Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", fervents partisans de Laurent Gbagbo, a appelé mardi à la poursuite du "dialogue" en Côte d`Ivoire, refusant de parler d`échec, au lendemain d`une nouvelle médiation africaine qui n`est pas parvenue à résoudre la crise.
"On ne peut pas dire que les discussions n`ont rien donné puisqu`elles
continuent. Une crise comme celle-là ne se règle pas en deux-trois jours de
négociations. Evitons les conclusions hâtives", a déclaré Charles Blé Goudé,
interrogé par la chaîne d`information française France 24.
Pour sa part, le président nigérian Goodluck Jonathan, président en
exercice de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao),
a évoqué mardi une "impasse" après avoir rencontré à Abuja les émissaires de
cette organisation et de l`Union africaine (UA).
Il a précisé que le dialogue se poursuivait mais que l`alternative pour
Laurent Gbagbo restait la même: céder la présidence à M. Ouattara, reconnu par
la communauté internationale, ou risquer d`être délogé par une force militaire
ouest-africaine.
"Autant discuter dès maintenant, au lieu de mettre des vies en danger
(...). Nous ne redoutons rien du tout, mais nous pensons qu`il faut le
dialogue", a répondu Charles Blé Goudé.
Le "général de la rue", comme il est surnommé à Abidjan pour sa capacité à
mobiliser les foules, n`a pas renouvelé son appel à "libérer à mains nues" le
Golf Hôtel d`Abidjan, qui sert de quartier général au camp d`Alassane
Ouattara, appel qu`il avait suspendu dimanche.
"Depuis quelques jours, des voix se sont élevées et la sagesse a gagné tout
le monde. Tout le monde parle aujourd`hui de négociation, de dialogue, moi je
continue ma mobilisation, je la reprends dès cet après-midi, je mobilise et je
regarde vers le Golf Hôtel", a-t-il indiqué, entretenant une certaine
ambiguïté.
L`impasse actuelle pourrait replonger le pays dans les violences, alors que
179 personnes ont déjà été tuées depuis mi-décembre selon l`ONU, qui a pointé
la responsabilité des forces pro-Gbagbo. Ces violences ont fait 53 morts
depuis fin novembre, dont 14 membres des forces de l`ordre loyales à M.
Gbagbo, selon le dernier bilan de son camp.
"On ne peut pas dire que les discussions n`ont rien donné puisqu`elles
continuent. Une crise comme celle-là ne se règle pas en deux-trois jours de
négociations. Evitons les conclusions hâtives", a déclaré Charles Blé Goudé,
interrogé par la chaîne d`information française France 24.
Pour sa part, le président nigérian Goodluck Jonathan, président en
exercice de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao),
a évoqué mardi une "impasse" après avoir rencontré à Abuja les émissaires de
cette organisation et de l`Union africaine (UA).
Il a précisé que le dialogue se poursuivait mais que l`alternative pour
Laurent Gbagbo restait la même: céder la présidence à M. Ouattara, reconnu par
la communauté internationale, ou risquer d`être délogé par une force militaire
ouest-africaine.
"Autant discuter dès maintenant, au lieu de mettre des vies en danger
(...). Nous ne redoutons rien du tout, mais nous pensons qu`il faut le
dialogue", a répondu Charles Blé Goudé.
Le "général de la rue", comme il est surnommé à Abidjan pour sa capacité à
mobiliser les foules, n`a pas renouvelé son appel à "libérer à mains nues" le
Golf Hôtel d`Abidjan, qui sert de quartier général au camp d`Alassane
Ouattara, appel qu`il avait suspendu dimanche.
"Depuis quelques jours, des voix se sont élevées et la sagesse a gagné tout
le monde. Tout le monde parle aujourd`hui de négociation, de dialogue, moi je
continue ma mobilisation, je la reprends dès cet après-midi, je mobilise et je
regarde vers le Golf Hôtel", a-t-il indiqué, entretenant une certaine
ambiguïté.
L`impasse actuelle pourrait replonger le pays dans les violences, alors que
179 personnes ont déjà été tuées depuis mi-décembre selon l`ONU, qui a pointé
la responsabilité des forces pro-Gbagbo. Ces violences ont fait 53 morts
depuis fin novembre, dont 14 membres des forces de l`ordre loyales à M.
Gbagbo, selon le dernier bilan de son camp.