale a menacé le président sortant de recourir à la "force légitime" s`il ne cédait pas à cette injonction.
Après leur entretien avec M. Gbagbo, les émissaires se sont rendus sous escorte d`éléments de la mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci, au grand hôtel dans lequel M. Ouattara et son gouvernement sont retranchés, sous un blocus des forces loyales à leur adversaire.
Ils ont été accueillis devant l`entrée du "Golf hôtel" par M. Ouattara et son Premier ministre Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Les trois émissaires avaient rencontré auparavant Choï Young-jin, patron de l`Onuci (9.000 hommes), dans un autre grand hôtel de la capitale économique ivoirienne.