Les Ivoiriens, dans leur majorité, viennent de s'exprimer librement au deuxième tour de l'élection présidentielle, portant leur choix sur le candidat du RHDP, le Dr Alassane Ouattara.
Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite, et sa tentative de confisquer le pouvoir, grâce à un conseil constitutionnel aux ordres, mettent en péril la cohésion sociale et la paix, principe cher au regretté Père-fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, le Président Félix Houphouét-Boigny ; ainsi que le désir du peuple de Côte d'Ivoire d'avoir fait le choix du développement par le changement. La présente « déclaration de Yamoussoukro » porte sur trois points :
1 - la caporalisation des médias d'Etat ;
2 - la violation des libertés publiques et individuelles ;
3 - les menaces portants sur la sécurité des biens et des personnes.
1 - La caporalisation des médias d'Etat
Les médias d'Etat sont devenus un outil de propagande et de désinformation à la solde de Laurent Gbagbo.
2 - la violation des libertés publiques et individuelles
Le recours à des mercenaires et à des miliciens, comme auxiliaires de la garde républicaine viole chaque Ivoirien dans ce qu'il a de plus intime : ses libertés individuelles et publiques.
3 - Les menaces portant sur la sécurité des biens et des personnes.
Certains éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) ont cessé d'être républicains, pour devenir la soldatesque de Laurent Gbagbo, commettant répressions, enlèvements nocturnes, et diverses exactions.
Tout ceci concourt à une atmosphère de grande insécurité généralisée.
Face à la gravité de la situation, et dans le but de revenir à un fonctionnement normal et démocratique des Institutions de la République, les populations de Yamoussoukro, ville natale du regretté Félix Houphouét-Boigny, apôtre de la paix et du dialogue, lancent un appel solennel à toute la Côte d'Ivoire, ainsi qu'à la communauté internationale :
- Nous estimons que seule la reconnaissance de la volonté populaire, clairement exprimée à travers son vote, est à même de mettre fin à cette crise au plus haut sommet de l'Etat.
- La liberté d'expression et l'équilibre de l'information sont des principes fondamentaux dans toute démocratie. Nous demandons donc à la RTI de les mettre en pratique, conformément à la déontologie qui régit cette profession. Au regard de la situation préoccupante de la sécurité dans notre pays, en l'absence d'une armée républicaine et intégrée, les populations de Yamoussoukro demandent :
- le maintien et le renforcement des forces onusiennes et de la Licorne.
- la recherche et la destruction de toutes les armes et caches d'armes non réglementaires ;
- le démantèlement des milices et le renvoi des mercenaires dans leur pays d'origine ;
- le départ de Laurent Gbagbo du palais présidentiel d'Abidjan.
Ivoiriennes et Ivoiriens, nous espérons que cet appel trouvera écho chez toutes celles et tous ceux qui sont épris de Paix, de justice et de liberté. Fermes dans leur foi en des lendemains meilleurs, en une Côte d'Ivoire unie, disciplinée et travailleuse, les populations de Yamoussoukro veulent que leur pays redevienne la « terre d'espérance et d'hospitalité » qu'elle a toujours été, « la patrie de la vraie fraternité »
Dieu sauve la Côte d'Ivoire !
Yamoussoukro, le 30 décembre 2010
Nanan Augustin Boigny-N'dri III
Chef du village de Yamoussoukro - Chef du canton des Akouès
Nanan Kouakou Goessé
Secrétaire général des Chefs allochtones et allogènes de Yamoussoukro
El hadj Lassina Touré
Doyen d'âge de Dioulakro à Yamoussoukro
Nb : Les chefs traditionnels étaient au nombre de trente trois réunis pour la circonstance.
Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite, et sa tentative de confisquer le pouvoir, grâce à un conseil constitutionnel aux ordres, mettent en péril la cohésion sociale et la paix, principe cher au regretté Père-fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, le Président Félix Houphouét-Boigny ; ainsi que le désir du peuple de Côte d'Ivoire d'avoir fait le choix du développement par le changement. La présente « déclaration de Yamoussoukro » porte sur trois points :
1 - la caporalisation des médias d'Etat ;
2 - la violation des libertés publiques et individuelles ;
3 - les menaces portants sur la sécurité des biens et des personnes.
1 - La caporalisation des médias d'Etat
Les médias d'Etat sont devenus un outil de propagande et de désinformation à la solde de Laurent Gbagbo.
2 - la violation des libertés publiques et individuelles
Le recours à des mercenaires et à des miliciens, comme auxiliaires de la garde républicaine viole chaque Ivoirien dans ce qu'il a de plus intime : ses libertés individuelles et publiques.
3 - Les menaces portant sur la sécurité des biens et des personnes.
Certains éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) ont cessé d'être républicains, pour devenir la soldatesque de Laurent Gbagbo, commettant répressions, enlèvements nocturnes, et diverses exactions.
Tout ceci concourt à une atmosphère de grande insécurité généralisée.
Face à la gravité de la situation, et dans le but de revenir à un fonctionnement normal et démocratique des Institutions de la République, les populations de Yamoussoukro, ville natale du regretté Félix Houphouét-Boigny, apôtre de la paix et du dialogue, lancent un appel solennel à toute la Côte d'Ivoire, ainsi qu'à la communauté internationale :
- Nous estimons que seule la reconnaissance de la volonté populaire, clairement exprimée à travers son vote, est à même de mettre fin à cette crise au plus haut sommet de l'Etat.
- La liberté d'expression et l'équilibre de l'information sont des principes fondamentaux dans toute démocratie. Nous demandons donc à la RTI de les mettre en pratique, conformément à la déontologie qui régit cette profession. Au regard de la situation préoccupante de la sécurité dans notre pays, en l'absence d'une armée républicaine et intégrée, les populations de Yamoussoukro demandent :
- le maintien et le renforcement des forces onusiennes et de la Licorne.
- la recherche et la destruction de toutes les armes et caches d'armes non réglementaires ;
- le démantèlement des milices et le renvoi des mercenaires dans leur pays d'origine ;
- le départ de Laurent Gbagbo du palais présidentiel d'Abidjan.
Ivoiriennes et Ivoiriens, nous espérons que cet appel trouvera écho chez toutes celles et tous ceux qui sont épris de Paix, de justice et de liberté. Fermes dans leur foi en des lendemains meilleurs, en une Côte d'Ivoire unie, disciplinée et travailleuse, les populations de Yamoussoukro veulent que leur pays redevienne la « terre d'espérance et d'hospitalité » qu'elle a toujours été, « la patrie de la vraie fraternité »
Dieu sauve la Côte d'Ivoire !
Yamoussoukro, le 30 décembre 2010
Nanan Augustin Boigny-N'dri III
Chef du village de Yamoussoukro - Chef du canton des Akouès
Nanan Kouakou Goessé
Secrétaire général des Chefs allochtones et allogènes de Yamoussoukro
El hadj Lassina Touré
Doyen d'âge de Dioulakro à Yamoussoukro
Nb : Les chefs traditionnels étaient au nombre de trente trois réunis pour la circonstance.