Le ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé a donné hier, une conférence de presse à son cabinet pour livrer les conclusions de la mission conjointe Union-africaine- Cedeao en Côte d’Ivoire.
Les Présidents Pedro Pires du Cap-Vert, Boni Yayi du Bénin, Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone, le Premier ministre Raila Odinga du Kenya et James Victor Gbeho, le président de la Commission de la Cedeao étaient à Abidjan le lundi dernier. A l’initiative bien entendu de l’Union africaine et de la Cedeao. Deux institutions africaines qui veulent résoudre la crise ivoirienne par la voix du dialogue. Mais il se trouve que depuis leur départ, cette mission fait l’objet de commentaires avec les rumeurs les plus fantastiques. C’est pour couper court à cela que Alcide Djédjé, le ministre des Affaires étrangères a donné hier, à son cabinet, une conférence. Alcide Djédjé a donc révélé qu’au cours de ses différents entretiens avec le camp présidentiel et celui de la rébellion qui campe sur l’option militaire dont les mérites sont pourtant loués chaque jour par sa presse, les médiateurs ont opté pour un règlement pacifique de la crise. Et cela, par l’instauration d’un Dialogue direct entre Gbagbo et Ouattara. « La mission conjointe, explique-t-il, a exclu d’emblée l’option d’une intervention militaire et opté pour un dénouement pacifique du conflit, par l’instauration d’un dialogue direct entre le Président Gbagbo et le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, dialogue dont les modalités pratiques consisteraient en la mise sur pied de deux délégations pour des pourparlers préliminaires préparatoires à la rencontre des deux personnalités ». Le chef de l’Etat qui n’y voit pas d’inconvénient, a déjà marqué son accord. L’objectif étant d’épargner des vies humaines. « Le Président Laurent Gbagbo a également indiqué qu’avant l’arrivée de la Mission conjointe, il y a eu des initiatives émanant de personnalités ivoiriennes visant à instaurer un tel dialogue auxquelles il a donné son Accord. Jusque-là, ces initiatives n’ont toutefois pas reçu de suite de la part de Monsieur Ouattara. » Révèle à cet effet, Alcide Djédjé. Selon toujours le ministre des Affaires étrangères, Ouattara serait d’accord pour le dialogue. Mais à la seule condition qu’il soit reconnu comme le président élu. Pas étonnant venant du président du Rdr, obnubilé depuis plusieurs années par le pouvoir. La mission conjointe a en plus demandé la levée du « blocus » du Golf Hôtel. « Le Président Laurent Gbagbo, rassure le ministre, a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un blocus mais de mesure sécuritaire. Cette situation a-t-il ajouté, est intervenue du fait que c’est du Golf Hôtel qu’est partie la manifestation du Rhdp du 16 décembre 2010 et c’est dans ce même hôtel que résident plus de 300 soldats des Forces armées des Forces nouvelles lourdement armés, ce qui constitue une menace pour tout le quartier de la Riviera. » Le ministre ajoute que le gouvernement est prêt à étudier les conditions de lever de ce blocus. Mais il est plus question que la rébellion quitte le Golf Hôtel. Il a en plus ajouté que les Forces onusiennes entretiennent une complicité avec la rébellion. N’étant plus impartiale, la solution la plus simple reste leur départ de la Côte d’Ivoire. Alcide Djédjé n’a pas manqué de mettre fin aux rumeurs qui annoncent un exil de Gbagbo aux Usa. « Gbagbo n’a pas besoin d’aller à Washington. Il est bien là où il est. » A-t-il précisé. Pour dire qu’il reste celui que le peuple de Côte d’Ivoire a choisi.
Guéhi Brence
Les Présidents Pedro Pires du Cap-Vert, Boni Yayi du Bénin, Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone, le Premier ministre Raila Odinga du Kenya et James Victor Gbeho, le président de la Commission de la Cedeao étaient à Abidjan le lundi dernier. A l’initiative bien entendu de l’Union africaine et de la Cedeao. Deux institutions africaines qui veulent résoudre la crise ivoirienne par la voix du dialogue. Mais il se trouve que depuis leur départ, cette mission fait l’objet de commentaires avec les rumeurs les plus fantastiques. C’est pour couper court à cela que Alcide Djédjé, le ministre des Affaires étrangères a donné hier, à son cabinet, une conférence. Alcide Djédjé a donc révélé qu’au cours de ses différents entretiens avec le camp présidentiel et celui de la rébellion qui campe sur l’option militaire dont les mérites sont pourtant loués chaque jour par sa presse, les médiateurs ont opté pour un règlement pacifique de la crise. Et cela, par l’instauration d’un Dialogue direct entre Gbagbo et Ouattara. « La mission conjointe, explique-t-il, a exclu d’emblée l’option d’une intervention militaire et opté pour un dénouement pacifique du conflit, par l’instauration d’un dialogue direct entre le Président Gbagbo et le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, dialogue dont les modalités pratiques consisteraient en la mise sur pied de deux délégations pour des pourparlers préliminaires préparatoires à la rencontre des deux personnalités ». Le chef de l’Etat qui n’y voit pas d’inconvénient, a déjà marqué son accord. L’objectif étant d’épargner des vies humaines. « Le Président Laurent Gbagbo a également indiqué qu’avant l’arrivée de la Mission conjointe, il y a eu des initiatives émanant de personnalités ivoiriennes visant à instaurer un tel dialogue auxquelles il a donné son Accord. Jusque-là, ces initiatives n’ont toutefois pas reçu de suite de la part de Monsieur Ouattara. » Révèle à cet effet, Alcide Djédjé. Selon toujours le ministre des Affaires étrangères, Ouattara serait d’accord pour le dialogue. Mais à la seule condition qu’il soit reconnu comme le président élu. Pas étonnant venant du président du Rdr, obnubilé depuis plusieurs années par le pouvoir. La mission conjointe a en plus demandé la levée du « blocus » du Golf Hôtel. « Le Président Laurent Gbagbo, rassure le ministre, a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un blocus mais de mesure sécuritaire. Cette situation a-t-il ajouté, est intervenue du fait que c’est du Golf Hôtel qu’est partie la manifestation du Rhdp du 16 décembre 2010 et c’est dans ce même hôtel que résident plus de 300 soldats des Forces armées des Forces nouvelles lourdement armés, ce qui constitue une menace pour tout le quartier de la Riviera. » Le ministre ajoute que le gouvernement est prêt à étudier les conditions de lever de ce blocus. Mais il est plus question que la rébellion quitte le Golf Hôtel. Il a en plus ajouté que les Forces onusiennes entretiennent une complicité avec la rébellion. N’étant plus impartiale, la solution la plus simple reste leur départ de la Côte d’Ivoire. Alcide Djédjé n’a pas manqué de mettre fin aux rumeurs qui annoncent un exil de Gbagbo aux Usa. « Gbagbo n’a pas besoin d’aller à Washington. Il est bien là où il est. » A-t-il précisé. Pour dire qu’il reste celui que le peuple de Côte d’Ivoire a choisi.
Guéhi Brence