Marché fermé, transport inexistant. Hier la ville d’Adzopé n’a pas tourné comme d’habitude. Toutes les activités économiques ont cessé. Les populations de la ville, ont par ailleurs organisé une gigantesque marche qui les a conduits à l’ONUCI et à la préfecture de la ville. A l’ONUCI, une motion de soutien a été adressée aux Casques bleus pour le travail abattu sur le terrain, tout en lui demandant de faire mieux. Au préfet de la ville, les manifestants ont lu une motion dans laquelle, ils demandent le départ de Laurent Gbagbo, le vaincu de l’élection du 28 novembre dernier. Toute la journée, aucun véhicule n’est sorti de la ville. Le transport urbain était également inexistant. Un fait a été salué par les marcheurs. En effet, les forces de l’ordre exerçant à Adzopé ont fait preuve d’esprit républicain, encadrant les marcheurs. Contrairement à Abidjan, ils n’ont pas fait usage de gaz lacrymogène ou d’armes à feu pour disperser brutalement les marcheurs. Comme Adzopé, Dabou qui depuis le mardi a répondu au mot d’ordre du RHDP, a récidivé hier. Les transports et le commerce n’ont pas fonctionné. Les populations ont dit leur détermination a rester mobiliser jusqu’au départ de Laurent Gbagbo.
TL
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