La crise post-électorale était au centre de la rencontre d’hier, entre les cadres, les fils et filles de la région de Niakara installés à Abidjan et banlieue. Le ministre délégué chargé du Budget, Koné Katinan soutient qu’il était bon que tout le monde soit au même niveau d’information. Selon lui, la situation de crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire a été provoquée par les Ambassadeurs de France et des Etats-Unis et le Représentant des Nations unies. Les deux premiers ont kidnappé le Président de la Commission électorale indépendante, Yssouf Bakayoko. Avant de l’amener à lire des résultats hors délai dans le Quartier général d’Alassane Ouattara à l’Hôtel du Golf. «Sous la menace des militaires onusiens, Yssouf Bakayoko a lu des chiffres donnés et voulus par les comploteurs». La Commission électorale indépendante est forclose du moment qu’elle n’a pu donner les résultats provisoires dans les délais requis par la loi. En effet, elle avait trois jours pour le faire. En plus, ces chiffres ont été donnés hors des locaux de ladite commission. Et sans les autres membres. Ce qui est en inadéquation avec la loi». Quant au Représentant des Nations unies, Katinan Koné soutient que ce dernier a outrepassé ses prérogatives. Son rôle est de certifier les élections. Et non de valider les résultats des élections. «La validation des résultats de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est l’affaire du Conseil constitutionnel. Il faut dire que la Commission électorale indépendante est une structure administrative. Elle ne donne que des résultats provisoires». Explique-t-il. En indiquant que les nuages commencent à se dissiper. Les gens cherchent maintenant à comprendre. Selon lui, la fin de cette crise est une question de jour. Et que personne ne pourra enlever Laurent Gbagbo du pouvoir. Puisqu’il a la vérité avec lui.
Y. Gbané
Y. Gbané