La crise politique en Côte d'Ivoire était de nouveau, vendredi 7 janvier 2011, au centre d'une réunion des ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine organisée dans la capitale malienne, en présence de deux ministres envoyés par Alassane Ouattara. A Bissau, le 23 décembre, les ministres des Finances de l'Uémoa avaient demandé à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest d'autoriser uniquement les représentants du président ivoirien «légitimement élu», Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays.
A Bamako, les représentants des sept pays membres de l'institution se sont réunis au 12ème étage du siège local de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bcéao). Derrière le drapeau ivoirien, les deux ministres dépêchés par Alassane Dramane Ouattara : le ministre des Finances, Charles Koffi Diby, et celui du plan Albert Mabri Toikeusse.
Les travaux commencent à huis clos. Un responsable de la Bcéao sort une lettre et la lit : dans le document, le gouvernement Gbagbo qui fait pression sur la Bcéao-Côte d’Ivoire pour que des opérations financières soient effectuées en violation des décisions prises sur le plan sous-régional.
Une réunion spéciale des chefs d'Etats de l'UEMOA, sur la Côte d'Ivoire aura lieu le 22 janvier prochain à Bamako mais dans les couloirs, les discussions vont bon train. A la question de savoir si la Bcéao parvient à asphyxier financièrement le camp Gbagbo, un expert répond que si, par exemple, l'argent qui destiné à acheter du café et du cacao ivoiriens transite par d'autres comptes que ceux de la Bcéao, on ne peut pas grand-chose. Combien de temps Gagbo peut-il tenir sans ces fonds ? Selon un autre expert, Alassane Ouattara a la signature, mais il n'a pas encore tout le carnet de chèque. Laurent Gbagbo lui n'a plus la signature, mais pour quelque temps encore, il a de l'argent cash. Cet argent provient surtout des recettes du port d'Abidjan, qui ne transitent pas elles par la Bcéao.
Au sortir de la réunion, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, l'Ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, a annulé sa conférence de presse. Il devait s'exprimer pour la première fois devant des journalistes depuis le début de la crise ivoirienne.
Par RFI
A Bamako, les représentants des sept pays membres de l'institution se sont réunis au 12ème étage du siège local de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bcéao). Derrière le drapeau ivoirien, les deux ministres dépêchés par Alassane Dramane Ouattara : le ministre des Finances, Charles Koffi Diby, et celui du plan Albert Mabri Toikeusse.
Les travaux commencent à huis clos. Un responsable de la Bcéao sort une lettre et la lit : dans le document, le gouvernement Gbagbo qui fait pression sur la Bcéao-Côte d’Ivoire pour que des opérations financières soient effectuées en violation des décisions prises sur le plan sous-régional.
Une réunion spéciale des chefs d'Etats de l'UEMOA, sur la Côte d'Ivoire aura lieu le 22 janvier prochain à Bamako mais dans les couloirs, les discussions vont bon train. A la question de savoir si la Bcéao parvient à asphyxier financièrement le camp Gbagbo, un expert répond que si, par exemple, l'argent qui destiné à acheter du café et du cacao ivoiriens transite par d'autres comptes que ceux de la Bcéao, on ne peut pas grand-chose. Combien de temps Gagbo peut-il tenir sans ces fonds ? Selon un autre expert, Alassane Ouattara a la signature, mais il n'a pas encore tout le carnet de chèque. Laurent Gbagbo lui n'a plus la signature, mais pour quelque temps encore, il a de l'argent cash. Cet argent provient surtout des recettes du port d'Abidjan, qui ne transitent pas elles par la Bcéao.
Au sortir de la réunion, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, l'Ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, a annulé sa conférence de presse. Il devait s'exprimer pour la première fois devant des journalistes depuis le début de la crise ivoirienne.
Par RFI