L`attaque annoncée par les partisans de Laurent Gbagbo contre le quartier général de son rival Alassane Ouattara à Abidjan, protégé par les troupes onusiennes, pourrait "rallumer" la guerre
civile en Côte d`Ivoire, a averti jeudi le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon. "Une attaque contre le Golf Hôtel risque de provoquer des violences à grande échelle qui pourraient rallumer la guerre civile", a déclaré M. Ban, rappelant que la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire, l`Onuci, peut utiliser "tous les moyens nécessaires pour protéger son personnel ainsi que les fonctionnaires d`Etat et les autres civils présents dans l`hôtel". Le Golf, l`hôtel de luxe où est retranché depuis presque un mois Ouattara et son gouvernement dirigé par Guillaume Soro, également chef de
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), est soumis à un blocus routier des forces pro-Gbagbo et protégé par 800 casques bleus de l`Onuci et des membres des FN. C`est ce lieu symbolique qu`entend prendre après le 1er janvier Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, qui a appelé ses partisans à le "libérer à mains nues". L`arrivée à l`hôtel de milliers de partisans de Gbagbo où ils seraient confrontés aux blindés de l`Onuci est potentiellement explosive, d`autant que la mission de l`ONU est considérée par le camp Gbagbo comme alliée à M. Ouattara, reconnu président par la quasi-totalité de la communauté internationale. La mission onusienne a déjà subi récemment plusieurs incidents. Une de ses patrouilles a essuyé mercredi des tirs d`origine inconnue et a dû répliquer par des tirs de sommation devant une foule hostile.
Si la tension reste forte dans le pays, les exactions constatées depuis mi-décembre ont baissé d`intensité, selon Simon Munzu, directeur de la division des droits de l`homme de l`Onuci.
Il a précisé qu`au cours de la semaine écoulée il y avait eu six morts, trois disparitions, vingt enlèvements ou arrestations et onze blessés. Au total, on compte 179 morts depuis la mi-décembre (dont 173 du 16 au 21), pour la plupart partisans de M. Ouattara selon l`ONU. Des chiffres contestés par le gouvernement Gbagbo qui parle de 53 morts, dont 14 membres des forces qui lui sont loyales, depuis la présidentielle du 28 novembre.
civile en Côte d`Ivoire, a averti jeudi le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon. "Une attaque contre le Golf Hôtel risque de provoquer des violences à grande échelle qui pourraient rallumer la guerre civile", a déclaré M. Ban, rappelant que la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire, l`Onuci, peut utiliser "tous les moyens nécessaires pour protéger son personnel ainsi que les fonctionnaires d`Etat et les autres civils présents dans l`hôtel". Le Golf, l`hôtel de luxe où est retranché depuis presque un mois Ouattara et son gouvernement dirigé par Guillaume Soro, également chef de
l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), est soumis à un blocus routier des forces pro-Gbagbo et protégé par 800 casques bleus de l`Onuci et des membres des FN. C`est ce lieu symbolique qu`entend prendre après le 1er janvier Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, qui a appelé ses partisans à le "libérer à mains nues". L`arrivée à l`hôtel de milliers de partisans de Gbagbo où ils seraient confrontés aux blindés de l`Onuci est potentiellement explosive, d`autant que la mission de l`ONU est considérée par le camp Gbagbo comme alliée à M. Ouattara, reconnu président par la quasi-totalité de la communauté internationale. La mission onusienne a déjà subi récemment plusieurs incidents. Une de ses patrouilles a essuyé mercredi des tirs d`origine inconnue et a dû répliquer par des tirs de sommation devant une foule hostile.
Si la tension reste forte dans le pays, les exactions constatées depuis mi-décembre ont baissé d`intensité, selon Simon Munzu, directeur de la division des droits de l`homme de l`Onuci.
Il a précisé qu`au cours de la semaine écoulée il y avait eu six morts, trois disparitions, vingt enlèvements ou arrestations et onze blessés. Au total, on compte 179 morts depuis la mi-décembre (dont 173 du 16 au 21), pour la plupart partisans de M. Ouattara selon l`ONU. Des chiffres contestés par le gouvernement Gbagbo qui parle de 53 morts, dont 14 membres des forces qui lui sont loyales, depuis la présidentielle du 28 novembre.