L`appel à la grève générale lancé dimanche soir par le camp d`Alassane Ouattara pour pousser Laurent Gbagbo à céder la présidence ivoirienne, était bien suivi mercredi à Abidjan dans les quartiers pro-Ouattara, a constaté une journaliste de l`AFP.
Abobo (nord), bastion de M. Ouattara, était quasiment désert, en
particulier le long de la large Voie Express traversant la commune et longeant
la mairie devant laquelle stationnait un dispositif policier anti-émeutes.
Les commerces étaient fermés, mais quelques vendeurs proposaient leurs
marchandises sur des étals devant les magasins. La circulation était
quasi-inexistante, à l`exception de quelques bus et voitures particulières.
A Adjamé (nord), beaucoup de commerces étaient aussi fermés, les mini-bus
de transport collectif étaient à l`arrêt pour le troisième jour consécutif,
les taxis rares, poussant les habitants à faire de longs trajets à pied ou à
se bousculer pour trouver une place à bord de quelques taxis clandestins.
"Il n`y a pas des +gbakas+ (mini-bus), pas de taxis. Je suis obligée de
marcher, je n`ai pas le choix", se plaignait Rose, commerçante à Adjamé, en
route pour Yopougon (ouest).
"Moi, je peux prendre le bus, mais c`est trop compliqué, alors je préfère
marcher, et puis, c`est pour la bonne cause!", lançait Melville, un jeune
marquant un soutien discret à Alassane Ouattara.
A Koumassi (sud-est), les marchés fonctionnaient normalement, mais la
circulation était très fluide et les taxis en activité bien moins nombreux
qu`à l`habitude.
La situation était mitigée à Treichville (sud), entre activités normales
dans certaines zones et boutiques et banques fermées dans d`autres, sous
surveillance de militaires.
Les activités semblaient se dérouler à peu près normalement à Marcory
(sud-est) et au Plateau (centre-ville), où l`on ne notait toutefois pas
l`affluence habituelle.
Abobo (nord), bastion de M. Ouattara, était quasiment désert, en
particulier le long de la large Voie Express traversant la commune et longeant
la mairie devant laquelle stationnait un dispositif policier anti-émeutes.
Les commerces étaient fermés, mais quelques vendeurs proposaient leurs
marchandises sur des étals devant les magasins. La circulation était
quasi-inexistante, à l`exception de quelques bus et voitures particulières.
A Adjamé (nord), beaucoup de commerces étaient aussi fermés, les mini-bus
de transport collectif étaient à l`arrêt pour le troisième jour consécutif,
les taxis rares, poussant les habitants à faire de longs trajets à pied ou à
se bousculer pour trouver une place à bord de quelques taxis clandestins.
"Il n`y a pas des +gbakas+ (mini-bus), pas de taxis. Je suis obligée de
marcher, je n`ai pas le choix", se plaignait Rose, commerçante à Adjamé, en
route pour Yopougon (ouest).
"Moi, je peux prendre le bus, mais c`est trop compliqué, alors je préfère
marcher, et puis, c`est pour la bonne cause!", lançait Melville, un jeune
marquant un soutien discret à Alassane Ouattara.
A Koumassi (sud-est), les marchés fonctionnaient normalement, mais la
circulation était très fluide et les taxis en activité bien moins nombreux
qu`à l`habitude.
La situation était mitigée à Treichville (sud), entre activités normales
dans certaines zones et boutiques et banques fermées dans d`autres, sous
surveillance de militaires.
Les activités semblaient se dérouler à peu près normalement à Marcory
(sud-est) et au Plateau (centre-ville), où l`on ne notait toutefois pas
l`affluence habituelle.