Donner la position des Etats-Unis sur la crise post-électorale que connaît la Côte d’ Ivoire depuis la fin du second tout de l’ élection présidentielle. C’ est le sens du breakfast que l’ ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’ Ivoire a eu hier à sa résidence avec la presse nationale. Au cours de ce petit-déjeuner, Philip Carter III a clairement rejeté l’ idée de recompter les voix pour départager les deux candidats du second tour. « Le recomptage des voix n’ est pas possible. Nous ne sommes pas d’ accord avec le recomptage des voix. Les élections se sont dans l’ ensemble bien déroulées. Les Ivoiriens sont sortis massivement pour voter. Les observateurs internationaux ont confirmé que le vote s’ est bien déroulé ; l’ ONU a certifié les résultats de l’ élection présidentielle », a tenu à clarifier le diplomate américain.
Pour lui, la question qui importe est qui a gagné l’ élection présidentielle. « Cette réponse a été donnée par la certification de l’ ONU », a-t-il rappelé. Aux dires de M. Philip Carter III, le débat sur les élections est dépassé. Il s’ agit maintenant, selon lui, d’ accepter le verdict des urnes pour que la Côte d’ Ivoire avance. « Pour nous, si vous avez accepté les observateurs internationaux, les conditions pour y aller, il faut respecter les résultats », a-t-il soutenu.
Répondant aux accusations d’ ingérence et d’ atteinte à la souveraineté de la Côte d’ Ivoire, le représentant du président Barack Obama en Côte d’ Ivoire a rappelé que ceux les Ivoiriens eux-mêmes qui ont invité les Nations unies à venir certifier les résultats de l’ élection présidentielle. « La décision de certifier les élections en Côte d’ Ivoire a été pris lors de l’ accord de Ouagadougou par le président Laurent Gbagbo, le président Henri Konan Bédié, le président Alassane Dramane Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro et le facilitateur. Et la certification s’ est faite de manière rigoureuse, transparente et impartiale. C’ est un fait et les données sont là », a-t-il expliqué. Avant d’ asséner : « Pour les Etats-Unis, Laurent Gbagbo doit accepter la victoire d’ Alassane Ouattara et chercher à avoir une sortie honorable. Il a fait beaucoup pour la démocratie. Son parti a quand même obtenu un score honorable », a-t-il conseillé. Pour lui, la crise que vit la Côte d’ Ivoire n’ est politique, mais électorale. Pour en sortir, selon lui, il faut que Laurent Gbagbo parte. « Sinon cela va créer beaucoup de problèmes à la Côte d’ Ivoire, pour lui et son entourage. Philip Carter a prévenu que le mauvais perdant et ses proches s’ exposent à des sanctions ciblées qui iront en grandissant.
«Nous avons sanctionné cinq personnes. A savoir Laurent Gbagbo, sa femme Simone Gbagbo, Alcide Djédjé et Désiré Tagro. Nous avons gelé leurs avoirs. Ils ne peuvent plus entreprendre aucun transfert ni utiliser le système financier aux Etats-Unis. Nous sommes prêts à aller encore plus loin jusqu’ à ce qu’ ils s’ en aillent », a-t-il prévenu. Quant aux accusations de Laurent Gbagbo qui fait de lui l’ un des deux diplomates à obliger le président de la CEI à proclamer les résultats au Golf hôtel, il les a catégoriquement rejetées. Il a révélé avoir trouvé sur place à sa grande surprise le président Youssouf Bakayoko. Au sujet de l’ usage de la force légitime pour faire partir Gbagbo, il a soutenu que l’ option militaire est l’ affaire de la CEDEAO. « Tout le monde ne veut pas de la guerre. Mais s’ il faut en arriver là, ce sera une décision africaine. Les Etats-Unis sont amis à la CEDEAO. Nous respecterons la décision de la CEDEAO. On peut éviter l’ option militaire à condition que Laurent Gbagbo parte ; cela conduira à une transition pacifique », a-t-il indiqué pour terminer.
Jean-Claude Coulibaly
Pour lui, la question qui importe est qui a gagné l’ élection présidentielle. « Cette réponse a été donnée par la certification de l’ ONU », a-t-il rappelé. Aux dires de M. Philip Carter III, le débat sur les élections est dépassé. Il s’ agit maintenant, selon lui, d’ accepter le verdict des urnes pour que la Côte d’ Ivoire avance. « Pour nous, si vous avez accepté les observateurs internationaux, les conditions pour y aller, il faut respecter les résultats », a-t-il soutenu.
Répondant aux accusations d’ ingérence et d’ atteinte à la souveraineté de la Côte d’ Ivoire, le représentant du président Barack Obama en Côte d’ Ivoire a rappelé que ceux les Ivoiriens eux-mêmes qui ont invité les Nations unies à venir certifier les résultats de l’ élection présidentielle. « La décision de certifier les élections en Côte d’ Ivoire a été pris lors de l’ accord de Ouagadougou par le président Laurent Gbagbo, le président Henri Konan Bédié, le président Alassane Dramane Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro et le facilitateur. Et la certification s’ est faite de manière rigoureuse, transparente et impartiale. C’ est un fait et les données sont là », a-t-il expliqué. Avant d’ asséner : « Pour les Etats-Unis, Laurent Gbagbo doit accepter la victoire d’ Alassane Ouattara et chercher à avoir une sortie honorable. Il a fait beaucoup pour la démocratie. Son parti a quand même obtenu un score honorable », a-t-il conseillé. Pour lui, la crise que vit la Côte d’ Ivoire n’ est politique, mais électorale. Pour en sortir, selon lui, il faut que Laurent Gbagbo parte. « Sinon cela va créer beaucoup de problèmes à la Côte d’ Ivoire, pour lui et son entourage. Philip Carter a prévenu que le mauvais perdant et ses proches s’ exposent à des sanctions ciblées qui iront en grandissant.
«Nous avons sanctionné cinq personnes. A savoir Laurent Gbagbo, sa femme Simone Gbagbo, Alcide Djédjé et Désiré Tagro. Nous avons gelé leurs avoirs. Ils ne peuvent plus entreprendre aucun transfert ni utiliser le système financier aux Etats-Unis. Nous sommes prêts à aller encore plus loin jusqu’ à ce qu’ ils s’ en aillent », a-t-il prévenu. Quant aux accusations de Laurent Gbagbo qui fait de lui l’ un des deux diplomates à obliger le président de la CEI à proclamer les résultats au Golf hôtel, il les a catégoriquement rejetées. Il a révélé avoir trouvé sur place à sa grande surprise le président Youssouf Bakayoko. Au sujet de l’ usage de la force légitime pour faire partir Gbagbo, il a soutenu que l’ option militaire est l’ affaire de la CEDEAO. « Tout le monde ne veut pas de la guerre. Mais s’ il faut en arriver là, ce sera une décision africaine. Les Etats-Unis sont amis à la CEDEAO. Nous respecterons la décision de la CEDEAO. On peut éviter l’ option militaire à condition que Laurent Gbagbo parte ; cela conduira à une transition pacifique », a-t-il indiqué pour terminer.
Jean-Claude Coulibaly