Dans un communiqué rendu public, hier, les Forces nouvelles, se sont prononcées sur les conditions données par Laurent Gbagbo sur la levée du blocus du Golf hôtel.
Les Forces nouvelles ont suivi la déclaration de M. Laurent Gbagbo par la voie de l’un de ses affidés, M. Alcide Djédjé, le mercredi 5 janvier 2011 au cours d’une conférence de presse, qui a indiqué que la levée du blocus de l’hôtel du Golf était conditionnée, au départ des « rebelles » pour Bouaké, « leur fief d’origine ».
Les Forces nouvelles rappellent que M. Laurent Gbagbo avait demandé aux personnalités résidant au Golf hôtel de rentrer chez elles dès le mercredi 22 décembre 2010, lorsque les premiers émissaires de la Cedeao étaient arrivés en Côte d’Ivoire. Il a réitéré ces déclarations le 3 janvier 2011, face aux mêmes émissaires de la Cedeao. Toutes les deux fois, il a promis la levée du blocus, sans la soumettre à une quelconque condition suspensive.
Les Forces Nouvelles, habituées depuis l’Accord de Linas-Marcoussis aux fausses promesses de l’homme sans parole qu’est Laurent Gbagbo, ont constaté sans surprise, qu’encore une fois, celui-ci avait, sans vergogne, omis de respecter cet autre engagement, pris à la face du monde, en renforçant les barrages au lieu de les lever.
Les Forces nouvelles attirent l’attention de la communauté internationale sur ce comportement inadmissible de M. Laurent Gbagbo, interpellent les organisations et associations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme sur cette violation des droits de l’Homme et préviennent que Laurent Gbagbo sera tenu directement responsable de tout drame qui résulterait de cette situation.
Les Forces nouvelles rappellent également que depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, certifiée par le représentant spécial des Nations Unies, elles ne reconnaissent que SEM Alassane Ouattara, dont leur Secrétaire général, M. Soro Kigbafori Guillaume, est le Premier ministre.
Les Forces nouvelles estiment donc n’avoir désormais aucun ordre ni aucune instruction, encore moins d’injonctions, à recevoir de M. Laurent Gbagbo, qui n’a plus qualité pour leur interdire de séjour à Abidjan. Tout ce qu’elles attendent de lui aujourd’hui, est qu’il s’en aille du pouvoir qu’il usurpe.
Les Forces nouvelles notent que M. Laurent Gbagbo se sent perdu et cherche à perdre la Côte d’Ivoire avec lui. Le départ des Forces Nouvelles qu’il souhaite ardemment, cache mal sa volonté de voir ressusciter la situation de partition, qui prévalait avant la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou, pour se remettre dans la position qu’il affectionne tant, celle de défenseur des valeurs de la République contre les rebelles, tant est-il vrai qu’il se masquait avant l’élection du 28 novembre 2010, derrière une légitimité issue des élections calamiteuses d’octobre 2000.
Les Forces nouvelles refusent de le suivre sur cette voie, elles s’inscrivent résolument dans la République parce que la situation, aujourd’hui, est différente.
En effet, désormais, c’est Laurent Gbagbo qui est le rebelle, la légitimité, cette fois, se trouvant du côté de SEM Alassane Ouattara, élu par 54.10% d’Ivoiriens après une élection transparente et démocratique. Laurent Gbagbo s’accroche au pouvoir avec l’aide des baïonnettes de l’aile extrémiste de son armée. Mais, les Forces nouvelles lui conseillent de ne pas oublier la célèbre phrase de Napoléon qui disait « qu’on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus ».
Les Forces nouvelles invitent les populations à rester mobilisées, à croire à S.E. Alassane Ouattara, et à son Premier ministre pour ramener le pays à la normalité, permettre à la Côte d’Ivoire d’entamer la réconciliation des Ivoiriennes et des Ivoiriens et se mettre au travail pour leur plus grand bonheur.
Fait à Bouaké, le 7 janvier 2011
Pour les Forces nouvelles
La porte-parole
Me Affoussy BAMBA
Nb : le chapô, les surtitre et titre sont de la rédaction.
Les Forces nouvelles ont suivi la déclaration de M. Laurent Gbagbo par la voie de l’un de ses affidés, M. Alcide Djédjé, le mercredi 5 janvier 2011 au cours d’une conférence de presse, qui a indiqué que la levée du blocus de l’hôtel du Golf était conditionnée, au départ des « rebelles » pour Bouaké, « leur fief d’origine ».
Les Forces nouvelles rappellent que M. Laurent Gbagbo avait demandé aux personnalités résidant au Golf hôtel de rentrer chez elles dès le mercredi 22 décembre 2010, lorsque les premiers émissaires de la Cedeao étaient arrivés en Côte d’Ivoire. Il a réitéré ces déclarations le 3 janvier 2011, face aux mêmes émissaires de la Cedeao. Toutes les deux fois, il a promis la levée du blocus, sans la soumettre à une quelconque condition suspensive.
Les Forces Nouvelles, habituées depuis l’Accord de Linas-Marcoussis aux fausses promesses de l’homme sans parole qu’est Laurent Gbagbo, ont constaté sans surprise, qu’encore une fois, celui-ci avait, sans vergogne, omis de respecter cet autre engagement, pris à la face du monde, en renforçant les barrages au lieu de les lever.
Les Forces nouvelles attirent l’attention de la communauté internationale sur ce comportement inadmissible de M. Laurent Gbagbo, interpellent les organisations et associations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme sur cette violation des droits de l’Homme et préviennent que Laurent Gbagbo sera tenu directement responsable de tout drame qui résulterait de cette situation.
Les Forces nouvelles rappellent également que depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, certifiée par le représentant spécial des Nations Unies, elles ne reconnaissent que SEM Alassane Ouattara, dont leur Secrétaire général, M. Soro Kigbafori Guillaume, est le Premier ministre.
Les Forces nouvelles estiment donc n’avoir désormais aucun ordre ni aucune instruction, encore moins d’injonctions, à recevoir de M. Laurent Gbagbo, qui n’a plus qualité pour leur interdire de séjour à Abidjan. Tout ce qu’elles attendent de lui aujourd’hui, est qu’il s’en aille du pouvoir qu’il usurpe.
Les Forces nouvelles notent que M. Laurent Gbagbo se sent perdu et cherche à perdre la Côte d’Ivoire avec lui. Le départ des Forces Nouvelles qu’il souhaite ardemment, cache mal sa volonté de voir ressusciter la situation de partition, qui prévalait avant la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou, pour se remettre dans la position qu’il affectionne tant, celle de défenseur des valeurs de la République contre les rebelles, tant est-il vrai qu’il se masquait avant l’élection du 28 novembre 2010, derrière une légitimité issue des élections calamiteuses d’octobre 2000.
Les Forces nouvelles refusent de le suivre sur cette voie, elles s’inscrivent résolument dans la République parce que la situation, aujourd’hui, est différente.
En effet, désormais, c’est Laurent Gbagbo qui est le rebelle, la légitimité, cette fois, se trouvant du côté de SEM Alassane Ouattara, élu par 54.10% d’Ivoiriens après une élection transparente et démocratique. Laurent Gbagbo s’accroche au pouvoir avec l’aide des baïonnettes de l’aile extrémiste de son armée. Mais, les Forces nouvelles lui conseillent de ne pas oublier la célèbre phrase de Napoléon qui disait « qu’on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s’asseoir dessus ».
Les Forces nouvelles invitent les populations à rester mobilisées, à croire à S.E. Alassane Ouattara, et à son Premier ministre pour ramener le pays à la normalité, permettre à la Côte d’Ivoire d’entamer la réconciliation des Ivoiriennes et des Ivoiriens et se mettre au travail pour leur plus grand bonheur.
Fait à Bouaké, le 7 janvier 2011
Pour les Forces nouvelles
La porte-parole
Me Affoussy BAMBA
Nb : le chapô, les surtitre et titre sont de la rédaction.