Pour des raisons évidentes, Alassane Dramane Ouattara et ses amis étaient bien dans tous leurs états après le départ, dans la nuit du lundi, des émissaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Hier encore, ils ne semblaient plus tellement sûrs d’eux. A tel point qu’ils appelaient de tous leurs vœux une intervention militaire pour faire partir le président élu, Laurent Gbagbo, du pouvoir.
A la vérité, Alassane Dramane Ouattara et ses amis n’acceptent pas que le Premier ministre kenyan Raila Odinga, envoyé par l’Union africaine (UA) et qui accompagnait, lundi à Abidjan, les présidents béninois Yayi Boni, sierra léonais Ernest Koroma et cap verdien Pedro Pires, évoque des progrès et une possibilité de rencontre Gbagbo-Ouattara. Pour le camp Ouattara, cela voudrait dire que Alassane Dramane Ouattara accepte la mise en place du Comité d’évaluation du processus électoral proposé par Laurent Gbagbo pour faire éclater la vérité.
Cette montée d’adrénaline chez Ouattara s’explique aisément. Pour plusieurs raisons évidentes, il ne voudra de la mise en place du Comité d’évaluation du processus électoral. Alassane Dramane Ouattara a, en fait, peur que la communauté internationale dont il est le chouchou, découvre qu’il est en réalité un vil tricheur. Cette communauté dite internationale pourrait ainsi découvrir que le candidat Alassane Ouattara a signé, avant le second tour, un document avec son adversaire engageant les deux hommes à accepter les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei) pour les résultats provisoires et le Conseil constitutionnel pour les résultats définitifs. Elle pourrait aussi découvrir que dans les zones Centre, Nord et Ouest occupées par une rébellion armée à la solde d’Alassane Dramane Ouattara, il y a eu des fraudes massives avec plus de votants dans les bureaux de vote que d’inscrits sur la liste électorale définitive. La communauté internationale pourra également s’apercevoir qu’à la prison civile de Séguéla, par exemple, 81 personnes d’astreinte (en mission) ont voté dans un bureau de vote sans un seul justificatif. Dans la plupart des cas, les personnes d’astreinte doivent être entre 10 et 18 personnes par bureau de vote. Alassane Ouattara pourra difficilement expliquer comment la Cei, qui le déclare vainqueur, a pu valider ( ?) des résultats de certains bureaux de vote où le candidat Laurent Gbagbo avait des représentants et où il n’a eu aucune voix pour lui. Il sera difficile à Ouattara et à ses hommes de dire pourquoi des procès verbaux dûment signés par des présidents de bureaux de vote dans les zones Cno, ne comportent aucune signature des représentants du candidat Gbagbo alors leurs résultats ont été pris en compte par la Cei. Et il sera aussi difficile à Ouattara d’expliquer pourquoi quand les représentants du candidat Gbagbo ont eu à signer des procès-verbaux, leurs signatures sont généralement différentes de celles couchées sur les fiches de pointage.
Ce sont toutes ces anomalies qui effraient Alassane Dramane Ouattara à accepter le dialogue direct entre lui et le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, en dehors du fait que la quasi-totalité des représentants du candidat Laurent Gbagbo ont été chassés des bureaux de vote dans les zones Cno. L’homme a une peur bleue que la vérité sur ses fraudes massives au second tour de l’élection présidentielle éclate au grand jour.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
A la vérité, Alassane Dramane Ouattara et ses amis n’acceptent pas que le Premier ministre kenyan Raila Odinga, envoyé par l’Union africaine (UA) et qui accompagnait, lundi à Abidjan, les présidents béninois Yayi Boni, sierra léonais Ernest Koroma et cap verdien Pedro Pires, évoque des progrès et une possibilité de rencontre Gbagbo-Ouattara. Pour le camp Ouattara, cela voudrait dire que Alassane Dramane Ouattara accepte la mise en place du Comité d’évaluation du processus électoral proposé par Laurent Gbagbo pour faire éclater la vérité.
Cette montée d’adrénaline chez Ouattara s’explique aisément. Pour plusieurs raisons évidentes, il ne voudra de la mise en place du Comité d’évaluation du processus électoral. Alassane Dramane Ouattara a, en fait, peur que la communauté internationale dont il est le chouchou, découvre qu’il est en réalité un vil tricheur. Cette communauté dite internationale pourrait ainsi découvrir que le candidat Alassane Ouattara a signé, avant le second tour, un document avec son adversaire engageant les deux hommes à accepter les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei) pour les résultats provisoires et le Conseil constitutionnel pour les résultats définitifs. Elle pourrait aussi découvrir que dans les zones Centre, Nord et Ouest occupées par une rébellion armée à la solde d’Alassane Dramane Ouattara, il y a eu des fraudes massives avec plus de votants dans les bureaux de vote que d’inscrits sur la liste électorale définitive. La communauté internationale pourra également s’apercevoir qu’à la prison civile de Séguéla, par exemple, 81 personnes d’astreinte (en mission) ont voté dans un bureau de vote sans un seul justificatif. Dans la plupart des cas, les personnes d’astreinte doivent être entre 10 et 18 personnes par bureau de vote. Alassane Ouattara pourra difficilement expliquer comment la Cei, qui le déclare vainqueur, a pu valider ( ?) des résultats de certains bureaux de vote où le candidat Laurent Gbagbo avait des représentants et où il n’a eu aucune voix pour lui. Il sera difficile à Ouattara et à ses hommes de dire pourquoi des procès verbaux dûment signés par des présidents de bureaux de vote dans les zones Cno, ne comportent aucune signature des représentants du candidat Gbagbo alors leurs résultats ont été pris en compte par la Cei. Et il sera aussi difficile à Ouattara d’expliquer pourquoi quand les représentants du candidat Gbagbo ont eu à signer des procès-verbaux, leurs signatures sont généralement différentes de celles couchées sur les fiches de pointage.
Ce sont toutes ces anomalies qui effraient Alassane Dramane Ouattara à accepter le dialogue direct entre lui et le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, en dehors du fait que la quasi-totalité des représentants du candidat Laurent Gbagbo ont été chassés des bureaux de vote dans les zones Cno. L’homme a une peur bleue que la vérité sur ses fraudes massives au second tour de l’élection présidentielle éclate au grand jour.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr