Selon une information de l’Onu rendues publique le mardi 28 décembre 2010, 19 120 Ivoiriens ont fui leurs localités pour se réfugier au Liberia voisin. Ces départs massifs de ces populations vers des horizons espérés sûrs, sont la conséquence des exactions perpétrées sur elles par les rebelles d’Alassane qui tiennent ces zones. La Région des Montagnes (Man, Bangolo, Danané) est en proie aux exactions de ces hommes hors-la-loi. Les populations pro-Gbagbo ou soupçonnées d’avoir voté pour le camp de La majorité présidentielle sont contraintes à quitter leurs domiciles ou simplement agressées. Dans la localité comme Bangolo, la présence massive des rebelles armés, à tous les coins de rue, traumatise les populations. Même si là, les rebelles ne se sont pas attaqués aux habitants depuis leur retour dans la ville, le souvenir amer de leur occupation meurtrière en 2003 est suffisant pour que les gens se jettent en brousse ou prennent le chemin de l’exil. Car ayant été refoulés inamicalement de Duékoué, les rebelles devenus plus irascibles, pourraient changer de vision au détriment des innocents. Mais l’Onu prend soin de ne pas préciser que ces exodes ont commencé depuis que Yung Jin Choi, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies a déclaré Alassane Dramane Ouattara vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2010. Et que les rebelles se sont dit que la Côte d’Ivoire leur appartient désormais. Et là où Mme Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du Hcr (Haut commissariat pour les réfugiés), a fait de la manipulation sur l’idéologie des réfugiés, c’est lorsqu’elle dit : «La majorité des exilés sont des pro-Ouattara. Depuis quelques jours, il y a des pro-Gbagbo ». Mais comment la parole de cette autre Fatoumata peut-elle être crédible, si Danané d’où partent les réfugiés est sous le contrôle des rebelles de Ouattara ? Qui, à Danané, où ces rebelles menacent les pro-Gbagbo, peut inquiéter les pro-Ouattara au point de les faire partir à l’exil ? Cela ne peut être vrai, mais fait partie de la stratégie des systèmes des Nations unies de faire de la victime le bourreau. Dans la zone de Toulépleu, il n’y a pas une importante population partisane du chef de la rébellion ivoirienne (Alassane Dramane Ouattara) qui, si elle était inquiétée, pourrait franchir la frontière du Liberia. De même, les partisans du Président de la République Laurent Gbagbo, qui sont dans la joie de leur victoire, n’auraient pas de raison de fuir de chez eux dans cette région. L’Onu est donc dans sa logique de désinformation au profit d’une marionnette, Alassane Dramane Ouattara.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
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