BAMAKO - Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de
l`Afrique de l`ouest (BCEAO) a annulé la conférence de presse prévue vendredi
après-midi à Bamako sur les "implications de la crise politique en Côte
d`Ivoire" et les "actions entreprises" par la BCEAO, a constaté l`AFP.
Le gouverneur de la BCEAO, l`Ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, devait
s`exprimer pour la première fois devant des journalistes depuis le début de la
crise ivoirienne.
"Nous avions programmé cette conférence de presse mais nous ne la tenons
pas. Ce n`est pas de notre fait", a affirmé une source proche de la BCEAO,
vers 18H00 (locales et GMT).
Elle a assuré que cette annulation avait été décidée "parce qu`il avait été
annoncé, vendredi, que la question de la Côte d`Ivoire serait le seul point à
l`ordre du jour de la conférence des huit chefs d`Etat de l`Uémoa, prévue le
22 janvier à Bamako".
"C`est pourquoi nous avons décidé de surseoir à toute déclaration sur la
Côte d`Ivoire, nous attendons les décisions des chefs des états. Le gouverneur
ne peut pas s`exprimer avant que les chefs d`états ne l`aient fait", a soutenu
cette source.
Le gouverneur devait normalement s`exprimer après une réunion à huis clos,
vendredi à Bamako, des ministres des Finances de l`Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uémoa), qui devaient notamment aborder la crise en
Côte d`Ivoire.
A Bissau, le 23 décembre, les ministres des Finances de l`Uémoa avaient
demandé à la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO)
d`autoriser uniquement les représentants du président ivoirien "légitimement
élu", Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays.
Dans les couloirs de la rencontre, à Bamako, certains délégués évoquaient
vendredi après-midi le dossier ivoirien. "On se demande vraiment si la BCEAO
respecte les consignes strictes pour ne pas aider Laurent Gbagbo à faire des
décaissements", disait l`un.
"On veut s`assurer que les mesures vis-à-vis de la Côte d`Ivoire seront
respectées à la lettre. Ce n`est pas forcément le cas", disait un autre.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise depuis l`élection
présidentielle du 28 novembre. Alassane Ouattara a été reconnu président par
la communauté internationale et déclaré vainqueur par la commission électorale
ivoirienne, alors que Laurent Gbagbo, président sortant, a été déclaré
vainqueur par le Conseil constitutionnel.
l`Afrique de l`ouest (BCEAO) a annulé la conférence de presse prévue vendredi
après-midi à Bamako sur les "implications de la crise politique en Côte
d`Ivoire" et les "actions entreprises" par la BCEAO, a constaté l`AFP.
Le gouverneur de la BCEAO, l`Ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, devait
s`exprimer pour la première fois devant des journalistes depuis le début de la
crise ivoirienne.
"Nous avions programmé cette conférence de presse mais nous ne la tenons
pas. Ce n`est pas de notre fait", a affirmé une source proche de la BCEAO,
vers 18H00 (locales et GMT).
Elle a assuré que cette annulation avait été décidée "parce qu`il avait été
annoncé, vendredi, que la question de la Côte d`Ivoire serait le seul point à
l`ordre du jour de la conférence des huit chefs d`Etat de l`Uémoa, prévue le
22 janvier à Bamako".
"C`est pourquoi nous avons décidé de surseoir à toute déclaration sur la
Côte d`Ivoire, nous attendons les décisions des chefs des états. Le gouverneur
ne peut pas s`exprimer avant que les chefs d`états ne l`aient fait", a soutenu
cette source.
Le gouverneur devait normalement s`exprimer après une réunion à huis clos,
vendredi à Bamako, des ministres des Finances de l`Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uémoa), qui devaient notamment aborder la crise en
Côte d`Ivoire.
A Bissau, le 23 décembre, les ministres des Finances de l`Uémoa avaient
demandé à la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO)
d`autoriser uniquement les représentants du président ivoirien "légitimement
élu", Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays.
Dans les couloirs de la rencontre, à Bamako, certains délégués évoquaient
vendredi après-midi le dossier ivoirien. "On se demande vraiment si la BCEAO
respecte les consignes strictes pour ne pas aider Laurent Gbagbo à faire des
décaissements", disait l`un.
"On veut s`assurer que les mesures vis-à-vis de la Côte d`Ivoire seront
respectées à la lettre. Ce n`est pas forcément le cas", disait un autre.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise depuis l`élection
présidentielle du 28 novembre. Alassane Ouattara a été reconnu président par
la communauté internationale et déclaré vainqueur par la commission électorale
ivoirienne, alors que Laurent Gbagbo, président sortant, a été déclaré
vainqueur par le Conseil constitutionnel.