Le Premier ministre kenyan Raila Odinga, médiateur de l`Union africaine (UA) dans la crise ivoirienne, est arrivé au Nigeria dimanche et a déclaré à l`AFP qu`il allait rencontrer le Président Goodluck Jonathan dans la soirée.
"Je suis le Premier ministre kenyan. Je suis arrivé à Abuja (la capitale fédérale) cet après-midi. Je vais rencontrer le président Jonathan ce soir", a-t-il dit dans une courte interview téléphonique.
"Je vais me rendre demain (lundi) à Abidjan pour rencontrer (Laurent) Gbagbo," a encore dit le Premier ministre kenyan.
"Nous n`avons aucun à priori. Nous voulons juste lui parler (à Laurent Gbagbo) et nous verrons ce qui se passera", a précisé M. Odinga en réponse à une question sur ses attentes lorsqu`il sera en Côte d`Ivoire.
"Cela dépend de la façon dont Gbagbo veut gérer la situation", a-t-il dit sans plus de détails.
Le président nigérian est président de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest), un regroupement de quinze pays d`Afrique de l`Ouest qui a menacé d`une intervention militaire pour faire partir Laurent Gbagbo si la médiation entreprise échoue.
L`avenir de la Côte d`Ivoire était suspendu dimanche à une nouvelle mission que doivent conduire lundi à Abidjan trois chefs d`Etat ouest-africains, accompagnés du Premier ministre kenyan, pour tenter de résoudre une crise qui a déjà fait près de 200 morts selon l`ONU.
Le Premier ministre kenyan, a pour sa part présenté sa visite comme "une mission de protection de la démocratie et de la voix du peuple en Côte d`Ivoire".
Il retrouvera lundi à Abidjan les chefs d`Etat Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert).
Mandatés par la Cédéao, les trois hommes étaient venus une première fois mardi pour rencontrer Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, les deux protagonistes de la grave crise née de la présidentielle du 28 novembre.
Gbagbo est resté au pouvoir après avoir été proclamé élu par le Conseil constitutionnel, mais la quasi-totalité de la communauté internationale reconnaît Ouattara comme président légitime, désigné vainqueur par la commission électorale.
Les chefs militaires ouest-africains lors d`une réunion la semaine passée à Abuja au Nigeria ont mis en place des place pour faire partir Gbagbo en cas d`échec des négociations, a déclaré un porte-parole du ministère nigérian de la Défense.
"Je suis le Premier ministre kenyan. Je suis arrivé à Abuja (la capitale fédérale) cet après-midi. Je vais rencontrer le président Jonathan ce soir", a-t-il dit dans une courte interview téléphonique.
"Je vais me rendre demain (lundi) à Abidjan pour rencontrer (Laurent) Gbagbo," a encore dit le Premier ministre kenyan.
"Nous n`avons aucun à priori. Nous voulons juste lui parler (à Laurent Gbagbo) et nous verrons ce qui se passera", a précisé M. Odinga en réponse à une question sur ses attentes lorsqu`il sera en Côte d`Ivoire.
"Cela dépend de la façon dont Gbagbo veut gérer la situation", a-t-il dit sans plus de détails.
Le président nigérian est président de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest), un regroupement de quinze pays d`Afrique de l`Ouest qui a menacé d`une intervention militaire pour faire partir Laurent Gbagbo si la médiation entreprise échoue.
L`avenir de la Côte d`Ivoire était suspendu dimanche à une nouvelle mission que doivent conduire lundi à Abidjan trois chefs d`Etat ouest-africains, accompagnés du Premier ministre kenyan, pour tenter de résoudre une crise qui a déjà fait près de 200 morts selon l`ONU.
Le Premier ministre kenyan, a pour sa part présenté sa visite comme "une mission de protection de la démocratie et de la voix du peuple en Côte d`Ivoire".
Il retrouvera lundi à Abidjan les chefs d`Etat Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert).
Mandatés par la Cédéao, les trois hommes étaient venus une première fois mardi pour rencontrer Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, les deux protagonistes de la grave crise née de la présidentielle du 28 novembre.
Gbagbo est resté au pouvoir après avoir été proclamé élu par le Conseil constitutionnel, mais la quasi-totalité de la communauté internationale reconnaît Ouattara comme président légitime, désigné vainqueur par la commission électorale.
Les chefs militaires ouest-africains lors d`une réunion la semaine passée à Abuja au Nigeria ont mis en place des place pour faire partir Gbagbo en cas d`échec des négociations, a déclaré un porte-parole du ministère nigérian de la Défense.