Les Forces Nouvelles constatent que Messieurs Jacques Vergès et Roland Dumas, à peine arrivés en Côte d’Ivoire, jeudi 30 juillet 2010, font des déclarations tonitruantes, comme s’ils étaient en territoire conquis, se comportant comme des pieds nickelés ou des colons, pour venir faire la leçon aux ivoiriens.
Le premier cité, s’étonne d’une prétendue intervention « du gouvernement français dans une querelle électorale en Côte d’Ivoire, le temps de la colonisation et des juges de paix à compétence étendue est terminé » et il rajoute que la Cour Pénale Internationale n’est pas compétente pour se prononcer sur les violations dénoncées en Côte d’Ivoire, le pays n’étant pas signataire.
Quant au second, il prétend faire « la leçon à la communauté internationale qui se résumerait à quelques personnes qui se mêlent de tout ».
Les Forces nouvelles voudraient rappeler à ces « ténors du Barreau de Paris » quelques grands principes du droit dont ils semblent faire peu cas.
Il s’agit de la règle selon laquelle un accord international dûment ratifié, prime sur le droit national selon la Constitution Ivoirienne, et le principe en vertu duquel, toute convention légalement signée tient lieu de loi et doit être exécutée de bonne foi par toutes les parties signataires.
En effet, si la communauté internationale est intervenue dans la crise ivoirienne, c’est à la demande des autorités de ce pays, notamment de l’ancien chef de l’Etat, Laurent GBAGBO qui a librement signé l’Accord de Pretoria en 2005, relative à la certification des élections en Côte d’Ivoire, lequel, a été érigé en juillet 2007, au rang de résolution 1765/2007 du Conseil de sécurité des Nations Unies, puis ensuite transposé dans notre droit national à travers l’ordonnance N° 2008/133 du 14 avril 2008, portant ajustement du code électoral pour les élections générales de sortie de crise. C’est sur le fondement des accords précités, que la communauté internationale, par le truchement du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies est intervenue dans la crise ivoirienne, pour accompagner la Côte d’Ivoire dans toutes les étapes du processus électoral, afin de garantir une élection présidentielle juste, transparente et démocratique, jusqu’à la proclamation des résultats, qu’elle a certifiée.
Si la Côte d’Ivoire n’était pas allé demander l’aide de la communauté internationale en se liant comme elle l’a fait, cette communauté internationale n’aurait pas eu un droit d’ingérence dans la question électorale ivoirienne.
Les conventions légalement signées devant être exécutées de bonne foi, Monsieur Laurent GBAGBO, partie signataire de cesdits accords pour l’Etat de Côte d’Ivoire, dès la proclamation des résultats par la Commission Electorale Indépendante, aurait du reconnaître sa défaite et quitter le pouvoir d’Etat sans s’y accrocher de façon illégale comme il le fait.
Les Forces Nouvelles voudraient faire remarquer à ces grands avocats que sont Vergès et Dumas que les principes qu’ils observent et respectent chez eux, ils les foulent du pied quand ils arrivent en Afrique, comme s’il s’agissait d’une zone de non droit, au sein de laquelle, tout est permis.
Les Forces Nouvelles rappellent également que lorsque l’on veut assurer la défense d’un client, fut-il un ancien chef d’Etat finissant, cela suppose que l’on prenne le temps d’étudier le dossier dont on a la charge, sous peine d’avoir une vue partielle, et ce n’est pas à ces avocats chevronnés que nous allons apprendre le respect de ce principe de base ?
C’est vrai que ce sont des défenseurs de causes perdues, qui ne se battent que pour leurs intérêts financiers et ne doivent pas être pris au sérieux, pour autant, leurs âpretés au gain, les ont conduits à tenir des propos indignes de la corporation à laquelle ils appartiennent, en leur faisant perdre de vue que des milliers d’ivoiriens ont été tués par des miliciens et mercenaires à la solde de Monsieur Laurent GBAGBO, et qu’ils se rendent de ce fait, complices du génocide du peuple ivoirien.
Les Forces Nouvelles rappellent également que si la libre adhésion des pays à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avait pour objectif principal de favoriser l`intégration économique en vue de la constitution d`un marché interrégional, face à la montée des conflits régionaux, celle-ci s`est dotée en avril 1990 d`une force d`interposition, l`Ecomog.
Cette libre adhésion impliquant que les Etats membres se soumettent à toutes les décisions ou mesures prises par la CEDEAO, c’est dans ce cadre que l’Ecomog est intervenu au Liberia, puis en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et doit intervenir maintenant, en Côte d’Ivoire.
Les Forces Nouvelles tout en remerciant les peuples du monde et amis de la Côte d’ivoire pour le soutien qu’ils ne cessent de lui manifester depuis l’usurpation du pouvoir d’Etat par Monsieur Laurent GBAGBO, leur demandent d’éviter des interventions lapidaires, intempestives, virulentes qui attisent les germes de la division entre les ivoiriens sur un problème dont ils ne maîtrisent pas suffisamment les contours, et, s’en tenir strictement, aux décisions de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies, afin de sortir rapidement notre pays de cette impasse.
Les Forces Nouvelles notent qu’en définitive, Monsieur Laurent GBAGBO a sagement suivi leur conseil et pris deux avocats pour assurer sa défense devant la Cour Pénale Internationale devant laquelle lui et son clan seront traduits pour toutes les tueries odieuses dont ils se sont rendus coupables, puisque depuis le 18 avril 2003, la Côte d’Ivoire reconnaît que celle-ci est compétente pour tous les crimes commis sur son territoire.
Les Forces Nouvelles invitent le peuple souverain de Côte d’Ivoire, à rester mobilisé, à croire en la victoire du noble combat pour leur bonheur et pour le respect de leur volonté exprimée le 28 novembre 2010, en choisissant SEM Alassane OUATTARA, en qualité de Président de la République de notre pays.
Fait à Bouaké, le 31 décembre 2010
Pour les Forces nouvelles
La Porte parole
Me Affoussy BAMBA
Le premier cité, s’étonne d’une prétendue intervention « du gouvernement français dans une querelle électorale en Côte d’Ivoire, le temps de la colonisation et des juges de paix à compétence étendue est terminé » et il rajoute que la Cour Pénale Internationale n’est pas compétente pour se prononcer sur les violations dénoncées en Côte d’Ivoire, le pays n’étant pas signataire.
Quant au second, il prétend faire « la leçon à la communauté internationale qui se résumerait à quelques personnes qui se mêlent de tout ».
Les Forces nouvelles voudraient rappeler à ces « ténors du Barreau de Paris » quelques grands principes du droit dont ils semblent faire peu cas.
Il s’agit de la règle selon laquelle un accord international dûment ratifié, prime sur le droit national selon la Constitution Ivoirienne, et le principe en vertu duquel, toute convention légalement signée tient lieu de loi et doit être exécutée de bonne foi par toutes les parties signataires.
En effet, si la communauté internationale est intervenue dans la crise ivoirienne, c’est à la demande des autorités de ce pays, notamment de l’ancien chef de l’Etat, Laurent GBAGBO qui a librement signé l’Accord de Pretoria en 2005, relative à la certification des élections en Côte d’Ivoire, lequel, a été érigé en juillet 2007, au rang de résolution 1765/2007 du Conseil de sécurité des Nations Unies, puis ensuite transposé dans notre droit national à travers l’ordonnance N° 2008/133 du 14 avril 2008, portant ajustement du code électoral pour les élections générales de sortie de crise. C’est sur le fondement des accords précités, que la communauté internationale, par le truchement du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies est intervenue dans la crise ivoirienne, pour accompagner la Côte d’Ivoire dans toutes les étapes du processus électoral, afin de garantir une élection présidentielle juste, transparente et démocratique, jusqu’à la proclamation des résultats, qu’elle a certifiée.
Si la Côte d’Ivoire n’était pas allé demander l’aide de la communauté internationale en se liant comme elle l’a fait, cette communauté internationale n’aurait pas eu un droit d’ingérence dans la question électorale ivoirienne.
Les conventions légalement signées devant être exécutées de bonne foi, Monsieur Laurent GBAGBO, partie signataire de cesdits accords pour l’Etat de Côte d’Ivoire, dès la proclamation des résultats par la Commission Electorale Indépendante, aurait du reconnaître sa défaite et quitter le pouvoir d’Etat sans s’y accrocher de façon illégale comme il le fait.
Les Forces Nouvelles voudraient faire remarquer à ces grands avocats que sont Vergès et Dumas que les principes qu’ils observent et respectent chez eux, ils les foulent du pied quand ils arrivent en Afrique, comme s’il s’agissait d’une zone de non droit, au sein de laquelle, tout est permis.
Les Forces Nouvelles rappellent également que lorsque l’on veut assurer la défense d’un client, fut-il un ancien chef d’Etat finissant, cela suppose que l’on prenne le temps d’étudier le dossier dont on a la charge, sous peine d’avoir une vue partielle, et ce n’est pas à ces avocats chevronnés que nous allons apprendre le respect de ce principe de base ?
C’est vrai que ce sont des défenseurs de causes perdues, qui ne se battent que pour leurs intérêts financiers et ne doivent pas être pris au sérieux, pour autant, leurs âpretés au gain, les ont conduits à tenir des propos indignes de la corporation à laquelle ils appartiennent, en leur faisant perdre de vue que des milliers d’ivoiriens ont été tués par des miliciens et mercenaires à la solde de Monsieur Laurent GBAGBO, et qu’ils se rendent de ce fait, complices du génocide du peuple ivoirien.
Les Forces Nouvelles rappellent également que si la libre adhésion des pays à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avait pour objectif principal de favoriser l`intégration économique en vue de la constitution d`un marché interrégional, face à la montée des conflits régionaux, celle-ci s`est dotée en avril 1990 d`une force d`interposition, l`Ecomog.
Cette libre adhésion impliquant que les Etats membres se soumettent à toutes les décisions ou mesures prises par la CEDEAO, c’est dans ce cadre que l’Ecomog est intervenu au Liberia, puis en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et doit intervenir maintenant, en Côte d’Ivoire.
Les Forces Nouvelles tout en remerciant les peuples du monde et amis de la Côte d’ivoire pour le soutien qu’ils ne cessent de lui manifester depuis l’usurpation du pouvoir d’Etat par Monsieur Laurent GBAGBO, leur demandent d’éviter des interventions lapidaires, intempestives, virulentes qui attisent les germes de la division entre les ivoiriens sur un problème dont ils ne maîtrisent pas suffisamment les contours, et, s’en tenir strictement, aux décisions de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies, afin de sortir rapidement notre pays de cette impasse.
Les Forces Nouvelles notent qu’en définitive, Monsieur Laurent GBAGBO a sagement suivi leur conseil et pris deux avocats pour assurer sa défense devant la Cour Pénale Internationale devant laquelle lui et son clan seront traduits pour toutes les tueries odieuses dont ils se sont rendus coupables, puisque depuis le 18 avril 2003, la Côte d’Ivoire reconnaît que celle-ci est compétente pour tous les crimes commis sur son territoire.
Les Forces Nouvelles invitent le peuple souverain de Côte d’Ivoire, à rester mobilisé, à croire en la victoire du noble combat pour leur bonheur et pour le respect de leur volonté exprimée le 28 novembre 2010, en choisissant SEM Alassane OUATTARA, en qualité de Président de la République de notre pays.
Fait à Bouaké, le 31 décembre 2010
Pour les Forces nouvelles
La Porte parole
Me Affoussy BAMBA