M. Ouattara dit que la seule façon de faire partir le président Gbagbo, c’est la force. Que répondez-vous ?
Alcide Djédjé : ça n’engage que lui. Que voulez-vous que je dise ? Ce n’est pas notre point de vue. Donc, qu’il prenne ses responsabilités, s’il veut agir.
Avez-vous toujours des relations tendues avec la mission onusienne ?
A.D. : C’est clair, le président a demandé le départ de cette mission. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire est sortie de son rôle. Elle a des complicités avec la rébellion, et nous ne pouvons pas accepter cela. Donc il faut que les militaires des Nations unies quittent la Côte d’Ivoire. Parce que c’est d’un commun accord que l’Onuci s’est installée. Maintenant, nous ne faisons plus confiance à cette mission. La seule solution, c’est leur départ.
Il y a comme une cacophonie dans la médiation africaine. Lorsque les gens sont ici, ils disent autre chose. Mais lorsqu’ils rentrent chez eux, ils disent le contraire.
A.D. : Justement, c’est parce qu’il y a des commentaires différents que j’ai jugé bon de faire le compte rendu de la réunion que nous avons eue avec la mission conjointe de la CEDEAO- Union Africaine.
Il n’a pas été question d’intervention militaire et d’amnistie pour Laurent Gbagbo ? A.D. : Non, il faut que ça soit clair ! Il n’a jamais été question de cela.
Laurent Gbagbo a dit qu’il lèverait immédiatement le blocus de l’Hôtel du Golf. Comment expliquer que les barrières soient encore là ?
A.D. : Il n’a pas dit qu’il levait immédiatement le blocus du Golf hôtel. Il a dit qu’il était prêt à étudier les conditions de levée du blocus. L’armée ivoirienne estime qu’on ne peut pas tolérer près de 300 soldats lourdement armés dans cet hôtel. Cela constitue une menace y compris pour le président de la République. Parce que c’est cinq minutes en bateau de chez le président. Il était question que les Forces Nouvelles quittent l’hôtel. C’est un préalable avant la levée du blocus. Le blocus est fait pour des raisons sécuritaires. Les FDS défendent tout le périmètre du Golf hôtel et les quartiers alentours. Le blocus n’est pas fait pour que les gens soient en prison. Il s’agit d’assurer la sécurité des Ivoiriens et des missions diplomatiques aux alentours.
Quelles sont les autres conditions pour le départ des soldats des Forces nouvelles ?
A.D. : Il n’y a pas d’autres conditions. Il suffit que les soldats des Forces Nouvelles aillent à Bouaké pour que le blocus soit levé.
Les Etats-Unis proposent d’accueillir le président Laurent Gbagbo à Washington. A.D. : Le président Gbagbo n’a pas besoin d’aller à Washington. Il est bien là où il est et il restera là où il est.
Propos recueillis par Abdoulaye Villard Sanogo
Alcide Djédjé : ça n’engage que lui. Que voulez-vous que je dise ? Ce n’est pas notre point de vue. Donc, qu’il prenne ses responsabilités, s’il veut agir.
Avez-vous toujours des relations tendues avec la mission onusienne ?
A.D. : C’est clair, le président a demandé le départ de cette mission. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire est sortie de son rôle. Elle a des complicités avec la rébellion, et nous ne pouvons pas accepter cela. Donc il faut que les militaires des Nations unies quittent la Côte d’Ivoire. Parce que c’est d’un commun accord que l’Onuci s’est installée. Maintenant, nous ne faisons plus confiance à cette mission. La seule solution, c’est leur départ.
Il y a comme une cacophonie dans la médiation africaine. Lorsque les gens sont ici, ils disent autre chose. Mais lorsqu’ils rentrent chez eux, ils disent le contraire.
A.D. : Justement, c’est parce qu’il y a des commentaires différents que j’ai jugé bon de faire le compte rendu de la réunion que nous avons eue avec la mission conjointe de la CEDEAO- Union Africaine.
Il n’a pas été question d’intervention militaire et d’amnistie pour Laurent Gbagbo ? A.D. : Non, il faut que ça soit clair ! Il n’a jamais été question de cela.
Laurent Gbagbo a dit qu’il lèverait immédiatement le blocus de l’Hôtel du Golf. Comment expliquer que les barrières soient encore là ?
A.D. : Il n’a pas dit qu’il levait immédiatement le blocus du Golf hôtel. Il a dit qu’il était prêt à étudier les conditions de levée du blocus. L’armée ivoirienne estime qu’on ne peut pas tolérer près de 300 soldats lourdement armés dans cet hôtel. Cela constitue une menace y compris pour le président de la République. Parce que c’est cinq minutes en bateau de chez le président. Il était question que les Forces Nouvelles quittent l’hôtel. C’est un préalable avant la levée du blocus. Le blocus est fait pour des raisons sécuritaires. Les FDS défendent tout le périmètre du Golf hôtel et les quartiers alentours. Le blocus n’est pas fait pour que les gens soient en prison. Il s’agit d’assurer la sécurité des Ivoiriens et des missions diplomatiques aux alentours.
Quelles sont les autres conditions pour le départ des soldats des Forces nouvelles ?
A.D. : Il n’y a pas d’autres conditions. Il suffit que les soldats des Forces Nouvelles aillent à Bouaké pour que le blocus soit levé.
Les Etats-Unis proposent d’accueillir le président Laurent Gbagbo à Washington. A.D. : Le président Gbagbo n’a pas besoin d’aller à Washington. Il est bien là où il est et il restera là où il est.
Propos recueillis par Abdoulaye Villard Sanogo
