Il n`y a pas eu de miracle, hier, à Abidjan au terme du second round de discussion entre les émissaires de la Cedeao auquels s`est adjoint le Premier ministre kenyan, Raïla Odinga, et les acteurs de la crise post-électorale ivoirienne.
Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir en dépit de toutes les garanties qui ont été mises sur la table de négociation. La Côte d`Ivoire s`est installée hier dans la logique du pire.
Comme il avait d`ailleurs annoncé avant le retour des émissaires de la Cedeao à Abidjan, Laurent Gbagbo a campé sur ses certitudes. Il ne reconnait pas la victoire de M. Alassane Ouattara parce qu`il se considère comme le seul président élu et proclamé comme tel par le Conseil constitutionnel. Au demeurant, le candidat Lmp exige le recomptage des voix.
Mais apparemment, Raïla Odinga et les émissaires de la Cedeao n`ont pas voulu s`engouffrer dans cette voie. Ils auraient, en effet, réitéré à Gbagbo qu`ils étaient porteurs d`un message au nom de la Cedeao et de l`Union africaine, lequel en deux points essentiels:
Alassane Ouattara est le vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre et la Communauté internationale invite Laurent Gbagbo à lui céder les rênes du pouvoir.
Afin de rassurer le président sortant, les émissaires de la Cedeao et de l`Union africaine lui auraient présenté une palette de garanties sécuritaires, financières, voire politiques pour lui assurer une sortie de scène honorable.
L`objectif de la Cedeao étant de tout mettre en œuvre pour une transmission en douceur du pouvoir d`Etat. Malheureusement, Gbagbo n`a pas compris le sens d`une telle démarche puisqu`il ne serait même pas préoccupé de ces mesures d`accompagnement. Les envoyés de la Cedeao et de l`Ua ont donc déclaré avoir pris acte de la position de Gbagbo avant de prendre congé de ce dernier pour rallier l`hôtel du Golf, le Qg du président élu Alassane Ouattara. Pour le président de la République, la récréation a assez duré, il n`est plus question de suivre Gbagbo qui cherche à gagner du temps en exigeant un recomptage des voix. Le président Ouattara a argué que les "élections du 28 novembre ont été déjà certifiées par l`Onu et il n`existe pas une organisation ou institution internationale plus digne et plus crédible que l`Onu. Le président a également refusé de s`étendre sur les mesures et garanties proposées à Gbagbo. La seule condition pour analyser ou les étudier, c`est le départ du pouvoir de Gbagbo. Après avoir réitéré ses sincères remerciements à la Cedeao et à l`Union africaine pour leur implication dans la résolution de la crise post-électorale, le président de la République a demandé aux honorables membres de la delégation de ne plus perdre leur temps à venir raisonner un homme qui ne changera pas d`avis même si un éventuel recomptage des voix confirmerait sa défaite. Face à cette défiance vis-à-vis des deux organisations régionale et sous-régionale, face à cette arrogance à l`égard des honorables membres des délégations, Alassane Ouattara a plaidé pour que soit mise en œuvre la phase 2 du plan de la Cedeao relative à l`intervention militaire.
Il est bon de souligner que contrairement au passé, la rencontre entre les émissaires de la Cedeao, de l`Ua et le président Ouattara s`est déroulée à huis clos, elle n`était pas élargie. Or, lorsque c`est le cas, c`est qu`il y a des décisions qui sont arrêtées et qui ne seront forcément pas communiquées au grand public. En tout état de cause, Yayi Boni, Ernest Koroma, Pedro Pires et Raïla Odinga sont retournés hier soir à Abuja au Nigeria où ils doivent faire le point à Goodluck Jonathan. Le président en exercice de la Cedeao fera ce jour une déclaration sur la suite à donner à cette crise post-électorale en Côte d`Ivoire.
Akwaba Saint Clair.
Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir en dépit de toutes les garanties qui ont été mises sur la table de négociation. La Côte d`Ivoire s`est installée hier dans la logique du pire.
Comme il avait d`ailleurs annoncé avant le retour des émissaires de la Cedeao à Abidjan, Laurent Gbagbo a campé sur ses certitudes. Il ne reconnait pas la victoire de M. Alassane Ouattara parce qu`il se considère comme le seul président élu et proclamé comme tel par le Conseil constitutionnel. Au demeurant, le candidat Lmp exige le recomptage des voix.
Mais apparemment, Raïla Odinga et les émissaires de la Cedeao n`ont pas voulu s`engouffrer dans cette voie. Ils auraient, en effet, réitéré à Gbagbo qu`ils étaient porteurs d`un message au nom de la Cedeao et de l`Union africaine, lequel en deux points essentiels:
Alassane Ouattara est le vainqueur de l`élection présidentielle du 28 novembre et la Communauté internationale invite Laurent Gbagbo à lui céder les rênes du pouvoir.
Afin de rassurer le président sortant, les émissaires de la Cedeao et de l`Union africaine lui auraient présenté une palette de garanties sécuritaires, financières, voire politiques pour lui assurer une sortie de scène honorable.
L`objectif de la Cedeao étant de tout mettre en œuvre pour une transmission en douceur du pouvoir d`Etat. Malheureusement, Gbagbo n`a pas compris le sens d`une telle démarche puisqu`il ne serait même pas préoccupé de ces mesures d`accompagnement. Les envoyés de la Cedeao et de l`Ua ont donc déclaré avoir pris acte de la position de Gbagbo avant de prendre congé de ce dernier pour rallier l`hôtel du Golf, le Qg du président élu Alassane Ouattara. Pour le président de la République, la récréation a assez duré, il n`est plus question de suivre Gbagbo qui cherche à gagner du temps en exigeant un recomptage des voix. Le président Ouattara a argué que les "élections du 28 novembre ont été déjà certifiées par l`Onu et il n`existe pas une organisation ou institution internationale plus digne et plus crédible que l`Onu. Le président a également refusé de s`étendre sur les mesures et garanties proposées à Gbagbo. La seule condition pour analyser ou les étudier, c`est le départ du pouvoir de Gbagbo. Après avoir réitéré ses sincères remerciements à la Cedeao et à l`Union africaine pour leur implication dans la résolution de la crise post-électorale, le président de la République a demandé aux honorables membres de la delégation de ne plus perdre leur temps à venir raisonner un homme qui ne changera pas d`avis même si un éventuel recomptage des voix confirmerait sa défaite. Face à cette défiance vis-à-vis des deux organisations régionale et sous-régionale, face à cette arrogance à l`égard des honorables membres des délégations, Alassane Ouattara a plaidé pour que soit mise en œuvre la phase 2 du plan de la Cedeao relative à l`intervention militaire.
Il est bon de souligner que contrairement au passé, la rencontre entre les émissaires de la Cedeao, de l`Ua et le président Ouattara s`est déroulée à huis clos, elle n`était pas élargie. Or, lorsque c`est le cas, c`est qu`il y a des décisions qui sont arrêtées et qui ne seront forcément pas communiquées au grand public. En tout état de cause, Yayi Boni, Ernest Koroma, Pedro Pires et Raïla Odinga sont retournés hier soir à Abuja au Nigeria où ils doivent faire le point à Goodluck Jonathan. Le président en exercice de la Cedeao fera ce jour une déclaration sur la suite à donner à cette crise post-électorale en Côte d`Ivoire.
Akwaba Saint Clair.