BRAZZAVILLE - Le président congolais Denis Sassou Nguesso a dit jeudi qu`il était "préoccupé" par la crise en Côte d`Ivoire, estimant qu`il ne serait pas responsable de la part de la classe politique de ce pays et de la communauté internationale de le laisser devenir "une autre Somalie".
"Nous sommes vivement préoccupés par la situation qui prévaut en Côte
d`Ivoire à la suite d`un processus électoral tant attendu et que plusieurs
observateurs ont reconnu comme crédible", a déclaré M. Sassou Nguesso lors de
la présentation des voeux au corps diplomatique.
"Après ce processus électoral, il ne serait pas responsable pour l`ensemble
de la classe politique ivoirienne et pour la communauté internationale de
laisser ce riche pays se transformer en une autre Somalie", a-t-il ajouté.
"Pour sa part, l`Afrique a su prendre et continue à prendre ses
responsabilités, à travers la Cédéao (Communauté des Etats d`Afrique de
l`Ouest) et l`Union Africaine" (UA), a estimé le dirigeant congolais.
Le président congolais a formulé le voeu que les consultations électorales
prévues en 2011 en Afrique se déroulent dans un "climat apaisé" et ne donnent
pas lieu à des "déchirements fratricides".
"Je pense notamment au référendum au Sud Soudan, à l`élection
présidentielle dans certains pays de notre sous-région : République
démocratique du Congo, République centrafricaine, Cameroun, Tchad (...)", a
précisé M. Sassou Nguesso.
Dans un communiqué reçu jeudi à l`AFP, la Coordination des associations et
réseaux de la société civile du Congo (Caresco, une vingtaine d`ONG) a invité
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, les deux présidents ivoiriens proclamés,
"à faire preuve de sagesse et de discernement afin de mettre le peuple
ivoirien à l`abri d`un scénario à la rwandaise", où le génocide de 1994 a fait
800.000 morts, selon l`ONU.
M. Gbagbo (président sortant) et M. Ouattara revendiquent tous les deux la
victoire au second tour de la présidentielle du 28 novembre.
M. Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel du pays,
alors que M. Ouattara a lui été déclaré vainqueur par la commission électorale
ivoirienne et est reconnu par la communauté internationale.
"Nous sommes vivement préoccupés par la situation qui prévaut en Côte
d`Ivoire à la suite d`un processus électoral tant attendu et que plusieurs
observateurs ont reconnu comme crédible", a déclaré M. Sassou Nguesso lors de
la présentation des voeux au corps diplomatique.
"Après ce processus électoral, il ne serait pas responsable pour l`ensemble
de la classe politique ivoirienne et pour la communauté internationale de
laisser ce riche pays se transformer en une autre Somalie", a-t-il ajouté.
"Pour sa part, l`Afrique a su prendre et continue à prendre ses
responsabilités, à travers la Cédéao (Communauté des Etats d`Afrique de
l`Ouest) et l`Union Africaine" (UA), a estimé le dirigeant congolais.
Le président congolais a formulé le voeu que les consultations électorales
prévues en 2011 en Afrique se déroulent dans un "climat apaisé" et ne donnent
pas lieu à des "déchirements fratricides".
"Je pense notamment au référendum au Sud Soudan, à l`élection
présidentielle dans certains pays de notre sous-région : République
démocratique du Congo, République centrafricaine, Cameroun, Tchad (...)", a
précisé M. Sassou Nguesso.
Dans un communiqué reçu jeudi à l`AFP, la Coordination des associations et
réseaux de la société civile du Congo (Caresco, une vingtaine d`ONG) a invité
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, les deux présidents ivoiriens proclamés,
"à faire preuve de sagesse et de discernement afin de mettre le peuple
ivoirien à l`abri d`un scénario à la rwandaise", où le génocide de 1994 a fait
800.000 morts, selon l`ONU.
M. Gbagbo (président sortant) et M. Ouattara revendiquent tous les deux la
victoire au second tour de la présidentielle du 28 novembre.
M. Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel du pays,
alors que M. Ouattara a lui été déclaré vainqueur par la commission électorale
ivoirienne et est reconnu par la communauté internationale.