Le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo bénéficiera d`une "amnistie" s`il quitte le pouvoir pacifiquement, a assuré mercredi à Nairobi le médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne,
le Premier ministre kényan Raila Odinga.
"Il y aura une amnistie pour lui dans le sens où il ne sera pas poursuivi ou persécuté", a déclaré M. Odinga à la presse, à son retour d`une mission de deux jours à Abidjan.
"Et dans le cas où il déciderait de rester dans le pays, il serait autorisé à vaquer à ses occupations normalement", a ajouté M. Odinga.
Envoyé par l`UA, le Premier ministre kényan s`est rendu en début de semaine à Abidjan, en compagnie de trois chefs d`Etats mandatés par la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao): Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert).
A l`issue de la présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara a été reconnu comme chef de l`Etat légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Le président sortant Laurent Gbagbo refuse depuis de quitter le pouvoir, s`estimant le vainqueur légitime de l`élection. Il est sous la menace d`une opération militaire, actuellement en préparation au niveau de la Cédéao.
le Premier ministre kényan Raila Odinga.
"Il y aura une amnistie pour lui dans le sens où il ne sera pas poursuivi ou persécuté", a déclaré M. Odinga à la presse, à son retour d`une mission de deux jours à Abidjan.
"Et dans le cas où il déciderait de rester dans le pays, il serait autorisé à vaquer à ses occupations normalement", a ajouté M. Odinga.
Envoyé par l`UA, le Premier ministre kényan s`est rendu en début de semaine à Abidjan, en compagnie de trois chefs d`Etats mandatés par la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao): Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert).
A l`issue de la présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara a été reconnu comme chef de l`Etat légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Le président sortant Laurent Gbagbo refuse depuis de quitter le pouvoir, s`estimant le vainqueur légitime de l`élection. Il est sous la menace d`une opération militaire, actuellement en préparation au niveau de la Cédéao.