Depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, donnant vainqueur le candidat, Alassane Ouattara, dont la victoire veut être confisqué par Laurent Gbagbo, le climat est devenu invivable en Côte d’Ivoire en général et à Dimbokro en particulier. Après le refus d’accepter sa défaite dans les urnes, Gbagbo suscite la colère de la population de Dimbokro qui manifeste sans répit afin qu’il lâche le pouvoir dont il n’a plus droit. Tous les services publics et établissements scolaires sont restés fermés. Au niveau du CHR de Dimbokro, les malades ont droit à un service minimum. La population vaque à ses occupations, la peur au ventre. « Quand est-ce que Gbagbo s’en va ? », ne cesse-t-on de s’interroger dans la capitale du n’ ZI Comoé. Les fonctionnaires ne cessent de dire non à Gbagbo et que justice soit rendue au président élu démocratiquement, Alassane Ouattara. La fin de la grève en dépend, selon la population, qui réitèrent son soutien au président Alassane Ouattara, la Cedeao, l’UA et la Communauté internationale.
Claude Aboley, correspondant
Claude Aboley, correspondant