L'opération "ville morte" lancée par le gouvernement d'Alassane Ouattara se poursuit. Après trois (03) jours, les activités sont toujours bloquées dans le district d'Abidjan. C'est le cas par exemple au Plateau où nous nous sommes rendus hier. Dans ce quartier, quelques personnes s'y sont rendues. Mais pas pour longtemps. La preuve, à 14 heures, nous n'avions trouvé aucun fonctionnaire dans les tours de la cité administrative. Ceux qui ont fait l'effort d'y être, ont quitté les bureaux très vite pour les gares de taxis, de wôrô-wôrô ou de bus. Ces véhicules malheureusement pour eux étaient pratiquement inexistants. Parce que concernés au premier chef par la grève. Comme solution, les usagers ont choisi de marcher pour rejoindre leurs domiciles respectifs. A Adjamé, la situation est plus que grave. Pour ne pas dire pire. Aucun gbaka n'a circulé. Les taxis aussi. Les populations qui ont pris le risque de sortir étaient obligées de marcher. Que dire des magasins ? La majorité a fermé. Soit pour respecter le mot d'ordre soit pour des raisons de sécurité. Dans la commune de Treichville, la paralysie est quasiment totale. Même si dans les marchés, les activités se déroulent toujours. A Koumassi, Marcory et dans les autres localités, le mouvement est également bien suivi. Et il le sera peut-être pour les jours à venir. Parce que les initiateurs sont plus que déterminés à atteindre leur objectif.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
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