ABIDJAN - Alassane Ouattara, reconnu à l`extérieur comme président ivoirien, a déclaré lundi soir à Abidjan que pour lui "les discussions sont terminées" et a appelé son rival Laurent Gbagbo à "quitter le pouvoir", après un entretien avec quatre émissaires africains.
"Pour nous, les discussions sont terminées", a déclaré à la presse M. Ouattara, à l`issue de plus de deux heures de discussions avec les émissaires de l`Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Ces émissaires "vont retourner voir M. Gbagbo pour lui dire: 1) qu`il doit
reconnaître les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI)
certifiés (par l`ONU)", "2) reconnaître que je suis le président élu, le
président légitime de la Côte d`Ivoire, 3) qu`il doit quitter le pouvoir dans
les plus brefs délais", a-t-il ajouté.
M. Ouattara, retranché au "Golf hôtel" d`Abidjan avec son gouvernement, a
rejeté la mise en place d`un "comité d`évaluation" de la crise postélectorale,
proposée par son adversaire.
"Nous connaissons bien Gbagbo, c`est une stratégie pour pouvoir gagner du
temps et apporter des armes avec des mercenaires et miliciens pour tuer
d`honnêtes citoyens", a-t-il affirmé.
"Nous sommes contre toute possibilité de lui donner à nouveau du temps. Les
émissaires de la Cédéao et de l`UA nous ont bien compris", a ajouté M.
Ouattara, qui les a rencontrés en compagnie de son Premier ministre Guillaume
Soro.
Si M. Gbagbo ne quitte pas le pouvoir, "bien entendu la Cédéao utilisera
tous les moyens, y compris la force légitime, comme ils l`ont dit, pour que le
président élu que je suis puisse s`installer dans ses fonctions pleines et
entières" a-t-il ajouté, précisant que ce n`était pas à lui "de donner (un)
ultimatum", mais "à la Cédéao".
"Nous verrons la suite en fonction de la position de M. Gbagbo", a-t-il
dit. "Evidemment pour la paix, nous serions peut-être amenés à envisager
quelques possibilités, mais il faut qu`il reconnaisse le résultat du scrutin.
Qu`il quitte ses fonctions usurpées", a-t-il lancé, sans plus de précision.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l`UA, et les présidents
Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert),
mandatés par la Cédéao, ont eu dans la soirée un nouvel entretien d`environ
une heure avec Laurent Gbagbo au palais présidentiel, après une première
rencontre dans l`après-midi.
En prenant congé de M. Ouattara, M. Odinga avait déclaré: "Nous avons eu
une discussion très utile avec le président Ouattara et son équipe et nous
allons retourner rencontrer M. Gbagbo".
"Pour nous, les discussions sont terminées", a déclaré à la presse M. Ouattara, à l`issue de plus de deux heures de discussions avec les émissaires de l`Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Ces émissaires "vont retourner voir M. Gbagbo pour lui dire: 1) qu`il doit
reconnaître les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI)
certifiés (par l`ONU)", "2) reconnaître que je suis le président élu, le
président légitime de la Côte d`Ivoire, 3) qu`il doit quitter le pouvoir dans
les plus brefs délais", a-t-il ajouté.
M. Ouattara, retranché au "Golf hôtel" d`Abidjan avec son gouvernement, a
rejeté la mise en place d`un "comité d`évaluation" de la crise postélectorale,
proposée par son adversaire.
"Nous connaissons bien Gbagbo, c`est une stratégie pour pouvoir gagner du
temps et apporter des armes avec des mercenaires et miliciens pour tuer
d`honnêtes citoyens", a-t-il affirmé.
"Nous sommes contre toute possibilité de lui donner à nouveau du temps. Les
émissaires de la Cédéao et de l`UA nous ont bien compris", a ajouté M.
Ouattara, qui les a rencontrés en compagnie de son Premier ministre Guillaume
Soro.
Si M. Gbagbo ne quitte pas le pouvoir, "bien entendu la Cédéao utilisera
tous les moyens, y compris la force légitime, comme ils l`ont dit, pour que le
président élu que je suis puisse s`installer dans ses fonctions pleines et
entières" a-t-il ajouté, précisant que ce n`était pas à lui "de donner (un)
ultimatum", mais "à la Cédéao".
"Nous verrons la suite en fonction de la position de M. Gbagbo", a-t-il
dit. "Evidemment pour la paix, nous serions peut-être amenés à envisager
quelques possibilités, mais il faut qu`il reconnaisse le résultat du scrutin.
Qu`il quitte ses fonctions usurpées", a-t-il lancé, sans plus de précision.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l`UA, et les présidents
Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert),
mandatés par la Cédéao, ont eu dans la soirée un nouvel entretien d`environ
une heure avec Laurent Gbagbo au palais présidentiel, après une première
rencontre dans l`après-midi.
En prenant congé de M. Ouattara, M. Odinga avait déclaré: "Nous avons eu
une discussion très utile avec le président Ouattara et son équipe et nous
allons retourner rencontrer M. Gbagbo".