Bondoukou, la capitale du Zanzan, a vécu une folle journée le samedi 8 janvier dernier. Les acteurs du système éducatif, convoqués par le préfet de pégion, préfet du département de Bondoukou, pour réfléchir sur la situation de blocage de l’école, n’ont pu s’accorder sur leur désaccord. Résultat, la situation demeure en l’état et les élèves ne vont toujours pas à l’école. A peine le préfet lève-t-il la séance face au blocage que certains jeunes se réclamant proches d’Alassane Dramane Ouattara, décident de rendre Bondoukou ingouvernable. Menaces, attaques, intimidations, tout y passe. C’est dans cet ordre d’idée qu’ils décident aussi d’empêcher Secré Kouamé Richard, le tout nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, de prendre pied dans la ville dont il est le député et le président du conseil général. Arrivé, de façon triomphale, la veille à Bondoukou, afin d’échanger avec ses parents, M. Secré Kouamé a failli être l’objet d’agression de la part du Rhdp avec la complicité du député Fallet Timité.
Les militants du Rhdp se sont organisés en deux groupes pour attaquer simultanément le conseil général et le domicile du ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Au premier lieu cité, ils échoueront face à une farouche opposition des militants LMP, secrétaires de section venus s’entretenir avec le ministre. Mais au domicile de ce dernier, malgré la présence des policiers commis
à la surveillance des lieux, ils n’épargneront rien. Le bilan est lourd. Tous les splits, les chaises, les bâches installées pour les visiteurs ont été saccagés.
Du village de Tabagne où il était pour l’anniversaire du décès de son petit frère, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat joint au téléphone s’est indigné du comportement des responsables du RHDP et fustigé le comportement des jeunes qui se laissent abusivement manipuler. “C’est dommage que la situation soit celle que nous vivons. Je me porte bien et j’ai passé la nuit à mon
domicile à Bondoukou. Les Fanci ont eu une réaction assez prompte et je voudrais les féliciter. Aux populations, je voudrais demander de ne pas céder à la provocation et éviter que la situation s’embrase. Je rendrai compte au gouvernement et des mesures idoines seront prises pour la sécurisation des personnes et des biens”, dira-t-il.
L’école n’a pas encore repris à Bondoukou et les enseignants, dans leur majorité, se disent prêts à être redéployés ailleurs au cas où la situation restait en l’état. Beaucoup ont déjà fait évacuer leur famille et s’apprêtent à quitter la ville face à l’insécurité qui y règne.
Pour l’heure la situation est calme et les Fanci qui avaient pris le contrôle de la ville sont rentrés dans les casernes. Le ministre Secré Richard poursuit sa visite à Bondoukou et continue d’appeler au calme.
Koukougnon Zabril
Les militants du Rhdp se sont organisés en deux groupes pour attaquer simultanément le conseil général et le domicile du ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Au premier lieu cité, ils échoueront face à une farouche opposition des militants LMP, secrétaires de section venus s’entretenir avec le ministre. Mais au domicile de ce dernier, malgré la présence des policiers commis
à la surveillance des lieux, ils n’épargneront rien. Le bilan est lourd. Tous les splits, les chaises, les bâches installées pour les visiteurs ont été saccagés.
Du village de Tabagne où il était pour l’anniversaire du décès de son petit frère, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat joint au téléphone s’est indigné du comportement des responsables du RHDP et fustigé le comportement des jeunes qui se laissent abusivement manipuler. “C’est dommage que la situation soit celle que nous vivons. Je me porte bien et j’ai passé la nuit à mon
domicile à Bondoukou. Les Fanci ont eu une réaction assez prompte et je voudrais les féliciter. Aux populations, je voudrais demander de ne pas céder à la provocation et éviter que la situation s’embrase. Je rendrai compte au gouvernement et des mesures idoines seront prises pour la sécurisation des personnes et des biens”, dira-t-il.
L’école n’a pas encore repris à Bondoukou et les enseignants, dans leur majorité, se disent prêts à être redéployés ailleurs au cas où la situation restait en l’état. Beaucoup ont déjà fait évacuer leur famille et s’apprêtent à quitter la ville face à l’insécurité qui y règne.
Pour l’heure la situation est calme et les Fanci qui avaient pris le contrôle de la ville sont rentrés dans les casernes. Le ministre Secré Richard poursuit sa visite à Bondoukou et continue d’appeler au calme.
Koukougnon Zabril
