Les émissaires africains chargés de trouver une issue à la crise en Côte d`Ivoire ont rencontré lundi à Abidjan Laurent Gbagbo, avant un entretien avec son rival Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, a constaté un journaliste de l`AFP.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l`Union africaine, et les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert), mandatés par la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), se sont entretenus pendant environ deux heures avec M. Gbagbo au palais présidentiel.
"Nous allons revenir", a déclaré le président béninois devant la presse à la sortie, tandis qu`acquiescait M. Gbagbo, souriant. La rencontre a été "utile", a de son côté affirmé le Premier ministre kényan.
Les émissaires se sont ensuite directement rendus à l`Hôtel du Golf, qui sert de quartier général à Alassane Ouattara, où ils sont arrivés en fin d`après-midi pour un entretien avec lui, a constaté un journaliste de l`AFP.
La Cédéao a appelé ces dernières semaines M. Gbagbo à quitter le pouvoir et brandi la menace d`une intervention militaire, actuellement en préparation, s`il ne se pliait pas à cette injonction.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l`Union africaine, et les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert), mandatés par la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), se sont entretenus pendant environ deux heures avec M. Gbagbo au palais présidentiel.
"Nous allons revenir", a déclaré le président béninois devant la presse à la sortie, tandis qu`acquiescait M. Gbagbo, souriant. La rencontre a été "utile", a de son côté affirmé le Premier ministre kényan.
Les émissaires se sont ensuite directement rendus à l`Hôtel du Golf, qui sert de quartier général à Alassane Ouattara, où ils sont arrivés en fin d`après-midi pour un entretien avec lui, a constaté un journaliste de l`AFP.
La Cédéao a appelé ces dernières semaines M. Gbagbo à quitter le pouvoir et brandi la menace d`une intervention militaire, actuellement en préparation, s`il ne se pliait pas à cette injonction.