L`appel à la grève du camp d`Alassane Ouattara pour pousser Laurent Gbagbo à céder la présidence ivoirienne a été mieux suivi mardi que la veille, et s`est traduit notamment à Abidjan par une forte réduction des transports collectifs, a constaté l`AFP.
Alors que lundi le mouvement avait tardé à avoir de l`écho, mardi jusqu`en début de soirée les mini-cars de transport collectif appelés "gbakas", très utilisés par les Abidjanais, étaient rarement visibles sur les principauxaxes. Les "gbakas" circulent essentiellement dans le nord d`Abidjan, très
peuplé, et ce secteur d`activité est largement dominé par les ressortissants du nord du pays ("dioula"), soutiens fervents de M. Ouattara.
A Adjamé (nord), de nombreux commerces étaient fermés, de grands carrefours habituellement grouillants de taxis étaient vides. Une foule de citadins marchaient le long de la route principale après leur journée de travail.
A Yopougon (ouest), fief de M. Gbagbo, des taxis circulaient, mais certains magasins avaient fermé leurs portes. Des groupes de jeunes tentaient parfois d`empêcher des taxis de prendre des clients ou les contraignaient à rebrousser chemin, a-t-on constaté.
Les transports collectifs étaient très rares à Abobo (nord), bastion de M. Ouattara, ont rapporté des habitants.
Les activités s`étaient déroulées à peu près normalement dans le quartier chic de Cocody (nord), mais le Plateau (centre, administration et affaires) n`a pas connu son affluence habituelle.
A San Pedro (ouest), le transport en commun était paralysé mais l`administration a fonctionné. Des commerces avaient fermé.
"Nous avons reçu des instructions fermes de nos patrons d`Abidjan. La grève est nationale et tous les chauffeurs de taxi de San Pedro ont respecté le mot d`ordre", a déclaré à l`AFP Moussa Touré, un responsable du Syndicat deschauffeurs de taxi de la ville, premier port d`exportation du cacao au monde.
Alors que lundi le mouvement avait tardé à avoir de l`écho, mardi jusqu`en début de soirée les mini-cars de transport collectif appelés "gbakas", très utilisés par les Abidjanais, étaient rarement visibles sur les principauxaxes. Les "gbakas" circulent essentiellement dans le nord d`Abidjan, très
peuplé, et ce secteur d`activité est largement dominé par les ressortissants du nord du pays ("dioula"), soutiens fervents de M. Ouattara.
A Adjamé (nord), de nombreux commerces étaient fermés, de grands carrefours habituellement grouillants de taxis étaient vides. Une foule de citadins marchaient le long de la route principale après leur journée de travail.
A Yopougon (ouest), fief de M. Gbagbo, des taxis circulaient, mais certains magasins avaient fermé leurs portes. Des groupes de jeunes tentaient parfois d`empêcher des taxis de prendre des clients ou les contraignaient à rebrousser chemin, a-t-on constaté.
Les transports collectifs étaient très rares à Abobo (nord), bastion de M. Ouattara, ont rapporté des habitants.
Les activités s`étaient déroulées à peu près normalement dans le quartier chic de Cocody (nord), mais le Plateau (centre, administration et affaires) n`a pas connu son affluence habituelle.
A San Pedro (ouest), le transport en commun était paralysé mais l`administration a fonctionné. Des commerces avaient fermé.
"Nous avons reçu des instructions fermes de nos patrons d`Abidjan. La grève est nationale et tous les chauffeurs de taxi de San Pedro ont respecté le mot d`ordre", a déclaré à l`AFP Moussa Touré, un responsable du Syndicat deschauffeurs de taxi de la ville, premier port d`exportation du cacao au monde.