Ouattara s’essaie au cinéma - Il réalise un film fiction sur un éventuel départ de Gbagbo

Ouattara et ses acolytes de la Communauté internationale ne manquent pas d’imagination. Voici leur dernière trouvaille : ce n’est pas un scoop; c’est plus qu’un scoop. Nous sommes véritablement devant un film. Ce n’est pas un scénario. Puisque le film est déjà réalisé à Paris. Nous vous donnons le synopsis grâce à nos sources européennes dignes de foi. Souvenons-nous de Ney le grand metteur en scène de « Noël à Abidjan » ou l’auteur du site « Les Grandes Oreilles ». Eh bien !, c’est le grand conseiller en communication du « Président internationalement élu à l’enclave du Golf Hôtel »
Ils le savent maintenant, ils ne peuvent, avec le dispositif des Fds mis en place, aucunement enlever Laurent Gbagbo. Ils ont donc mis en place un scénario digne des plus grands trucages dont le cinéma moderne peut s’enorgueillir. Pour mieux comprendre leur projet satanique, nous allons vous révéler d’abord l’environnement :
Quand Shérif Ousmane déclarait devant les chefs de guerre réunis à Bouaké le soir de Noël que l’objectif principal, ce n’est ni Yamoussoukro, ni San Pedro, mais Abidjan. Il en savait plus que les autres.
A Abidjan, seuls 3 points focaux devaient être visés coûte que coûte : La Résidence, le Palais et la Télévision ivoirienne. Il a même affirmé que l’objectif n’était pas de tuer Laurent Gbagbo, mais plutôt de l’enlever du fauteuil et installer Ouattara.
Ainsi donc les attaques de Duékoué, de Bangolo et autres sont pures distractions. Même qu’il y aura ces jours-ci, un simulacre d’attaque contre Yamoussoukro. Connaissant la frappe des hommes du Colonel Major Konan, ils savent qu’ils n’arriveront jamais à s’emparer de Yamoussoukro.
Qu’importe ! Sacrifier encore quelques vies humaines pour Ouattara n’a rien de terrible pour eux. Un seul objectif à atteindre, le fauteuil présidentiel pour le parrain de la rébellion. Juste récompense pour celui, grâce à qui, les chefs rebelles se tapent la poitrine pour les milliards engrangés impunément sur le dos de la Côte d’Ivoire.
Les semblants d’attaques qu’ils projettent ces jours-ci contre les casernes d’Anyama, Agban, Akouédo I, Akouédo II, seront des divertissements pour amener les Forces de défense à se disperser et relâcher, le dispositif autour de la résidence, du palais et de la Télévision.
Pour ce faire, ils ont fait monter et continuent de faire monter sur Abidjan, des mercenaires burkinabè, maliens et libériens… en substance. Et des jeunes Ivoiriens recrutés à Danané, à Man et à Bouaké qui leur serviront de bouclier humain, compte tenu de l’inexpérience de ces derniers dans le maniement des armes mises à leur disposition par la Licorne et Sarkozy.
Le vrai but c’est de prendre Laurent Gbagbo vivant et brandir une note devant la Nation signée de « sa main » pour dire qu’il renonçait au pouvoir pour le « président international » fantoche Ouattara. C’est le schéma tchadien lors de l’attaque du Palais de Idriss Deby par des rebelles venus de nulle part, sinon des colonnes des soldats français basés à Djibouti qui se sont miraculeusement évanouis dans la nature dès qu’ils ont obtenu du Président tchadien Idriss Deby, la Libération des Français (trafiquants d’enfants) de l’Arche de Zoé qui étaient incarcérés à N’Djamena.
Pour pouvoir réussir le coup en Côte d’Ivoire, ils ont fait un montage d’images dignes des plus grands manipulateurs en audiovisuel, où l’on verrait Laurent Gbagbo arrêté dans son Palais, au milieu d’ « Officiers » à qui il aurait remis sa démission. Puis, il demanderait aux commandements des Forces de Défense de se mettre à la disposition du nouveau chef d’Etat Ouattara. Ainsi le tour sera joué sans grande perte en vies humaines.
Cependant, il y a un hic, c’est comment diffuser ces images à travers les relais de la Télévision et la Radio ivoiriennes ? Ils contournent la difficulté en mettant à leurs dispositions les médias internationaux qui leur ont servi de relais, France 24, I Télé, Tv5 et les Télévisions africaines complices (Sénégal, Burkina Faso…). Mais connus pour leur parti pris dans la crise post électorale, ils pourraient ne pas pouvoir convaincre les Ivoiriens
D’où l’objectif visé de prendre la télévision ivoirienne coûte que coûte. Pour les radios de proximité, ils ont à leur disposition, Onuci-Fm, Nostalgie.
Suivez nous bien ; le montage a été déjà réalisé en France et garder secrètement (Eh! Françafrique quand tu nous tiens).
Ce n’est pas une rumeur. Vous remarquerez ces dernies temps, que Ouattara et Soro parlent d’enlèvement de Gbagbo et non plus de guerre ; la plupart des chefs d’Etat de la Cedeao ayant exprimé sans détours leur hostilité à toute attaque contre la Côte d’Ivoire.
A entendre Ouattara, l’affaire est tellement bien ficelée qu’il sera au Palais « dans quelques jours » dixit lui-même. Pour lui, le plan est cette fois-ci tellement bien ficelé qu’il est sûr de ne pas rater son coup. Le film étant prêt, Laurent Gbagbo kidnappé ou pas, le film monté servira à appâter les dernières poches de résistance. Avouons que le coup était génial, mais comme le dit l’adage, un crime est toujours presque parfait, mais jamais totalement parfait.
De toute évidence, les résistants ivoiriens voyant venir le coup, se sont sérieusement préparés pour donner la réplique qu’il faut à la bande de ceux qui veulent asservir ce pays. La main de Dieu étant sur ce pays, la détermination des Ivoiriens fera le reste.
Que Dieu garde le pays :

Ange Marie Ibo Djêgba