ABIDJAN - Le blocus du QG d`Alassane Ouattara à Abidjan "sera levé" si les ex-rebelles qui s`y trouvent vont à Bouaké (centre), fief de l`ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN), a déclaré mercredi Alcide Djédjé, ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo.
"Il suffit que les soldats des FN aillent à Bouaké, ce blocus sera levé", a
déclaré M. Djédjé lors d`une conférence de presse à Abidjan.
Selon lui, M. Gbagbo "n`a pas dit" aux émissaires africains venus le voir à
Abidjan "qu`il levait le blocus du Golf Hôtel (QG de Ouattara), il a dit qu`il
était prêt à étudier les conditions de levée du blocus".
"L`armée ivoirienne estime qu`on ne peut pas tolérer qu`il y ait 300
soldats lourdement armés de l`ex-rébellion dans cet hôtel. Cela constitue une
menace, y compris même pour le président Gbagbo dont la résidence se trouve à
cinq minutes en bateau", a ajouté M. Djédjé.
La sécurité de l`hôtel est assurée par des éléments des FN ainsi que par
800 Casques bleus. Des barrages des Forces de défense et de sécurité (FDS)
loyales à Laurent Gbagbo en bloquent l`accès routier depuis trois semaines et
étaient toujours en place mercredi, a constaté l`AFP.
"Le blocus est fait pour des raisons sécuritaires. les FDS défendent tout
le périmètre du Golf hôtel et des quartiers environnants", a affirmé M.
Djédjé, ajoutant qu`il "n`est pas fait pour que les gens soient en prison",
mais pour "assurer la sécurité des Ivoiriens, des missions diplomatiques".
Les émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest
(Cédéao) et de l`Union africaine (UA) venus lundi à Abidjan rencontrer Laurent
Gbagbo et son rival Alassame Ouattara, avaient indiqué que M. Gbagbo acceptait
de lever "immédiatemment" le blocus routier autour du Golf Hôtel.
Concernant une déclaration d`un des émissaires africains, Raila Odinga,
Premier ministre kenyan, selon laquelle "l`amnistie" serait offerte à M.
Gbagbo s`il quittait le pouvoir, M. Djédjé a affirmé que lors des entretiens
de lundi, "il n`a pas été question d`amnistie. Il faut que cela soit clair".
A une offre d`exil possible aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie de M.
Gbagbo a répondu: "Le président Gbagbo n`a pas besoin d`aller à Washington, il
est bien là où il est, il restera là où il est".
M. Djédjé a en outre affirmé que les émissaires africains ont, lors de
leurs entretiens avec M. Gbagbo, "exclu d`emblée l`option d`une intervention
militaire et opté pour un dénouement pacifique du conflit par l`instauration
d`un dialogue direct" entre MM. Gbagbo et Ouattara.
Au lendemain de cette rencontre, la Cédéao a pourtant réitéré mardi sa
maenace d`intervention militaire pour faire partir Laurent Gbagbo s`il
n`acceptait pas de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu président par
la communauté internationale.
"Il suffit que les soldats des FN aillent à Bouaké, ce blocus sera levé", a
déclaré M. Djédjé lors d`une conférence de presse à Abidjan.
Selon lui, M. Gbagbo "n`a pas dit" aux émissaires africains venus le voir à
Abidjan "qu`il levait le blocus du Golf Hôtel (QG de Ouattara), il a dit qu`il
était prêt à étudier les conditions de levée du blocus".
"L`armée ivoirienne estime qu`on ne peut pas tolérer qu`il y ait 300
soldats lourdement armés de l`ex-rébellion dans cet hôtel. Cela constitue une
menace, y compris même pour le président Gbagbo dont la résidence se trouve à
cinq minutes en bateau", a ajouté M. Djédjé.
La sécurité de l`hôtel est assurée par des éléments des FN ainsi que par
800 Casques bleus. Des barrages des Forces de défense et de sécurité (FDS)
loyales à Laurent Gbagbo en bloquent l`accès routier depuis trois semaines et
étaient toujours en place mercredi, a constaté l`AFP.
"Le blocus est fait pour des raisons sécuritaires. les FDS défendent tout
le périmètre du Golf hôtel et des quartiers environnants", a affirmé M.
Djédjé, ajoutant qu`il "n`est pas fait pour que les gens soient en prison",
mais pour "assurer la sécurité des Ivoiriens, des missions diplomatiques".
Les émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest
(Cédéao) et de l`Union africaine (UA) venus lundi à Abidjan rencontrer Laurent
Gbagbo et son rival Alassame Ouattara, avaient indiqué que M. Gbagbo acceptait
de lever "immédiatemment" le blocus routier autour du Golf Hôtel.
Concernant une déclaration d`un des émissaires africains, Raila Odinga,
Premier ministre kenyan, selon laquelle "l`amnistie" serait offerte à M.
Gbagbo s`il quittait le pouvoir, M. Djédjé a affirmé que lors des entretiens
de lundi, "il n`a pas été question d`amnistie. Il faut que cela soit clair".
A une offre d`exil possible aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie de M.
Gbagbo a répondu: "Le président Gbagbo n`a pas besoin d`aller à Washington, il
est bien là où il est, il restera là où il est".
M. Djédjé a en outre affirmé que les émissaires africains ont, lors de
leurs entretiens avec M. Gbagbo, "exclu d`emblée l`option d`une intervention
militaire et opté pour un dénouement pacifique du conflit par l`instauration
d`un dialogue direct" entre MM. Gbagbo et Ouattara.
Au lendemain de cette rencontre, la Cédéao a pourtant réitéré mardi sa
maenace d`intervention militaire pour faire partir Laurent Gbagbo s`il
n`acceptait pas de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu président par
la communauté internationale.