La communauté internationale en dépit de son soutien à Ouattara réalise que ce dernier et ses bandes armées sont impliqués dans le trafic du diamant, le diamant du sang.
La crise armée qui a coupée le pays en deux depuis 2002 a fait de Guillaume Soro, Alassane Dramane Ouattara et de leurs rebelles de véritables milliardaires. Ce, à cause des nombreux vols et pillages organisés dans le sous-sol des différentes régions sous leur contrôle. Ces derniers viennent d’être épinglés par le Président du processus de Kimberley, M. Boaz Hirsch. Ils sont accusés d’exploités et exportés illégalement le diamant de toutes les zones sous leur contrôle. En effet, les Nations unies ont imposé en 2005, un embargo sur l’exportation du diamant en provenance de la Côte d’Ivoire pour éviter que ces diamants ne finance la rébellion. Malheureusement, le rapport produit par le Président Boaz Hirsch indique que, Guillaume Soro, Ouattara et ses rebelles ont contourné cette disposition. «Quand le pays était coupé en deux, les diamants bruts transitaient par les pays limitrophes pour ensuite être exportés dans d’autres destinations», indique le patron du processus de Kimberley. Qui, explique qu’il a constaté une augmentation des exportations de diamants des pays voisins proches du Nord et l’Ouest de la Côte d’Ivoire sous contrôle de la rébellion. Ces diamants de guerre qui permettent le financement de la rébellion selon le rapport produit par le Président de Boaz Hirsch ont été clandestinement exportés par le biais de faux certificats d’origine. Le régime international de certification, baptisé du nom de la ville d`Afrique du Sud où il a été lancé en 2000, est soutenu par l`Onu et rassemble 75 pays. Il a établi en 2003 un système de certification assorti d`une série de contrôles et de suivi des diamants, des mines aux ateliers de polissage. « Nous avons constaté une augmentation des exportations de diamants des pays voisins. Nous sommes entrés en contact avec eux et avons obtenu leur coopération ». Une "empreinte géologique", sorte de carte génétique de la pierre, est réalisée pour chaque pierre exportée de Sierra Leone ou du Liberia. "Nous pouvons ainsi les distinguer des "diamants de guerre" ivoiriens", explique-t-il. Il s`agit là d`une "tâche laborieuse, ennuyeuse" nécessitant l`intervention de géologues, d`experts pour aider les gouvernements, détaille Boaz Hirsch, qui a lancé cette année une "coopération stratégique" avec l`Organisation mondiale des douanes.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
La crise armée qui a coupée le pays en deux depuis 2002 a fait de Guillaume Soro, Alassane Dramane Ouattara et de leurs rebelles de véritables milliardaires. Ce, à cause des nombreux vols et pillages organisés dans le sous-sol des différentes régions sous leur contrôle. Ces derniers viennent d’être épinglés par le Président du processus de Kimberley, M. Boaz Hirsch. Ils sont accusés d’exploités et exportés illégalement le diamant de toutes les zones sous leur contrôle. En effet, les Nations unies ont imposé en 2005, un embargo sur l’exportation du diamant en provenance de la Côte d’Ivoire pour éviter que ces diamants ne finance la rébellion. Malheureusement, le rapport produit par le Président Boaz Hirsch indique que, Guillaume Soro, Ouattara et ses rebelles ont contourné cette disposition. «Quand le pays était coupé en deux, les diamants bruts transitaient par les pays limitrophes pour ensuite être exportés dans d’autres destinations», indique le patron du processus de Kimberley. Qui, explique qu’il a constaté une augmentation des exportations de diamants des pays voisins proches du Nord et l’Ouest de la Côte d’Ivoire sous contrôle de la rébellion. Ces diamants de guerre qui permettent le financement de la rébellion selon le rapport produit par le Président de Boaz Hirsch ont été clandestinement exportés par le biais de faux certificats d’origine. Le régime international de certification, baptisé du nom de la ville d`Afrique du Sud où il a été lancé en 2000, est soutenu par l`Onu et rassemble 75 pays. Il a établi en 2003 un système de certification assorti d`une série de contrôles et de suivi des diamants, des mines aux ateliers de polissage. « Nous avons constaté une augmentation des exportations de diamants des pays voisins. Nous sommes entrés en contact avec eux et avons obtenu leur coopération ». Une "empreinte géologique", sorte de carte génétique de la pierre, est réalisée pour chaque pierre exportée de Sierra Leone ou du Liberia. "Nous pouvons ainsi les distinguer des "diamants de guerre" ivoiriens", explique-t-il. Il s`agit là d`une "tâche laborieuse, ennuyeuse" nécessitant l`intervention de géologues, d`experts pour aider les gouvernements, détaille Boaz Hirsch, qui a lancé cette année une "coopération stratégique" avec l`Organisation mondiale des douanes.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr