C’est un secret de Polichinelle, la présence de miliciens, et selon certains, de mercenaires « qui ne parlent pas français », est manifeste dans le département de Sinfra. Ils forment deux groupes distincts composés chacun d’une bonne centaine de personnes tapis dans deux sites bien connus des habitants. Le premier groupe, selon nos informations, a pris ses quartiers dans la sous-préfecture de Kononfla, plus précisément derrière la montagne, à quelques kilomètres de la ville, sur l’axe menant à Yamoussoukro. Le second, lui, bivouaque dans un campement nommé ‘’Zan Robert’’ à 15 Km de Sinfra-ville, dans la nouvelle sous-préfecture de Kouétinfla, sur l’axe Sinfra-Saïoua. Ce campement est, nous assure-t-on, ‘’le village’’ de Zan Bi Léopold, actuellement inspecteur de l’enseignement primaire en fonction à l’I.E.P de Bangolo. Mais aussi et surtout Dlc de Laurent Gbagbo, dont le véhicule de service, un pick-up 4x4 aux vitres fortement teintées, immatriculé 43-475 CI, a été de tous les coups tordus de Lmp pendant le second tour de la présidentielle. « Durant la campagne, la plaque d’immatriculation avait été cachée avec une bande adhésive de couleur kaki », explique-t-on. Puis, notre source d’information d’ajouter que, pendant la campagne et le jour du scrutin, « c’est cette voiture qui a transporté les miliciens et les jeunes de Kouétinfla pour attaquer les villages et les campements des allogènes malinké et baoulé », provoquant des morts, des blessés graves et la destruction de certains campements baoulé, malinké et senoufo de la zone.
« Ils descendent rarement en ville, mais, leur présence ne passe pas inaperçue », atteste notre source. « Chaque fois que la voiture est aperçue à Sinfra-ville, c’est la débandade ». Une situation qui amène les jeunes à monter la garde surtout la nuit à cause de la psychose dans laquelle vivent les populations.
En plus de ces deux groupes dont on dit qu’ils n’attendent que l’occasion propice pour attaquer les allogènes de Sinfra, il a été aperçu un autre, dans un hôtel en construction au Quartier Abattoir. « Ce sont 20 à 30 jeunes, arrivés, mardi dernier (4 janvier) à bord d’un minicar. Ils sont repartis, on ne sait où, deux jours après », nous a confié un des gardiens de l’abattoir municipal. Toute chose qui en rajoute à la psychose généralisée qui hante le milieu Rhdp de Sinfra.
« Nous avons eu beaucoup d’informations sur ces hommes dont certains sont arrivés la veille des élections par des bus de la Sotra. Au vu de leur allure suspecte, le député et moi-même avons alerté les autorités compétentes », explique Kader Baradji que nous avons pu joindre au téléphone. Selon cet adjoint au maire de Sinfra, la zone a connu des drames indescriptibles après. Aussi souhaite-t-il que pour prévenir une autre catastrophe, l’on fasse partir ces personnes suspectes du département. « Cela va calmer les esprits et enrayer la psychose », espère-t-il.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
« Ils descendent rarement en ville, mais, leur présence ne passe pas inaperçue », atteste notre source. « Chaque fois que la voiture est aperçue à Sinfra-ville, c’est la débandade ». Une situation qui amène les jeunes à monter la garde surtout la nuit à cause de la psychose dans laquelle vivent les populations.
En plus de ces deux groupes dont on dit qu’ils n’attendent que l’occasion propice pour attaquer les allogènes de Sinfra, il a été aperçu un autre, dans un hôtel en construction au Quartier Abattoir. « Ce sont 20 à 30 jeunes, arrivés, mardi dernier (4 janvier) à bord d’un minicar. Ils sont repartis, on ne sait où, deux jours après », nous a confié un des gardiens de l’abattoir municipal. Toute chose qui en rajoute à la psychose généralisée qui hante le milieu Rhdp de Sinfra.
« Nous avons eu beaucoup d’informations sur ces hommes dont certains sont arrivés la veille des élections par des bus de la Sotra. Au vu de leur allure suspecte, le député et moi-même avons alerté les autorités compétentes », explique Kader Baradji que nous avons pu joindre au téléphone. Selon cet adjoint au maire de Sinfra, la zone a connu des drames indescriptibles après. Aussi souhaite-t-il que pour prévenir une autre catastrophe, l’on fasse partir ces personnes suspectes du département. « Cela va calmer les esprits et enrayer la psychose », espère-t-il.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro