Le Mouvement des indépendants de Côte d’Ivoire (Mici), mouvement d’insertion des jeunes dans le tissu socioprofessionnel est récemment sorti de sa réserve. Pour officialiser sa position relativement à la crise post-électorale. Saisissant la main tendue du Président Laurent Gbagbo, le Mici, par la voix de son président, Olivier Bolou, regrette ce qui arrive à la Côte d’Ivoire. « Avec ces élections, nous avions espoir que cela allait être un nouveau départ pour les populations ivoiriennes qui ont beaucoup souffert, mais hélas ! Une situation qui traumatise la jeunesse et la pousse davantage au désespoir », a déploré Olivier Bolou. Estimant qu’il était grand temps que son mouvement et ses camarades qui habitent Cocody, commune qui abrite l’Hôtel du Golf et la télévision (cibles visées dans cette crise post-électorale) se lèvent pour « appeler nos hommes politiques au dialogue et à l’apaisement. Afin d’éviter à notre pays la perte de nos bras valides ». Aussi encourage-t-il Alassane Ouattara et le Rhdp à s’ouvrir au dialogue et demander aux jeunes à se soustraire de la violence. « Car, demain leur appartient ». Tout en rappelant au Président Nicolas Sarkozy que la Côte d’Ivoire ne s’est jamais mêlée des questions électorales d’aucun Etat dans le monde, le Président du Mici en appelle à la conscience de tous ceux qui veulent l’option militaire, que « la vie humaine est sacrée et nul n’a le droit de la prendre à son prochain ». Une transition pour inviter également la Cedeao, l’Ua, l’Ue et les Usa à s’écarter de cette option militaire. « Car, ce ne sont pas leurs populations qui souffriront de cette situation ». Toutefois, les membres dudit mouvement félicitent tous ceux qui privilégient la voie du dialogue qui va conduire à la paix, gage de tout développement. Freiné depuis septembre 2002, jusqu’à ce jour, par une cette crise qui a eu pour conséquence des morts, des déplacés, des mutilés, des chômeurs et sans emplois.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
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