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Politique Publié le lundi 10 janvier 2011 | Nord-Sud

Collaboration avec le régime illégal de Gbagbo : 16 personnalités à sanctionner

© Nord-Sud
Le premier ministre Soro Guillaume eu une réunion de prise de contact avec son gouvernement
Le Gouvernement de Guillaume Soro met de l'ordre dans la gestion publique. Les dirigeants des institutions publiques (dans le secteur bancaire) qui collaborent avec le régime illégal de Gbagbo, vont être traduits devant le Comité de sanction de l'Onu.

Le gouvernement du Premier ministre, Guillaume Soro, va frapper fort. Il a décidé de sortir le marteau contre les responsables des administrations publiques qui s'obstinent à composer avec le gouvernement illégal et illégitime du président sortant Laurent Gbagbo, en dépit des instructions et avertissements donnés et au mépris également des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. «Le Gouvernement rappelle aux populations ivoiriennes et aux partenaires de la Côte d'Ivoire que les résolutions du Conseil de Sécurité de l'Onu sur la Côte d'Ivoire en vigueur s'imposent à tous, et en particulier aux Directeurs généraux et centraux, aux hauts fonctionnaires et assimilés des administrations publiques et privées», précise le communiqué, produit hier, par le gouvernement. En conséquence, certains administrateurs «récalcitrants et rebelles» vont répondre de leurs actes devant les institutions internationales. Le Gouvernement de Soro va déposer une liste de 16 personnalités composée des dirigeants des institutions au Comité de sanctions de l'Onu et de l'Union européenne (Ue) et des USA, y compris leurs organisations, et ce sans exclusive des poursuites au niveau des juridictions nationales (article103 du Code Pénal). Il s'agit entre autres de Denis N'Gbé, Directeur national de la Bceao pour la Côte d'Ivoire, de Diali Zié, Directeur national adjoint de la Bceao pour la Côte d'Ivoire, d'Emmanuel Kalou, agent comptable central du trésor (voir tableau). L'on note également la présence de huit banques sur cette liste. Ce sont: Ecobank-Côte d'Ivoire, de la Bfa (Banque pour le financement de l'agriculture), la Bhci (Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire), la Bni (Banque nationale d'investissement), la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (Cnce), la Sib (Société ivoirienne de banque), la Standard Charetered Bank et Versus Bank. Justement, l'Onu avait prévenu que tous ceux qui entraveront le processus électoral qui proclame Alassane Ouattara vainqueur, feront l'objet de sanction. Le premier ministre s'est montré plus clair à l'attention de l'ensemble des opérateurs économiques : «les engagements de l'Etat, de quelque nature que ce soit, pris par des personnes autres que les autorités émanant de son Gouvernement, sont considérés comme nuls et de nul effet». Il en est de même pour les opérations soumises à autorisation préalable de l'Etat. Aussi invite-t-il les opérateurs économiques à s'assurer, avant toute transaction, de la qualité de l'autorité administrative contractante. A l'endroit des contribuables, le chef du gouvernement précise «que le paiement des impôts et taxes dus à l'Etat de Côte d'Ivoire doit s'effectuer uniquement par chèques auprès des receveurs principaux des Douanes et des receveurs des Impôts.» Les sommes dues qui seront versées en tout autre lieu ou entre toutes autres mains seront considérées comme non-encaissées par l'Etat de Côte d'Ivoire, et resteront dues. Il est également rappelé aux Comptables publics, particulièrement aux receveurs principaux des Douanes et aux receveurs des Impôts, que les paiements effectués par les opérateurs économiques doivent être impérativement versés sur les comptes du Trésor Public ouverts à cet effet à la Bceao. «A défaut, ils seront passibles des peines prévues par la loi», prévient Guillaume Soro.

Cissé Cheick Ely
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