Le collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro a fait une importante déclaration lors d’un point de presse tenu dans les locaux des anciens combattants à Treichville, le jeudi 30 décembre 2010 à 10 h.
Nous, collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro, avons suivi avec intérêt et espérance le déroulement de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, élection censée mettre fin à la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis 2002, crise dont les effets collatéraux déteignent sur notre rendement depuis près d’une décennie. Malheureusement, force est de constater avec regret que la stabilité et la cohésion sociale tant recherchées par les Ivoiriens en général et les non Ivoiriens en particulier, demeurent encore contrariées. Il est bon de rappeler en toute bonne foi que certaines activités des ports d’Abidjan et San Pedro sont dominés par des non nationaux que nous sommes, notamment des Nigérians, des Togolais, des Béninois, des Ghanéens, des Libériens, des Burkinabè, des Nigériens, des Sénégalais etc.
Une grande première en Afrique.
Cette diversité fait la force et la grandeur de la Côte d’Ivoire, pays béni de Dieu. Le collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro appelle les Ivoiriens au calme et à l’apaisement.
Par ailleurs, nous interpellons les acteurs impliqués dans la résolution de cette crise sur la nécessité d’opérer, comme c’est toujours le cas en Côte d’Ivoire, pour le dialogue, et d’écarter toute solution militaire ou un recours à la force qui ne ferait qu’endeuiller des familles et continuer de faire couler le sang d’innocentes personnes, parmi lesquelles des Ivoiriens et des non nationaux que nous sommes. La Côte d’Ivoire est notre seconde patrie. Nous y vivons depuis des décennies et y sommes nés pour la plupart. Plusieurs familles, dans certains de nos pays d’origine, vivent de notre travail ici en Côte d’Ivoire. Alors comprenez nos préoccupations. L’implosion du tissu social en Côte d’Ivoire serait une catastrophe humanitaire.
Nous interpellons donc nos chefs d’Etat de même que ceux de la France et des Etats Unis d’aider la Côte d’Ivoire à résoudre ses problèmes de manière pacifique.
La France et les Etats-Unis ont demandé à leurs ressortissants de quitter momentanément la Côte d’Ivoire. Qu’en est-il de nous, ressortissants de la Cedeao qui faisons plus du tiers de la population ivoirienne ? Quel est notre sort ? Où irions-nous ?
Nous disons, nulle part ; car la Côte d’Ivoire est désormais notre patrie. Nous interpellons particulièrement nos chefs d’Etat de la Cedeao d’apprécier froidement les faits relevant de la crise post-électorale et d’agir en leur âme et conscience .Que Dieu sauve la Côte d’Ivoire ! Que Dieu sauve l’Afrique ! Bonne fête de fin d’année à toutes et à tous !
Fait à Abidjan, le jeudi 30 décembre 2010 par le collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro.
La responsable Mme Diana Odu
Nous, collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro, avons suivi avec intérêt et espérance le déroulement de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, élection censée mettre fin à la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis 2002, crise dont les effets collatéraux déteignent sur notre rendement depuis près d’une décennie. Malheureusement, force est de constater avec regret que la stabilité et la cohésion sociale tant recherchées par les Ivoiriens en général et les non Ivoiriens en particulier, demeurent encore contrariées. Il est bon de rappeler en toute bonne foi que certaines activités des ports d’Abidjan et San Pedro sont dominés par des non nationaux que nous sommes, notamment des Nigérians, des Togolais, des Béninois, des Ghanéens, des Libériens, des Burkinabè, des Nigériens, des Sénégalais etc.
Une grande première en Afrique.
Cette diversité fait la force et la grandeur de la Côte d’Ivoire, pays béni de Dieu. Le collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro appelle les Ivoiriens au calme et à l’apaisement.
Par ailleurs, nous interpellons les acteurs impliqués dans la résolution de cette crise sur la nécessité d’opérer, comme c’est toujours le cas en Côte d’Ivoire, pour le dialogue, et d’écarter toute solution militaire ou un recours à la force qui ne ferait qu’endeuiller des familles et continuer de faire couler le sang d’innocentes personnes, parmi lesquelles des Ivoiriens et des non nationaux que nous sommes. La Côte d’Ivoire est notre seconde patrie. Nous y vivons depuis des décennies et y sommes nés pour la plupart. Plusieurs familles, dans certains de nos pays d’origine, vivent de notre travail ici en Côte d’Ivoire. Alors comprenez nos préoccupations. L’implosion du tissu social en Côte d’Ivoire serait une catastrophe humanitaire.
Nous interpellons donc nos chefs d’Etat de même que ceux de la France et des Etats Unis d’aider la Côte d’Ivoire à résoudre ses problèmes de manière pacifique.
La France et les Etats-Unis ont demandé à leurs ressortissants de quitter momentanément la Côte d’Ivoire. Qu’en est-il de nous, ressortissants de la Cedeao qui faisons plus du tiers de la population ivoirienne ? Quel est notre sort ? Où irions-nous ?
Nous disons, nulle part ; car la Côte d’Ivoire est désormais notre patrie. Nous interpellons particulièrement nos chefs d’Etat de la Cedeao d’apprécier froidement les faits relevant de la crise post-électorale et d’agir en leur âme et conscience .Que Dieu sauve la Côte d’Ivoire ! Que Dieu sauve l’Afrique ! Bonne fête de fin d’année à toutes et à tous !
Fait à Abidjan, le jeudi 30 décembre 2010 par le collectif des opérateurs économiques non nationaux des ports d’Abidjan et de San Pedro.
La responsable Mme Diana Odu
