Le second tour de l’ élection présidentielle en Côte d’ Ivoire, s’ est tenu le dimanche 28
Novembre 2010.
Ce scrutin qui a connu une forte mobilisation des électeurs (environ 80%) s’ est bien déroulé
malgré, quelques irrégularités constatées par endroit sur l’ ensemble du territoire ivoirien
mais qui n’ entachent pas la crédibilité du scrutin.
Les résultats du second tour ont fait l’ objet d’ une controverse : les résultats provisoires
proclamés par la CEI et certifié par les Nations Unies reconnaissaient la victoire du candidat
du RHDP, M. Alassane Ouattara avec 54,10% contre 45,90% pour le candidat de LMP, M.
Laurent GBAGBO.
Quant au Conseil Constitutionnel, après avoir invalidé le scrutin dans sept (07) Départements
du nord sur requête du candidat Laurent GBAGBO, l’ a proclamé vainqueur avec 51,45%
contre 48,55% pour M. Alassane Ouattara.
Pourtant, les Préfets des localités invalidées affirment que le scrutin s’ est déroulé de façon
acceptable.
Le code électoral, en son article 64 nouveau, alinéa 1 tel que résultant de l’ ordonnance
2008 portant ajustement énonce : « Dans le cas où le Conseil constitutionnel constate des
irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat
d'ensemble, il prononce l'annulation de l'élection et notifie sa décision à la Commission
électorale indépendante qui en informe le Représentant spécial du Secrétaire Général des
Nations Unies et le Représentant spécial du Facilitateur à toutes fins utiles. La date du
nouveau scrutin est fixée par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition de la CEI.
Le scrutin a lieu ou au plus tard 45 jours à compter de la date de la décision du .C.C ».
Au regard de cette analyse nous affirmons que le verdict des urnes n’ a pas été respecté par le
Conseil Constitutionnel et adhérons aux résultats provisoires proclamés par la CEI, et certifiés
par le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies.
La coalition recommande ce qui suit :
Le respect scrupuleux de la volonté du peuple ivoirien qui s’ est traduit dans les urnes ;
Le règlement de la crise post-électorale en tenant compte de l’ intérêt du peuple ivoirien ;
que les acteurs de la société civile ivoirienne s’ impliquent d’ avantage dans la résolution de
la crise pot-électorale en vue de maintenir le processus démocratique en Côte d’ Ivoire en
respectant les résultats issus de urnes ;
que les populations restent calmes et évitent de se faire manipuler au risque de perdre de vue
l’ essentiel de la crise actuelle qui réside tout simplement dans une volonté de confiscation du
pouvoir
Fait à Abidjan 31 décembre 2010
Coalition des ONG africaines pour le respect de la volonté populaire
Section de Cote d’ Ivoire
Novembre 2010.
Ce scrutin qui a connu une forte mobilisation des électeurs (environ 80%) s’ est bien déroulé
malgré, quelques irrégularités constatées par endroit sur l’ ensemble du territoire ivoirien
mais qui n’ entachent pas la crédibilité du scrutin.
Les résultats du second tour ont fait l’ objet d’ une controverse : les résultats provisoires
proclamés par la CEI et certifié par les Nations Unies reconnaissaient la victoire du candidat
du RHDP, M. Alassane Ouattara avec 54,10% contre 45,90% pour le candidat de LMP, M.
Laurent GBAGBO.
Quant au Conseil Constitutionnel, après avoir invalidé le scrutin dans sept (07) Départements
du nord sur requête du candidat Laurent GBAGBO, l’ a proclamé vainqueur avec 51,45%
contre 48,55% pour M. Alassane Ouattara.
Pourtant, les Préfets des localités invalidées affirment que le scrutin s’ est déroulé de façon
acceptable.
Le code électoral, en son article 64 nouveau, alinéa 1 tel que résultant de l’ ordonnance
2008 portant ajustement énonce : « Dans le cas où le Conseil constitutionnel constate des
irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat
d'ensemble, il prononce l'annulation de l'élection et notifie sa décision à la Commission
électorale indépendante qui en informe le Représentant spécial du Secrétaire Général des
Nations Unies et le Représentant spécial du Facilitateur à toutes fins utiles. La date du
nouveau scrutin est fixée par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition de la CEI.
Le scrutin a lieu ou au plus tard 45 jours à compter de la date de la décision du .C.C ».
Au regard de cette analyse nous affirmons que le verdict des urnes n’ a pas été respecté par le
Conseil Constitutionnel et adhérons aux résultats provisoires proclamés par la CEI, et certifiés
par le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies.
La coalition recommande ce qui suit :
Le respect scrupuleux de la volonté du peuple ivoirien qui s’ est traduit dans les urnes ;
Le règlement de la crise post-électorale en tenant compte de l’ intérêt du peuple ivoirien ;
que les acteurs de la société civile ivoirienne s’ impliquent d’ avantage dans la résolution de
la crise pot-électorale en vue de maintenir le processus démocratique en Côte d’ Ivoire en
respectant les résultats issus de urnes ;
que les populations restent calmes et évitent de se faire manipuler au risque de perdre de vue
l’ essentiel de la crise actuelle qui réside tout simplement dans une volonté de confiscation du
pouvoir
Fait à Abidjan 31 décembre 2010
Coalition des ONG africaines pour le respect de la volonté populaire
Section de Cote d’ Ivoire