Pour sa haine à l’égard du Président Laurent Gbagbo, l’Onuci est en pleine dérive. La preuve à Duékoué la force dite impartiale recrute des enfants soldats.
«Je suis un petit Ivoirien. J’ai 10 ans et je vis dans le département de Bangolo avec mes parents. A la suite de la crise post-électorale qui a dégénéré dans le département, nous avons réussi à sortir du département pour nous réfugier à la mission catholique de Duékoué. Depuis plus de cinq jours, les responsables de l’Onuci sont venus nous extraire de ce lieu sous prétexte de nous mettre dans un lieu sûr parce que nous sommes des enfants. Mais quelle n’a été notre surprise de les voir nous conduire dans la forêt du village de Kahin pour nous distribuer des Kalachnikovs. Des armes que nous avons du mal à soulever à cause de leurs poids et compte tenu de notre âge. Au moment où je vous parle, j’ai réussi à m’échapper pour me trouver une cachette. Mais dites-vous que s’ils me repèrent, ils vont me tuer».Cette information est d’une recrue de l’Onuci à Duékoué qui a bien voulu la donner samedi dernier, aux environs de 20 h à son grand frère fonctionnaire d’Etat à Abidjan. Après recoupement, l’on s’est rendu compte de la véracité de ladite information qui en ajoute aujourd’hui, à la peur des habitants de Duékoué, déjà éprouvés par plusieurs semaines de massacres de la part des rebelles du Rdr. Selon des personnes interrogées au téléphone sur place à Duékoué, depuis plusieurs jours des familles entières sont à la recherche de leurs progénitures que l’on dit avoir été aperçues dans la forêt de Kahin avec des armes en bandoulière. Que faisaient-ils avec ces armes ? Nos sources affirment avoir appris que ces armes ont été distribuées aux enfants par les responsables de l’Onuci en vue de combattre l’Armée régulière. Elles ajoutent que des enfants fuyant les représailles des rebelles à Bangolo et en partance pour Duékoué, ont eux aussi été récupérés par des agents de l’Onuci sur l’axe reliant les deux départements et conduits à Kahin où des armes leur ont été distribuées. «Dès le début des massacres, mon fils, âgé de 10 ans et un groupe d’enfants de son âge ont décidé d’aller se réfugier à Duékoué où je devais le rejoindre le lendemain. Malheureusement, arrivé à la mission catholique où se trouvent la plupart des réfugiés, je ne vois pas mon fils. Après plusieurs renseignements, on me fait apprendre que ses amis et lui ont été pris sur l’axe Duékoué-Bangolo et conduits dans la forêt de Kahin où les responsables de l’Onuci leur apprennent le maniement des armes. Vivement qu’on me ramène mon fils», a dit l’un des parents des enfants presqu’en larmes pendant notre conversation au téléphone. Comme cela se voit, ceux qui disent que pour les intérêts des Occidentaux, l’Onu est capable de fouler aux pieds ses propres principes n’ont pas tort. La preuve à cause des intérêts de la France, la force onusienne en Côte d’Ivoire, sous instigation de sa chaîne de commandement est en train de piétiner ses propres principes. Lesquels principes interdissent l’utilisation et l’enrôlement des enfants dans les conflits armés.
Pierre Legrand
«Je suis un petit Ivoirien. J’ai 10 ans et je vis dans le département de Bangolo avec mes parents. A la suite de la crise post-électorale qui a dégénéré dans le département, nous avons réussi à sortir du département pour nous réfugier à la mission catholique de Duékoué. Depuis plus de cinq jours, les responsables de l’Onuci sont venus nous extraire de ce lieu sous prétexte de nous mettre dans un lieu sûr parce que nous sommes des enfants. Mais quelle n’a été notre surprise de les voir nous conduire dans la forêt du village de Kahin pour nous distribuer des Kalachnikovs. Des armes que nous avons du mal à soulever à cause de leurs poids et compte tenu de notre âge. Au moment où je vous parle, j’ai réussi à m’échapper pour me trouver une cachette. Mais dites-vous que s’ils me repèrent, ils vont me tuer».Cette information est d’une recrue de l’Onuci à Duékoué qui a bien voulu la donner samedi dernier, aux environs de 20 h à son grand frère fonctionnaire d’Etat à Abidjan. Après recoupement, l’on s’est rendu compte de la véracité de ladite information qui en ajoute aujourd’hui, à la peur des habitants de Duékoué, déjà éprouvés par plusieurs semaines de massacres de la part des rebelles du Rdr. Selon des personnes interrogées au téléphone sur place à Duékoué, depuis plusieurs jours des familles entières sont à la recherche de leurs progénitures que l’on dit avoir été aperçues dans la forêt de Kahin avec des armes en bandoulière. Que faisaient-ils avec ces armes ? Nos sources affirment avoir appris que ces armes ont été distribuées aux enfants par les responsables de l’Onuci en vue de combattre l’Armée régulière. Elles ajoutent que des enfants fuyant les représailles des rebelles à Bangolo et en partance pour Duékoué, ont eux aussi été récupérés par des agents de l’Onuci sur l’axe reliant les deux départements et conduits à Kahin où des armes leur ont été distribuées. «Dès le début des massacres, mon fils, âgé de 10 ans et un groupe d’enfants de son âge ont décidé d’aller se réfugier à Duékoué où je devais le rejoindre le lendemain. Malheureusement, arrivé à la mission catholique où se trouvent la plupart des réfugiés, je ne vois pas mon fils. Après plusieurs renseignements, on me fait apprendre que ses amis et lui ont été pris sur l’axe Duékoué-Bangolo et conduits dans la forêt de Kahin où les responsables de l’Onuci leur apprennent le maniement des armes. Vivement qu’on me ramène mon fils», a dit l’un des parents des enfants presqu’en larmes pendant notre conversation au téléphone. Comme cela se voit, ceux qui disent que pour les intérêts des Occidentaux, l’Onu est capable de fouler aux pieds ses propres principes n’ont pas tort. La preuve à cause des intérêts de la France, la force onusienne en Côte d’Ivoire, sous instigation de sa chaîne de commandement est en train de piétiner ses propres principes. Lesquels principes interdissent l’utilisation et l’enrôlement des enfants dans les conflits armés.
Pierre Legrand