Après les incidents qui ont eu lieu le mardi 28 décembre 2010 à Niangon, dans la commune de Yopougon, entre Onuci et populations, la commune d’Abobo a connu hier mercredi 29 décembre, ses premières échauffourées entre les mêmes forces et les populations abobolaises. Bilan: un blessé. Tout a commencé le matin d’hier. Lorsque les populations d’Abobo ont aperçu une colonne de véhicules de l’Onuci sur le boulevard menant à Abobo-Agripac. L’endroit où des éléments des Fds ont trouvé la mort, le 16 décembre 2010, après que des marcheurs leur aient tiré dessus. Lors de la marche du Rhdp dite pacifique. Alertés par les accrocs de Yopougon, les Abobolais qui n’entendent plus laisser les soldats onusiens entrer dans les quartiers d’Abobo, pour y «distribuer des armes blanches à certaines personnes proches de Ouattara», ont tout de suite dressé un barrage. Pour empêcher le convoi des hommes de Young Jin Choï, d’arriver à destination et procéder à ce qu’on leur a toujours reproché en Côte d’Ivoire. C’est alors que, pour forcer le passage, les soldats onusiens ont tiré des coups de feu en l’air. Ce qui a davantage provoqué la curiosité des populations d’Abobo-Agripac. Elles ont donc, elles aussi, érigé un barrage pour stopper les tireurs de l’onuci. Bloqués au carrefour Agripac, il a fallu l’intervention du CeCOS, pour les sortir des griffes des populations révoltées. Recommandant à leurs frères d’armes venus de l’hôtel Sebroko de rebrousser chemin, afin d’éviter toute complication. Après des discussions, les onusiens ont finalement décidé de suivre les conseils des hommes du Général Guai Bi Poin. Décidant de rebrousser chemin. Et c’est là que le drame va se produire. Selon des témoignages recueillis sur place, en provenance du carrefour Agripac, les éléments de Choï ont remarqué qu’une foule compacte s’est amassée au premier barrage qu’ils ont forcé. C’est alors qu’un des Casques bleus a tiré dans la foule. Après qu’il ait reçu de son chef (un soldat sénégalais), l’ordre de faire usage de son arme. Faisant ainsi quatre (4) blessés parmi les populationes civiles aux mains nues. Ces derniers ont été immédiatement transférés à l’hôpital militaire d’Abidjan (Hma). Affaire à suivre.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr