Une patrouille de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) a essuyé des tirs mercredi à Abidjan et a dû effectuer des tirs de sommation devant une foule hostile, a indiqué jeudi la mission.
"C`était une patrouille de routine qui allait à Abobo (quartier du nord d`Abidjan), qui a été bloquée par des barricades. La patrouille a levé les
barricades, a continué son chemin" mais "a été encerclée par une foule qui devenait de plus en plus nombreuse", a expliqué lors d`une conférence de
presse le porte-parole de l`Onuci, Hamadoun Touré.
Les Casques bleus "ont essuyé des tirs depuis un immeuble, et c`est alors qu`ils ont tiré en l`air, parce que la foule les empêchait d`avancer", a-t-il
poursuivi.
"Nous n`avons pas tiré sur la foule", a-t-il affirmé, ajoutant que les
Casques bleus "ont réussi à revenir à la base sains et saufs".
La télévision d`Etat RTI, contrôlée par le régime de Laurent Gbagbo, ainsi
que des journaux pro-Gbagbo ont affirmé que la patrouille avait tiré sur la
foule et blessé des civils.
Selon le chef de la division des droits de l`Homme de l`Onuci, Simon Munzu,
la mission a ouvert une enquête sur cet incident. "Nous n`avons pas de bilan,
les enquêtes sont toujours en cours", a-t-il dit à l`AFP.
Dans un communiqué, l`Onuci a dénoncé des "informations mensongères véhiculées le 29 décembre 2010 par la Radio Télévision Ivoirienne (RTI)" dans sa relation des évènements survenus à Abobo.
La mission onusienne "exprime son indignation devant les manoeuvres de la
RTI destinées à inciter une partie de la population à la haine pour l`empêcher
de se concentrer sur son travail au service du peuple ivoirien".
"L`Onuci rappelle qu`elle n`est en guerre contre personne" et "elle appelle
toutes les parties au calme, à la sagesse et à la sérénité pour une sortie de
crise définitive."
Mardi, un Casque bleu a été blessé à la machette et un véhicule incendié lors de l`attaque d`un convoi de l`Onuci par une foule dans le quartier abidjanais de Yopougon (ouest). L`ONU a dénoncé des "appels à la haine" de la RTI contre sa mission.
Laurent Gbagbo a exigé le départ de l`Onuci et de la force française Licorne qui la soutient, les accusant d`appuyer son rival Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale
"C`était une patrouille de routine qui allait à Abobo (quartier du nord d`Abidjan), qui a été bloquée par des barricades. La patrouille a levé les
barricades, a continué son chemin" mais "a été encerclée par une foule qui devenait de plus en plus nombreuse", a expliqué lors d`une conférence de
presse le porte-parole de l`Onuci, Hamadoun Touré.
Les Casques bleus "ont essuyé des tirs depuis un immeuble, et c`est alors qu`ils ont tiré en l`air, parce que la foule les empêchait d`avancer", a-t-il
poursuivi.
"Nous n`avons pas tiré sur la foule", a-t-il affirmé, ajoutant que les
Casques bleus "ont réussi à revenir à la base sains et saufs".
La télévision d`Etat RTI, contrôlée par le régime de Laurent Gbagbo, ainsi
que des journaux pro-Gbagbo ont affirmé que la patrouille avait tiré sur la
foule et blessé des civils.
Selon le chef de la division des droits de l`Homme de l`Onuci, Simon Munzu,
la mission a ouvert une enquête sur cet incident. "Nous n`avons pas de bilan,
les enquêtes sont toujours en cours", a-t-il dit à l`AFP.
Dans un communiqué, l`Onuci a dénoncé des "informations mensongères véhiculées le 29 décembre 2010 par la Radio Télévision Ivoirienne (RTI)" dans sa relation des évènements survenus à Abobo.
La mission onusienne "exprime son indignation devant les manoeuvres de la
RTI destinées à inciter une partie de la population à la haine pour l`empêcher
de se concentrer sur son travail au service du peuple ivoirien".
"L`Onuci rappelle qu`elle n`est en guerre contre personne" et "elle appelle
toutes les parties au calme, à la sagesse et à la sérénité pour une sortie de
crise définitive."
Mardi, un Casque bleu a été blessé à la machette et un véhicule incendié lors de l`attaque d`un convoi de l`Onuci par une foule dans le quartier abidjanais de Yopougon (ouest). L`ONU a dénoncé des "appels à la haine" de la RTI contre sa mission.
Laurent Gbagbo a exigé le départ de l`Onuci et de la force française Licorne qui la soutient, les accusant d`appuyer son rival Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale