L’attitude de l’ex-chef de l’Etat, M. Laurent Gbagbo, dans la crise qui secoue la Côte d’Ivoire ne cesse chaque jour de surprendre. Au point qu’il y a lieu de se demander s’il n’a pas été abandonné par la raison.
Confiscation du pouvoir d’Etat par tous les moyens, c’est ce à quoi s’adonne Laurent Gbagbo, déclaré perdant de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Ainsi, les Ivoiriens sont plongés de plus d’un mois dans une crise du fait d’un assoiffé de pouvoir. En effet, Laurent Gbagbo le démocrate ( ?), l’enfant des élections, le donneur de leçon est devenu du coup méconnaissable lorsqu’il s’est agi de rendre le pouvoir au Président élu par la majorité des Ivoiriens. S’attirant ainsi la colère de toute la communauté internationale qui, à travers de menaces, lui intime l’ordre de quitter le pouvoir sans délai. Malgré cela, Laurent Gbagbo s’entête à garder le fauteuil présidentiel. Il est même difficile à raisonner. Il n’écoute plus personne, l’objectif pour lui c’est tout sauf quitter le pouvoir. Il y a donc lieu de se demander si Laurent Gbagbo a perdu la raison. L’historien n’a-t-il plus de mémoire ? Lui qui tournait des chefs d’Etat en dérision se voit confronté à son tour au même sort. Plutôt que de céder le pouvoir comme il le recommandait à certains chefs d’Etat, Gbagbo préfère s’accrocher. Oubliant même qu’il avait demandé en son temps l’intervention de l’Ecomog pour déloger Charles Taylor, ex-président du Libéria, aujourd’hui devant le TPI. En lieu et place de céder le pouvoir, il en veut à tous ceux qui font la proposition de l’intervention de l’Ecomog pour le déloger du pouvoir qu’il confisque depuis plus d’un moi. C’est incroyable, qu’un historien ne s’inspire pas du passé pour avancer. « Moi, je ne comprends pas, quelqu’un qui a le monde entier est contre lui, où peut-il aller ? », avait ironisé Laurent Gbagbo sur le sort de Slobodan Milosevic, ex-président serbe. Voilà qu’à son tour, là où il recommandait à son homologue de partir, Laurent Gbagbo a décidé de défier la communauté internationale qu’hier il trouvait invincible. Engageant ainsi la Côte d’Ivoire dans une guerre sans merci contre le monde entier. Laurent Gbagbo dans une position pratiquement similaire a carrément perdu la raison. Il en veut et défi le monde entier. Au point qu’on ne peut plus le raisonner. En effet, conseiller à Laurent Gbagbo de céder le fauteuil, c’est être considéré par le candidat de LMP comme un ennemi de la République. Jacques Lang, son ami français avec qui il s’est offert une virée nocturne à la rue princesse, Laurent Gbagbo ne répond plus à ses coups de fil pour la simple raison que son ami lui a demandé de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir. Même Alpha Blondy, qu’on connaît pour ses folies, s’est rendu à l’évidence. Le féticheur de Laurent Gbagbo lui-même, lui a affirmé que son pouvoir est terminé. Même l’artiste comédienne Amoin, qui ne s’était jamais prononcé sur l’actualité politique dans son pays, a prédit le départ de Laurent Gbagbo par la force s’il continuait de s’entêter. Mais tout cela n’a pas eu d’effet pour ramener Laurent Gbagbo à la raison. Certainement qu’il attend que Dieu lui-même descende lui parler. Entre temps, il compte sur ses mercenaires, ses milices et une poignée d’éléments de l’armée nationale pour espérer résister longtemps. A cette allure, il n’y aucun doute, Laurent Gbagbo n’est plus habité par la raison.
Lance Touré
Confiscation du pouvoir d’Etat par tous les moyens, c’est ce à quoi s’adonne Laurent Gbagbo, déclaré perdant de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Ainsi, les Ivoiriens sont plongés de plus d’un mois dans une crise du fait d’un assoiffé de pouvoir. En effet, Laurent Gbagbo le démocrate ( ?), l’enfant des élections, le donneur de leçon est devenu du coup méconnaissable lorsqu’il s’est agi de rendre le pouvoir au Président élu par la majorité des Ivoiriens. S’attirant ainsi la colère de toute la communauté internationale qui, à travers de menaces, lui intime l’ordre de quitter le pouvoir sans délai. Malgré cela, Laurent Gbagbo s’entête à garder le fauteuil présidentiel. Il est même difficile à raisonner. Il n’écoute plus personne, l’objectif pour lui c’est tout sauf quitter le pouvoir. Il y a donc lieu de se demander si Laurent Gbagbo a perdu la raison. L’historien n’a-t-il plus de mémoire ? Lui qui tournait des chefs d’Etat en dérision se voit confronté à son tour au même sort. Plutôt que de céder le pouvoir comme il le recommandait à certains chefs d’Etat, Gbagbo préfère s’accrocher. Oubliant même qu’il avait demandé en son temps l’intervention de l’Ecomog pour déloger Charles Taylor, ex-président du Libéria, aujourd’hui devant le TPI. En lieu et place de céder le pouvoir, il en veut à tous ceux qui font la proposition de l’intervention de l’Ecomog pour le déloger du pouvoir qu’il confisque depuis plus d’un moi. C’est incroyable, qu’un historien ne s’inspire pas du passé pour avancer. « Moi, je ne comprends pas, quelqu’un qui a le monde entier est contre lui, où peut-il aller ? », avait ironisé Laurent Gbagbo sur le sort de Slobodan Milosevic, ex-président serbe. Voilà qu’à son tour, là où il recommandait à son homologue de partir, Laurent Gbagbo a décidé de défier la communauté internationale qu’hier il trouvait invincible. Engageant ainsi la Côte d’Ivoire dans une guerre sans merci contre le monde entier. Laurent Gbagbo dans une position pratiquement similaire a carrément perdu la raison. Il en veut et défi le monde entier. Au point qu’on ne peut plus le raisonner. En effet, conseiller à Laurent Gbagbo de céder le fauteuil, c’est être considéré par le candidat de LMP comme un ennemi de la République. Jacques Lang, son ami français avec qui il s’est offert une virée nocturne à la rue princesse, Laurent Gbagbo ne répond plus à ses coups de fil pour la simple raison que son ami lui a demandé de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir. Même Alpha Blondy, qu’on connaît pour ses folies, s’est rendu à l’évidence. Le féticheur de Laurent Gbagbo lui-même, lui a affirmé que son pouvoir est terminé. Même l’artiste comédienne Amoin, qui ne s’était jamais prononcé sur l’actualité politique dans son pays, a prédit le départ de Laurent Gbagbo par la force s’il continuait de s’entêter. Mais tout cela n’a pas eu d’effet pour ramener Laurent Gbagbo à la raison. Certainement qu’il attend que Dieu lui-même descende lui parler. Entre temps, il compte sur ses mercenaires, ses milices et une poignée d’éléments de l’armée nationale pour espérer résister longtemps. A cette allure, il n’y aucun doute, Laurent Gbagbo n’est plus habité par la raison.
Lance Touré
