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Politique Publié le samedi 8 janvier 2011 | Le Temps

Conseil des ministres de l’Uemoa, hier à Bamako : Le dossier ivoirien remis à plus tard

La pression diplomatique enclenchée par la Côte d’Ivoire, sur les institutions régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) est en train de porter ses fruits. Hier à Bamako, capitale du Mali qui a abrité le premier conseil des ministres de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) de l’année 2011, en a senti les secousses. Sur le menu à l’ordre du jour, toutes les questions relatives à la crise en Côte d’Ivoire et ses implications, ont été, sur instruction du Président de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, remis à plus tard. Selon un confrère malien interrogé au téléphone depuis la capitale malienne, « le dossier ivoirien sera à l’ordre du jour de la Conférence extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement prévue le 22 janvier prochain à Bamako. Du coup, la conférence de presse du gouverneur Dakoury Philipe Henri de la Bceao qui était prévue dans l’après-midi, (hier) a été annulée. Car, les Institutions de l’Uemoa telles que la Boad, la Bceao et la Commission de l’Uemoa sont sous la coupe de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Malien Amadou Toumani Touré. Le gouverneur ne peut parler avant les chefs d’Etat et de gouvernement. » Par ailleurs, de sources concordantes maliennes nous ont confirmé la présence d’une délégation de « la République du Golf » conduite par Charles Diby Koffi et Albert Mabri Touakeusse qui ont assisté à la rencontre. Ont-ils pris la parole ? Nos sources précisent : « juste avant cette rencontre, le gouvernement ivoirien a envoyé une lettre de protestation à la Bceao qui a créé un tolet dans la salle et suscité des réactions diverses, à tel point que les envoyés de Ouattara ont été simplement ignorés». A noter que ce conseil fait suite à une autre qui a eu lieu en fin décembre dernier, à Bissau où le Conseil des ministres sous la pression de la France, avait outre- passé ses prérogatives. En effet, le conseil avait décidé de ne reconnaître désormais sur des comptes de l’Etat de Côte d’Ivoire, les signatures d’autres autorités que celles légalement reconnues par les Institutions républicaines. Ce qui a suscité de la part du gouvernement ivoirien, une sortie musclée. Allant jusqu’à envisager d’explorer toutes les solutions si cette mesure entrait en vigueur sur le terrain. Mais, Pour cette autre réunion, le gouvernement Aké Ngbo n’a pas envoyé de représentants. Il convient de préciser que depuis le forfait de Bissau, les opérations de compensation entre le Trésor public de Côte d’Ivoire, la Bceao et les autres banques commerciales de la place n’ont connu aucune perturbation. A noter qu’au titre des Contributions de la Côte d’Ivoire au fonctionnement de, l’Uemoa et de la Cedeao, ces quatre dernières années se chiffrent à plus de 100 milliards de Fcfa dont environ 31 milliards de Fcfa sur l’année 2010.

Bamba Mafoumgbé
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